Agboville - La première vague des jeunes engagés dans les travaux à haute intensité de main d’œuvre (THIMO) à Agboville dénoncent le non-respect des engagements des responsables régionaux du programme de la Plate Forme de Service (PFS), évoquant, entre autres, le non versement de la dernière tranche des émoluments.
"La PFS ne nous a rien apporté, donc, nous réclamons nos mesures d’accompagnement pour au moins reprendre une activité", a déploré Kalou Arsène, 3ème vice-président des jeunes des THIMO à Agboville, dans un entretien avec l’AIP.
La dernière et sixième tranche des émoluments n’est à ce jour pas encore versée, alors que le contrat est achevé depuis février et qu’un nouveau groupe de 16 personnes, ayant entamé la seconde phase du projet, est à son quatrième émolument mensuel.
Ces jeunes se disent "floués et sacrifiés", pour n’avoir pas bénéficié de formation de la part de l’animateur, recruté par la plate-forme régionale de service, durant les six mois de travaux, du 11 septembre 2014 au 21 février 2015.
L’objet de la formation était d’identifier et de monter des projets en vue d’exercer une activité rentable à la fin des six mois, à partir de l’épargne individuelle d’au moins 10 000 Fcfa/mois, sur la base des émoluments (55 000 Fcfa) le mois, auxquels devait s’ajouter un appui des partenaires, assure Kalou Arsène.
Il a expliqué que non seulement, chacun des jeunes à abandonné l’activité qu’il menait, mais en plus, celle entamée s’est retrouvée progressivement dans une phase critique de tension de trésorerie, jusqu’à être réduite à néant, faute d’appui financier.
Le contrat d’assurance signé n’a pas non plus été respecté, et tous ceux qui ont été malades ou blessés, n’ont pas été assistés, alors que le contrat stipule bien que ces jeunes devaient bénéficier d’assistance médicale en cas de sinistres.
"Nous demandons aux autorités de la plate-forme de service, de respecter les règles édictées et de tenir leurs promesses", ont insisté les jeunes.
Les financements de la première phase du projet Thimo sont "bloqués" au niveau de la Banque pour le Financement de l’Agriculture (BFA), qui est actuellement en liquidation, s’est défendu le coordonnateur régional de la plate-forme de l’Agnéby-Tiassa, Tagro Lazare.
"L’appui au jeune n’est formulé dans aucun contrat", a-t-il ajouté, expliquant que la PFS d’Agboville s'est engagée à entamer de petits projets sur la base du montant des épargnes, sans attendre la fin des six mois. "C’est dommage qu’ils soient dans cette situation", a conclu le coordonnateur, qui a reconnu que l’épargne constituée (10 000 Fcfa/mois) ne permet pas de réaliser grand-chose.
dd/akn/ask
"La PFS ne nous a rien apporté, donc, nous réclamons nos mesures d’accompagnement pour au moins reprendre une activité", a déploré Kalou Arsène, 3ème vice-président des jeunes des THIMO à Agboville, dans un entretien avec l’AIP.
La dernière et sixième tranche des émoluments n’est à ce jour pas encore versée, alors que le contrat est achevé depuis février et qu’un nouveau groupe de 16 personnes, ayant entamé la seconde phase du projet, est à son quatrième émolument mensuel.
Ces jeunes se disent "floués et sacrifiés", pour n’avoir pas bénéficié de formation de la part de l’animateur, recruté par la plate-forme régionale de service, durant les six mois de travaux, du 11 septembre 2014 au 21 février 2015.
L’objet de la formation était d’identifier et de monter des projets en vue d’exercer une activité rentable à la fin des six mois, à partir de l’épargne individuelle d’au moins 10 000 Fcfa/mois, sur la base des émoluments (55 000 Fcfa) le mois, auxquels devait s’ajouter un appui des partenaires, assure Kalou Arsène.
Il a expliqué que non seulement, chacun des jeunes à abandonné l’activité qu’il menait, mais en plus, celle entamée s’est retrouvée progressivement dans une phase critique de tension de trésorerie, jusqu’à être réduite à néant, faute d’appui financier.
Le contrat d’assurance signé n’a pas non plus été respecté, et tous ceux qui ont été malades ou blessés, n’ont pas été assistés, alors que le contrat stipule bien que ces jeunes devaient bénéficier d’assistance médicale en cas de sinistres.
"Nous demandons aux autorités de la plate-forme de service, de respecter les règles édictées et de tenir leurs promesses", ont insisté les jeunes.
Les financements de la première phase du projet Thimo sont "bloqués" au niveau de la Banque pour le Financement de l’Agriculture (BFA), qui est actuellement en liquidation, s’est défendu le coordonnateur régional de la plate-forme de l’Agnéby-Tiassa, Tagro Lazare.
"L’appui au jeune n’est formulé dans aucun contrat", a-t-il ajouté, expliquant que la PFS d’Agboville s'est engagée à entamer de petits projets sur la base du montant des épargnes, sans attendre la fin des six mois. "C’est dommage qu’ils soient dans cette situation", a conclu le coordonnateur, qui a reconnu que l’épargne constituée (10 000 Fcfa/mois) ne permet pas de réaliser grand-chose.
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