Abidjan - La firme pétrolière italienne, ENI, envisage l’ouverture de ses services énergétiques, notamment de gaz, au marché africain, annonce son administrateur délégué, Claudio Descalzi, qui s’en est fait l’écho, jeudi, lors de la conférence annuelle de Houston, IHS CERA Week, réunissant les plus représentants du monde de l’énergie, indiquant, à ce propos, que l’Union Européenne joue un rôle capital dans le développement du marché du gaz africain.
« L’Afrique peut jouer un rôle-clé pour les fournitures européennes de gaz ; l’Afrique représente une grande opportunité, parce qu’il y a une importante complémentarité avec l’Europe, on peut donc travailler ensemble et on doit investir dans les infrastructures en Afrique ; on doit coopérer avec l’Afrique pour créer un environnement de paix et sécurité », a souligné, en substance, M. Descalzi, estimant que « la question relève du politique, et ne peut être laissée aux seuls entreprises du secteur énergétique ou au marché ».
Il a fait savoir que « l’Europe devrait augmenter la connectivité avec les pays de l’Afrique du Sud, parce que «l’Afrique du Nord est déjà connectée », et que son groupe « doit coopérer avec l’Afrique Sub-saharienne ». « L’Afrique deviendra une source d'approvisionnement pour le monde, et pour elle-même, a-t-il soutenu, plaidant en faveur de l’élargissement de la coopération avec l’ensemble du continent noir.
D’après les projections des services de la conjoncture et des études économiques de la firme, l’extraction du gaz naturel, à bas coût, au Mozambique permettra à Eni de produire du gaz naturel liquéfié (GNL) dans le pays à conditions compétitives. Dans cette perspective, selon M. Descalzi, les études indiquent que les infrastructures de production du GNL seront opérationnelles au Mozambique en 2020, et que la décision finale d’investissement, elle, sera prise avant fin 2015.
« Le Mozambique est un pays très intéressant, parce que l’extraction du gaz et du pétrole n’est pas trop chère ; elle est rapide et donc elle peut être très compétitive sur le marché », a-t-il révélé, dans une approche comparative du marché ailleurs.
ENI, holding énergétique internationale opérant dans les secteurs du pétrole et du gaz, de la production et vente de l'électricité, de la pétrochimie, la construction de services et l'ingénierie pétroliers, est présente dans 85 pays dans le monde, avec 82 300 employés. Sur le continent africain, la firme s’est signalée depuis 1954, par ses opérations en Egypte.
A ce jour, l’Afrique lui fournit plus de la moitié de la production totale de pétrole et de gaz naturel, et en fait l'entreprise opérateur leader international sur le continent. Grâce aux récentes campagnes d'exploration, Eni a d'importantes perspectives de croissance en Afrique avec ses découvertes en Angola, Congo, Gabon, Ghana et Mozambique.
nf/ask
« L’Afrique peut jouer un rôle-clé pour les fournitures européennes de gaz ; l’Afrique représente une grande opportunité, parce qu’il y a une importante complémentarité avec l’Europe, on peut donc travailler ensemble et on doit investir dans les infrastructures en Afrique ; on doit coopérer avec l’Afrique pour créer un environnement de paix et sécurité », a souligné, en substance, M. Descalzi, estimant que « la question relève du politique, et ne peut être laissée aux seuls entreprises du secteur énergétique ou au marché ».
Il a fait savoir que « l’Europe devrait augmenter la connectivité avec les pays de l’Afrique du Sud, parce que «l’Afrique du Nord est déjà connectée », et que son groupe « doit coopérer avec l’Afrique Sub-saharienne ». « L’Afrique deviendra une source d'approvisionnement pour le monde, et pour elle-même, a-t-il soutenu, plaidant en faveur de l’élargissement de la coopération avec l’ensemble du continent noir.
D’après les projections des services de la conjoncture et des études économiques de la firme, l’extraction du gaz naturel, à bas coût, au Mozambique permettra à Eni de produire du gaz naturel liquéfié (GNL) dans le pays à conditions compétitives. Dans cette perspective, selon M. Descalzi, les études indiquent que les infrastructures de production du GNL seront opérationnelles au Mozambique en 2020, et que la décision finale d’investissement, elle, sera prise avant fin 2015.
« Le Mozambique est un pays très intéressant, parce que l’extraction du gaz et du pétrole n’est pas trop chère ; elle est rapide et donc elle peut être très compétitive sur le marché », a-t-il révélé, dans une approche comparative du marché ailleurs.
ENI, holding énergétique internationale opérant dans les secteurs du pétrole et du gaz, de la production et vente de l'électricité, de la pétrochimie, la construction de services et l'ingénierie pétroliers, est présente dans 85 pays dans le monde, avec 82 300 employés. Sur le continent africain, la firme s’est signalée depuis 1954, par ses opérations en Egypte.
A ce jour, l’Afrique lui fournit plus de la moitié de la production totale de pétrole et de gaz naturel, et en fait l'entreprise opérateur leader international sur le continent. Grâce aux récentes campagnes d'exploration, Eni a d'importantes perspectives de croissance en Afrique avec ses découvertes en Angola, Congo, Gabon, Ghana et Mozambique.
nf/ask