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Société Publié le vendredi 10 avril 2015 | Ministères

Réconciliation nationale / Anne Ouloto (ministre de la Famille de la Femme et de l’Enfant) : « Il n’y a pas de paix durable sans la femme »

© Ministères Par Atapointe
Anne Ouloto et les femmes leaders des 31 régions lancent la caravane de la Paix
Jeudi 9 avril 2015. Abidjan. Environs 10.000 femmes ont répondu à l`appel de l`AK ONG et du comité d`organisation de la cérémonie de lancement de la caravane de la Paix. La ministre en charge de la femme Anne Desirée Ouloto a pris part à cette cérémonie.
Elles étaient plus de 1000 à prendre d’assaut le palais de sport de Treichville. Les femmes venues des 31 régions de la Côte d’Ivoire ont affirmé leur volonté de participer au processus de réconciliation nationale, pour une émergence véritable de la Côte d’Ivoire à l’horizon 2020. Cela, à travers trois jours de renforcement de capacité (du 9 au 11 avril), sur le thème : « Quand la noblesse rime avec le prestige en vue de l’émergence 2020 ». Une initiative de la reine mère de Bondoukou, Kossia Tamia. « Les femmes ont compris qu’elles doivent œuvrer pour la paix si elle veulent que leur statut change. Ce moment sera pour elles, l’occasion de se préparer pour la caravane de la paix qui va bientôt parcourir toute les régions de la Côte d’Ivoire. Pour sa part, Anne Ouloto, ministre de la Solidarité de la Famille de la Femme et de l’Enfant, a félicité ces femmes pour leur volonté affichée, et a promis de leur apporter tout son soutien. « Votre action s’inscrit dans la volonté du gouvernement ivoirien de réconcilier les Ivoiriens. Vous avez le soutien du gouvernement », a-t-elle dit avant de poursuivre : « Sans la paix, il ne peut y avoir d’autonomisation de la femme, ni de sécurité ni bien-être. Il faut que vous soyez des vecteurs de paix, où que vous soyez ». Elle les a, ensuite mis en mission, à titre individuel ou en groupe, car « sans l’engagement des femmes, il n’y aura pas de paix durable. Il vous faut parler de paix, avoir la culture de la paix pour qu’il y ait plus d’emplois, de ponts et de routes », a conclu Anne Ouloto.
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