Abidjan - Les autorités préfectorales de Minignan font du bitumage du tronçon reliant le département à celui d’Odiénné, long de quelque 75 km, "la trame" du développement local, rejoignant en cela l’ensemble des populations pour qui le revêtement de cette voie équivaudrait à résoudre de moitié les nombreux problèmes de déplacement auxquels elles restent confrontées au quotidien.
Le projet figure d’ailleurs en tête des objectifs déclinés dans un plan d’action de développement élaboré par ces autorités et dont l’un des aspects propose justement de rendre mieux accessible toute la région du Folon à travers notamment le bitumage des nationales Odiénné-Frontière de la Guinée en passant par la commune de Minignan et Kimbirila Sud-Fontière du Mali et par Tienko.
"C’est la trame même du développement. C’est le levier le plus important. Si c’est fait c’est sûr qu’on aura donné un coup d’accélérateur au développement de Minignan", a confié à l’AIP, en mission de prospection dans la localité du 24 au 31 mars dernier dans le cadre de la visite d’Etat prochaine du Président de la République, le secrétaire général 1 de la préfecture de Minignan, Tra Bi Koué Jean-Brice.
L’administrateur reprenait à son compte un point de vue bien partagé par la grande majorité des populations locales pour qui tous les problèmes actuels qu’elles rencontrent restent intimement liés à l’état de cette voie.
"Le retard accumulé par Minignan est dû à l’Etat de cette voie. Si elle est bitumée je pense que nos problèmes seront résolus", s’est dit convaincu le président de la jeunesse communale et régionale, Sylla Idrissa, relevant la particularité de la localité l’une des rares à ouvrir à la fois sur deux Etats, le Mali et la Guinée.
Selon celui-ci, par Minignan on accède plus rapidement à la capitale malienne (Bamako) et à la deuxième ville de la Guinée (Kankan), qu’en passant par les voies traditionnellement usitées parce que plus praticable, a-t-il noté, assurant être un familier des deux trajets, qu’il a pratiqués dans le cadre de ses activités.
"Nos voisins du Mali et de la Guinée viennent s’approvisionner ici en vivriers. Et, cela laisse entrevoir la possibilité pour toutes les régions voisines de venir vendre le trop plein de leurs produits ici et en même temps c’est une entrée principale pour la transhumance", a relevé le secrétaire général 1 de la préfecture de Minignan.
Ainsi a-t-il réitéré sa conviction en ce que "si cette voie est bitumée et qu’elle est accompagnée de la construction d’un marché de gros ici on aura fait à 75% le parcours vers le développement de Minignan".
Situé dans l’extrême Nord-Ouest ivoirien et distant de quelque 950 km d’Abidjan, Minignan, chef-lieu de la région du Folon reste aujourd’hui une localité extrêmement difficile d’accès à partir d’odiénné, a-t-on pu constater sur place.
Du fait du mauvais état du tronçon des véhicules rallient rarement la localité. Du coup le moyen le plus sûr et le plus rapide d’accéder à Minignan via Odiénné reste la moto pour un peu plus de deux heures de voyage, relève-t-on.
A partir d’Abidjan, une seule compagnie dessert directement la localité et, n’effectue de départ que seulement deux jours dans la semaine à savoir lundi et jeudi pour environ 24 heures de voyage.
kg/ask
Le projet figure d’ailleurs en tête des objectifs déclinés dans un plan d’action de développement élaboré par ces autorités et dont l’un des aspects propose justement de rendre mieux accessible toute la région du Folon à travers notamment le bitumage des nationales Odiénné-Frontière de la Guinée en passant par la commune de Minignan et Kimbirila Sud-Fontière du Mali et par Tienko.
"C’est la trame même du développement. C’est le levier le plus important. Si c’est fait c’est sûr qu’on aura donné un coup d’accélérateur au développement de Minignan", a confié à l’AIP, en mission de prospection dans la localité du 24 au 31 mars dernier dans le cadre de la visite d’Etat prochaine du Président de la République, le secrétaire général 1 de la préfecture de Minignan, Tra Bi Koué Jean-Brice.
L’administrateur reprenait à son compte un point de vue bien partagé par la grande majorité des populations locales pour qui tous les problèmes actuels qu’elles rencontrent restent intimement liés à l’état de cette voie.
"Le retard accumulé par Minignan est dû à l’Etat de cette voie. Si elle est bitumée je pense que nos problèmes seront résolus", s’est dit convaincu le président de la jeunesse communale et régionale, Sylla Idrissa, relevant la particularité de la localité l’une des rares à ouvrir à la fois sur deux Etats, le Mali et la Guinée.
Selon celui-ci, par Minignan on accède plus rapidement à la capitale malienne (Bamako) et à la deuxième ville de la Guinée (Kankan), qu’en passant par les voies traditionnellement usitées parce que plus praticable, a-t-il noté, assurant être un familier des deux trajets, qu’il a pratiqués dans le cadre de ses activités.
"Nos voisins du Mali et de la Guinée viennent s’approvisionner ici en vivriers. Et, cela laisse entrevoir la possibilité pour toutes les régions voisines de venir vendre le trop plein de leurs produits ici et en même temps c’est une entrée principale pour la transhumance", a relevé le secrétaire général 1 de la préfecture de Minignan.
Ainsi a-t-il réitéré sa conviction en ce que "si cette voie est bitumée et qu’elle est accompagnée de la construction d’un marché de gros ici on aura fait à 75% le parcours vers le développement de Minignan".
Situé dans l’extrême Nord-Ouest ivoirien et distant de quelque 950 km d’Abidjan, Minignan, chef-lieu de la région du Folon reste aujourd’hui une localité extrêmement difficile d’accès à partir d’odiénné, a-t-on pu constater sur place.
Du fait du mauvais état du tronçon des véhicules rallient rarement la localité. Du coup le moyen le plus sûr et le plus rapide d’accéder à Minignan via Odiénné reste la moto pour un peu plus de deux heures de voyage, relève-t-on.
A partir d’Abidjan, une seule compagnie dessert directement la localité et, n’effectue de départ que seulement deux jours dans la semaine à savoir lundi et jeudi pour environ 24 heures de voyage.
kg/ask
