« L’Etat et le secteur privé en marche vers l’émergence ». C’est sous ce thème qu’a eu lieu la première édition de la Journée nationale du partenariat (JNP) Etat- secteur privé le lundi 27 avril 2015 dans un hôtel à Cocody. Albert Mabri Toikeusse, ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement qui représentait le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, parrain de la cérémonie, a situé les enjeux de la journée à travers le thème arrêté. « Il s’agit d’œuvrer au dynamisme du secteur privé pour répondre au défi de la diversification de notre économie et accroître ainsi sa capacité de création de richesse et d’emplois. Ainsi, dans le cheminement vers l’émergence, le secteur privé apparaît comme le principal partenaire de l’action du gouvernement. En ce sens, le thème de la journée est très évocateur. Le premier symbole de ce partenariat est la contribution immédiate de 60% attendue du secteur privé pour le financement du Plan national de développement (PND) 2012-2015. Ses réalisations au niveau de ce plan vont bien au-delà des prévisions, avec une contribution effective de 62% des investissements venant du secteur privé en 2013. Notre ambition est d’atteindre 65% en 2015 et 70% en 2020 dans le cadre du nouveau plan en élaboration que nous ferons en partenariat avec le secteur privé », a-t-il indiqué après avoir insisté sur l’ambition du Président de la République, Alassane Ouattara, de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020. Auparavant, Mariam Fadiga Fofana, secrétaire exécutif du Comité de concertation Etat-secteur privé (CCESP), initiatrice de la journée, a noté que les divergences entre l’Etat et le secteur privé ne sont qu’apparentes. Car, selon elle, à y regarder de plus près, tous les deux partagent les mêmes préoccupations. Elle a ajouté que par cette union entre l’Etat et le secteur privé à travers cette première JNP, des bases doivent être jetées pour une stratégie nationale de concertation fédérant toutes les énergies. Quant à Jean Kacou Diagou, le président du Patronat ivoirien, il a estimé qu’il reste encore beaucoup à faire, malgré la satisfaction du secteur privé pour ce cadre mis en place.
A.A
A.A