Des acteurs de l’appareil judiciaire et de la société civile issus de plusieurs régions du pays, planchent depuis mercredi, à Daloa sur la politique nationale de protection judiciaire de l’enfance et de la jeunesse, en vue d’élaborer un document permettant de construire une meilleure protection des mineurs au contact du système judiciaire ivoirien.
Cet atelier est organisé par le ministère de la Justice, des Droits de l’Homme et des Libertés Publiques, à travers sa Direction centrale chargée des questions des mineurs et la Direction de la protection judiciaire de l’Enfance et de la jeunesse (DPJEJ), avec l’appui technique et financier du Fonds des nations unies pour l’enfance (UNICEF).
Il entend fédérer les intelligences des acteurs du secteur, pour aboutir à un document qui reflète globalement les réalités ivoiriennes en la matière, après l’atelier tenu du 19 au 21 mars 2013 à Abidjan.
De sorte à donner l’orientation, comme l’a souligné la consultante de l’UNICEF, Florence Nda-Konan, vers laquelle la Côte d’Ivoire veut se tourner pour une justice protectrice des droits de l’enfant en danger, victime ou témoin et des droits de l’enfant accomplis avec la loi, conformément aux engagements internationaux de la Côte d’Ivoire et aux directives internationales.
Car, selon les intervenants dont Mme Konan Laurence, sous-directeur de la prévention de la délinquance juvénile, représentant Mme le Directeur de la DPJEJ, la Côte d’Ivoire ne dispose pas jusque-là d’une politique nationale cohérente de protection des enfants et des jeunes en situation de justice.
C’est donc pour pallier cette insuffisance que le ministère de la justice a initié ce processus d’élaboration d’une politique nationale de protection judiciaire de l’enfance et de la jeunesse, pour assurer à tout enfant comme l’a indiqué la représentante de l’UNICEF, Thérèse Manzan, un accès équitable à la justice, avec la possibilité de bénéficier des garanties au même titre que des personnes majeures ayant affaire à la justice.
Avec toutefois, des procédures adaptées à leur âge et à leurs besoins spécifiques, conformément aux instruments juridiques internationaux et autres conventions ratifiés par la Côte d’Ivoire, favorisant ainsi une justice réparatrice pour laquelle, la privation des libertés vis-à-vis des mineurs doit être une mesure exceptionnelle et de dernier recours.
Les participants qui ont reçu les encouragements du substitut général près la cour d’Appel, Dadi Séraphin, représentant le ministre de la Justice et du préfet de région, en faveur d’une meilleure protection des enfants, achèveront leurs travaux en ateliers jeudi, autour d’une dizaine de thématiques dont : la prise en charge de l’enfant en danger, enfant victime, enfant témoin, les alternatives à la privation de liberté et la réparation, la prise en charge des mineurs sous mandat de dépôt et condamnés, le droit à l’éducation et à la formation socioprofessionnelle des enfants en contact avec le système judiciaire etc.
yy/akn/ask
Cet atelier est organisé par le ministère de la Justice, des Droits de l’Homme et des Libertés Publiques, à travers sa Direction centrale chargée des questions des mineurs et la Direction de la protection judiciaire de l’Enfance et de la jeunesse (DPJEJ), avec l’appui technique et financier du Fonds des nations unies pour l’enfance (UNICEF).
Il entend fédérer les intelligences des acteurs du secteur, pour aboutir à un document qui reflète globalement les réalités ivoiriennes en la matière, après l’atelier tenu du 19 au 21 mars 2013 à Abidjan.
De sorte à donner l’orientation, comme l’a souligné la consultante de l’UNICEF, Florence Nda-Konan, vers laquelle la Côte d’Ivoire veut se tourner pour une justice protectrice des droits de l’enfant en danger, victime ou témoin et des droits de l’enfant accomplis avec la loi, conformément aux engagements internationaux de la Côte d’Ivoire et aux directives internationales.
Car, selon les intervenants dont Mme Konan Laurence, sous-directeur de la prévention de la délinquance juvénile, représentant Mme le Directeur de la DPJEJ, la Côte d’Ivoire ne dispose pas jusque-là d’une politique nationale cohérente de protection des enfants et des jeunes en situation de justice.
C’est donc pour pallier cette insuffisance que le ministère de la justice a initié ce processus d’élaboration d’une politique nationale de protection judiciaire de l’enfance et de la jeunesse, pour assurer à tout enfant comme l’a indiqué la représentante de l’UNICEF, Thérèse Manzan, un accès équitable à la justice, avec la possibilité de bénéficier des garanties au même titre que des personnes majeures ayant affaire à la justice.
Avec toutefois, des procédures adaptées à leur âge et à leurs besoins spécifiques, conformément aux instruments juridiques internationaux et autres conventions ratifiés par la Côte d’Ivoire, favorisant ainsi une justice réparatrice pour laquelle, la privation des libertés vis-à-vis des mineurs doit être une mesure exceptionnelle et de dernier recours.
Les participants qui ont reçu les encouragements du substitut général près la cour d’Appel, Dadi Séraphin, représentant le ministre de la Justice et du préfet de région, en faveur d’une meilleure protection des enfants, achèveront leurs travaux en ateliers jeudi, autour d’une dizaine de thématiques dont : la prise en charge de l’enfant en danger, enfant victime, enfant témoin, les alternatives à la privation de liberté et la réparation, la prise en charge des mineurs sous mandat de dépôt et condamnés, le droit à l’éducation et à la formation socioprofessionnelle des enfants en contact avec le système judiciaire etc.
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