Korhogo – Le Technico-commercial de la société Sémivoire à Korhogo, Koné Namogo, a affirmé que la culture de l’oignon est interdite pour des raisons traditionnelles et mystiques dans certains villages du département de Korhogo.
"Compte tenu de certaines croyances traditionnelles, l’oignon est jusque-là interdit dans certains villages et les femmes qui produisent l’oignon, rencontrent des difficultés avec leurs maris et les gestionnaires de terre", a révélé Koné Namogo à la presse, lors de la journée des intrants de l’oignon tenue à Korhogo.
Il a justifié son assertion par le fait les villageois utilisent comme alibi, "les génies (qui) ne veulent pas d’oignon sur leur terre et s’il s’avère qu’on autorise la production d’oignon, il y aura beaucoup de malheur".
Cependant, le techno-commercial précise que dans la sous-préfecture Tioro, après avoir eu des négociations avec les chefs de terre et les hommes pour savoir pourquoi l’on défend la culture d’oignon alors qu’auparavant cette culture était autorisée, ceux –ci ont avoué avoir suspendu pour éviter l’indépendance financière de leurs épouses, surtout qu’avec leur autonomie, ils n’ont plus d’emprise sur elles.
Même constat chez la présidente de l'Interprofession de l'oignon en Côte d'Ivoire, Mme Djè Bi, qui a indiqué que des personnes mettent l'oignon dans leur maison uniquement pour chasser les sorciers.
La zone de culture historique de l’oignon est le département de Korhogo qui permet à la Côte d’ivoire de produire seulement 5% de sa consommation.
L’introduction de l’oignon pluvial, la production à l’hectare va accroître de 25 à 30 T, selon les spécialistes de la filière qui font savoir qu’en contre- saison, la production de cette autre variété est de 35 à 40 T à l’hectare.
Le prix du kilogramme d’oignon à Korhogo varie de 200 à 300 FCFA alors qu’en période pénurie, il est de 800 FCFA, a-t-on constaté.
La journée des intrants de l’oignon organisée par l’Interprofession de l’oignon en Côte d’Ivoire (IOCI), en collaboration avec ProFIAB Nord, visait à présenter des intrants en vue d’accroître la productivité, développer la qualité, étendre la production sur l’ensemble du territoire national, augmenter la production nationale, mettre en place une politique nationale pour améliorer les revenus des producteurs.
Le cycle de production de l’oignon est de trois à quatre mois, en fonction de la variété de la semence, souligne-t-on.
(AIP)
Apk/kp
"Compte tenu de certaines croyances traditionnelles, l’oignon est jusque-là interdit dans certains villages et les femmes qui produisent l’oignon, rencontrent des difficultés avec leurs maris et les gestionnaires de terre", a révélé Koné Namogo à la presse, lors de la journée des intrants de l’oignon tenue à Korhogo.
Il a justifié son assertion par le fait les villageois utilisent comme alibi, "les génies (qui) ne veulent pas d’oignon sur leur terre et s’il s’avère qu’on autorise la production d’oignon, il y aura beaucoup de malheur".
Cependant, le techno-commercial précise que dans la sous-préfecture Tioro, après avoir eu des négociations avec les chefs de terre et les hommes pour savoir pourquoi l’on défend la culture d’oignon alors qu’auparavant cette culture était autorisée, ceux –ci ont avoué avoir suspendu pour éviter l’indépendance financière de leurs épouses, surtout qu’avec leur autonomie, ils n’ont plus d’emprise sur elles.
Même constat chez la présidente de l'Interprofession de l'oignon en Côte d'Ivoire, Mme Djè Bi, qui a indiqué que des personnes mettent l'oignon dans leur maison uniquement pour chasser les sorciers.
La zone de culture historique de l’oignon est le département de Korhogo qui permet à la Côte d’ivoire de produire seulement 5% de sa consommation.
L’introduction de l’oignon pluvial, la production à l’hectare va accroître de 25 à 30 T, selon les spécialistes de la filière qui font savoir qu’en contre- saison, la production de cette autre variété est de 35 à 40 T à l’hectare.
Le prix du kilogramme d’oignon à Korhogo varie de 200 à 300 FCFA alors qu’en période pénurie, il est de 800 FCFA, a-t-on constaté.
La journée des intrants de l’oignon organisée par l’Interprofession de l’oignon en Côte d’Ivoire (IOCI), en collaboration avec ProFIAB Nord, visait à présenter des intrants en vue d’accroître la productivité, développer la qualité, étendre la production sur l’ensemble du territoire national, augmenter la production nationale, mettre en place une politique nationale pour améliorer les revenus des producteurs.
Le cycle de production de l’oignon est de trois à quatre mois, en fonction de la variété de la semence, souligne-t-on.
(AIP)
Apk/kp
