Agboville - Kokola N’Drin Laurent, sans profession et qui se prévaut depuis quelques années à Agboville, de la qualité de procureur auprès de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (Uemoa), vient d’être jugé et condamné à cinq ans de prison ferme, pour immixtion dans les affaires judiciaires et usage irrégulier de titre, jeudi, lors de l’audience au tribunal d’Agboville.
"Je reconnais m’être présenté à vous en qualité de procureur à la cour de justice de l’Uemoa et être intervenu auprès de vous, de madame la présidente, ainsi que du commandant de brigade à plusieurs reprises", a avoué le nommé Kokola à la barre.
"Je demande pardon à la cour et aux parents. Je voulais aider des parents", a plaidé Kokola N’Drin.
"Kokola, votre condamnation va servir d’exemple à tous ceux qui se comportent comme vous, car, on ne peut permettre à n’importe qui de jeter le discrédit sur le corps judiciaire", a dit le président Tahou Marc, après avoir prononcé le verdict de cinq ans ferme, 100 000 Fcfa d’amende et cinq ans de privation des droits civiques, selon les articles 305, 308 et 312, du code pénal.
Il a expliqué que des faussaires sévissent ainsi dans le corps judiciaire et extorquent de l’argent à des individus, portant ainsi atteinte à l’honorabilité de la profession.
Le prévenu avait reconnu tous les faits qui lui étaient reprochés, notamment, être en service au côté de Matto Cissé Loma, magistrat Ivoirienne, anciennement Garde des Sceaux.
Kokola Laurent, né en 1972, fils du village de Gbessè, dans la sous-préfecture d’Agboville, avait aussi affirmé être de la promotion 1994 de l’école de magistrature d’Abidjan, allant jusqu’à soutenir que pas plus d’une vingtaine d’élèves composaient la promotion.
"Depuis 1994, 50 élèves composaient chaque promotion, avant que le chiffre ne soit ramené à 15, à partir de 2001", a réagi le substitut du procureur qui a requis cinq ans ferme.
Un avocat s’est proposé de plaider le cas du faux procureur, et demandé une condamnation avec sursis, afin de donner la chance au sieur Kokola Laurent, de corriger son comportement.
Dd/akn/ask
"Je reconnais m’être présenté à vous en qualité de procureur à la cour de justice de l’Uemoa et être intervenu auprès de vous, de madame la présidente, ainsi que du commandant de brigade à plusieurs reprises", a avoué le nommé Kokola à la barre.
"Je demande pardon à la cour et aux parents. Je voulais aider des parents", a plaidé Kokola N’Drin.
"Kokola, votre condamnation va servir d’exemple à tous ceux qui se comportent comme vous, car, on ne peut permettre à n’importe qui de jeter le discrédit sur le corps judiciaire", a dit le président Tahou Marc, après avoir prononcé le verdict de cinq ans ferme, 100 000 Fcfa d’amende et cinq ans de privation des droits civiques, selon les articles 305, 308 et 312, du code pénal.
Il a expliqué que des faussaires sévissent ainsi dans le corps judiciaire et extorquent de l’argent à des individus, portant ainsi atteinte à l’honorabilité de la profession.
Le prévenu avait reconnu tous les faits qui lui étaient reprochés, notamment, être en service au côté de Matto Cissé Loma, magistrat Ivoirienne, anciennement Garde des Sceaux.
Kokola Laurent, né en 1972, fils du village de Gbessè, dans la sous-préfecture d’Agboville, avait aussi affirmé être de la promotion 1994 de l’école de magistrature d’Abidjan, allant jusqu’à soutenir que pas plus d’une vingtaine d’élèves composaient la promotion.
"Depuis 1994, 50 élèves composaient chaque promotion, avant que le chiffre ne soit ramené à 15, à partir de 2001", a réagi le substitut du procureur qui a requis cinq ans ferme.
Un avocat s’est proposé de plaider le cas du faux procureur, et demandé une condamnation avec sursis, afin de donner la chance au sieur Kokola Laurent, de corriger son comportement.
Dd/akn/ask