Abidjan - Le gouvernement fédéral d’Allemagne va créer des laboratoires et renforcer les capacités d’experts ivoiriens afin que "ce pays voisin du Libéria et de la Guinée soit le mieux préparé possible à faire face à l’Ebola ou à l’apparition d’une maladie analogue", annonce, mardi, un communiqué de la représentation diplomatique.
Ces activités se déroulent dans le cadre du programme allemand de biosécurité, une initiative du ministère fédéral des Affaires étrangères destinée à renforcer la sûreté biologique à l’échelle mondiale, précise le document.
L’Institut Robert Koch contribuera ainsi à renforcer les capacités de détection en laboratoire du virus Ebola tout en renforçant son soutien aux pays non contaminés, à travers la mise en place d’un cordon sanitaire.
Il est prévu à, ce titre, de faire suivre à une soixantaine d’experts du personnel de laboratoire ivoirien une formation ciblée en diagnostic du virus Ebola au Centre hospitalier universitaire de Bouaké.
Cette formation sera dispensée dans un laboratoire fixe financé par l’Allemagne au centre hospitalier universitaire de Bouaké et à l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire.
Des composantes de laboratoires mobiles ont été acquises au profit des experts ivoiriens qui les utiliseront sur le terrain, une fois leur formation terminée, pour des diagnostics sûrs et fiables du virus.
Le virus Ebola qui a fait plus 10.000 morts, n’a malheureusement toujours pas entièrement disparu d’Afrique de l’Ouest. L’Allemagne aide à éradiquer la maladie.
Ces derniers mois, plusieurs instituts de recherche allemands ont envoyé des experts dans la région affectée ; leur but étant d’aider à combattre le virus.
Ce programme, financé depuis 2013, à hauteur de 15,720 milliards de FCFA par le ministère des Affaires étrangères expire en 2016.
Il vise à renforcer la sûreté et la sécurité biologiques et comprend 18 projets réalisés dans plus de 20 pays, principalement en Afrique, Asie et Amérique latine.
L’Institut Robert Koch, l’Institut Bernhard Nocht, l’Institut Friedrich Loeffler, l’Institut de microbiologie de la Bundeswehr et la GIZ sont chargés de l’exécution des projets liés à l’information, à la sensibilisation aux risques biologiques à l’amélioration de la sécurité en laboratoire.
Ce programme concerne enfin la mise en réseau des acteurs de santé publique nationaux et internationaux, la détection et le diagnostic de maladies extrêmement dangereuses et la surveillance des maladies.
Selon l'ambassade allemande, des cas suspects nécessitant un examen approfondi par l’IPCI auraient été signalés au CHU de Bouaké.
aaa/akn/ask
Ces activités se déroulent dans le cadre du programme allemand de biosécurité, une initiative du ministère fédéral des Affaires étrangères destinée à renforcer la sûreté biologique à l’échelle mondiale, précise le document.
L’Institut Robert Koch contribuera ainsi à renforcer les capacités de détection en laboratoire du virus Ebola tout en renforçant son soutien aux pays non contaminés, à travers la mise en place d’un cordon sanitaire.
Il est prévu à, ce titre, de faire suivre à une soixantaine d’experts du personnel de laboratoire ivoirien une formation ciblée en diagnostic du virus Ebola au Centre hospitalier universitaire de Bouaké.
Cette formation sera dispensée dans un laboratoire fixe financé par l’Allemagne au centre hospitalier universitaire de Bouaké et à l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire.
Des composantes de laboratoires mobiles ont été acquises au profit des experts ivoiriens qui les utiliseront sur le terrain, une fois leur formation terminée, pour des diagnostics sûrs et fiables du virus.
Le virus Ebola qui a fait plus 10.000 morts, n’a malheureusement toujours pas entièrement disparu d’Afrique de l’Ouest. L’Allemagne aide à éradiquer la maladie.
Ces derniers mois, plusieurs instituts de recherche allemands ont envoyé des experts dans la région affectée ; leur but étant d’aider à combattre le virus.
Ce programme, financé depuis 2013, à hauteur de 15,720 milliards de FCFA par le ministère des Affaires étrangères expire en 2016.
Il vise à renforcer la sûreté et la sécurité biologiques et comprend 18 projets réalisés dans plus de 20 pays, principalement en Afrique, Asie et Amérique latine.
L’Institut Robert Koch, l’Institut Bernhard Nocht, l’Institut Friedrich Loeffler, l’Institut de microbiologie de la Bundeswehr et la GIZ sont chargés de l’exécution des projets liés à l’information, à la sensibilisation aux risques biologiques à l’amélioration de la sécurité en laboratoire.
Ce programme concerne enfin la mise en réseau des acteurs de santé publique nationaux et internationaux, la détection et le diagnostic de maladies extrêmement dangereuses et la surveillance des maladies.
Selon l'ambassade allemande, des cas suspects nécessitant un examen approfondi par l’IPCI auraient été signalés au CHU de Bouaké.
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