Abidjan - Le président de la République, Alassane Ouattara, procède, samedi, après six mois de travaux, au raccordement de quatre forages au château d’eau d’Anyama pour le renforcement de sa capacité de production, annonce un communiqué du ministère des Infrastructures économiques parvenu jeudi, à l’AIP.
Financée à hauteur de 1,3 milliard de FCFA par la Banque mondiale, la mise en exploitation de ces forages, d’une capacité de 26.000 m3/jour permettra de satisfaire les besoins actuels en eau potable de la ville d’Anyama, Bimbresso, Akandjé et de certains quartiers d’Abobo estimés à quelque 4.000 m3/jour.
Ces travaux permettront de satisfaire durablement les besoins de certains quartiers d’Abobo qui seront desservis et ceux des quartiers défavorisés d’Anyama, la rendant progressivement autonome vis-à-vis de la station d’Anonkoua-Kouté.
Le gouvernement espère, à travers ce projet, améliorer la pratique d’une hygiène corporelle et alimentaire convenable, réduisant l’incidence des maladies d’origine hydrique, améliorer les conditions de vie par la suppression de la corvée d’eau pour les femmes et les enfants.
Ces derniers pourraient alors s’adonner à des activités productrices de revenus et à l'éducation avec la diminution du temps alloué à l’approvisionnement en eau.
L’opportunité de mise en valeur du potentiel agricole et pastoral par le développement de petits potagers domestiques et l'amélioration de la santé des animaux est également envisagée, tout comme la facilitation des efforts à fournir par les économiquement faibles pour avoir accès à de l’eau potable en déboursant 1500 FCFA par fût de 200 litres.
Tous ces efforts devraient converger vers la diminution du taux de mortalité, particulièrement chez les enfants, l’accroissement de l’espérance de vie et l’accroissement de revenu des femmes et des groupes vulnérables à travers les emplois salariés et le développement indirect d’activités génératrices de revenus comme la petite restauration ou le petit commerce au niveau des chantiers.
Avant ce chantier d’Anyama, le président Alassane Ouattara avait inauguré, début mars, la station de traitement de Bonoua I qui avait nécessité un investissement de 59,5 milliards de FCFA pour améliorer les conditions d’approvisionnement en eau potable de près de deux millions de personnes, au Sud d’Abidjan, par une production additionnelle de 80.000m3/jour.
En décembre 2014, Yopougon bénéficiait d’un investissement de 15 milliards de F.CFA pour le doublement de la capacité du château avec une production supplémentaire de 44.000 m3.
Le Programme présidentiel d’urgence a arrêté 12 projets d’un coût de 165
milliards pour la production d’un supplément de 250.000 m3 d’eau en vue de combler le déficit de 200.000 m3 d’eau dont souffrait quotidiennement les foyers abidjanais.
aaa/akn/tm
Financée à hauteur de 1,3 milliard de FCFA par la Banque mondiale, la mise en exploitation de ces forages, d’une capacité de 26.000 m3/jour permettra de satisfaire les besoins actuels en eau potable de la ville d’Anyama, Bimbresso, Akandjé et de certains quartiers d’Abobo estimés à quelque 4.000 m3/jour.
Ces travaux permettront de satisfaire durablement les besoins de certains quartiers d’Abobo qui seront desservis et ceux des quartiers défavorisés d’Anyama, la rendant progressivement autonome vis-à-vis de la station d’Anonkoua-Kouté.
Le gouvernement espère, à travers ce projet, améliorer la pratique d’une hygiène corporelle et alimentaire convenable, réduisant l’incidence des maladies d’origine hydrique, améliorer les conditions de vie par la suppression de la corvée d’eau pour les femmes et les enfants.
Ces derniers pourraient alors s’adonner à des activités productrices de revenus et à l'éducation avec la diminution du temps alloué à l’approvisionnement en eau.
L’opportunité de mise en valeur du potentiel agricole et pastoral par le développement de petits potagers domestiques et l'amélioration de la santé des animaux est également envisagée, tout comme la facilitation des efforts à fournir par les économiquement faibles pour avoir accès à de l’eau potable en déboursant 1500 FCFA par fût de 200 litres.
Tous ces efforts devraient converger vers la diminution du taux de mortalité, particulièrement chez les enfants, l’accroissement de l’espérance de vie et l’accroissement de revenu des femmes et des groupes vulnérables à travers les emplois salariés et le développement indirect d’activités génératrices de revenus comme la petite restauration ou le petit commerce au niveau des chantiers.
Avant ce chantier d’Anyama, le président Alassane Ouattara avait inauguré, début mars, la station de traitement de Bonoua I qui avait nécessité un investissement de 59,5 milliards de FCFA pour améliorer les conditions d’approvisionnement en eau potable de près de deux millions de personnes, au Sud d’Abidjan, par une production additionnelle de 80.000m3/jour.
En décembre 2014, Yopougon bénéficiait d’un investissement de 15 milliards de F.CFA pour le doublement de la capacité du château avec une production supplémentaire de 44.000 m3.
Le Programme présidentiel d’urgence a arrêté 12 projets d’un coût de 165
milliards pour la production d’un supplément de 250.000 m3 d’eau en vue de combler le déficit de 200.000 m3 d’eau dont souffrait quotidiennement les foyers abidjanais.
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