Dr Raymonde Goudou Coffie, ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, a appelé, le 29 avril, à l’hôtel Tiama d’Abidjan-Plateau à la mobilisation de tous afin que jamais plus, une femme ne meurt en donnant la vie. C’était à l’occasion de la Journée d’actions de plaidoyer en faveur de la santé maternelle et infantile en Côte d’Ivoire. Le ministère de la Santé bénéficie de l’appui technique et financier de la JHPIEGO, une organisation américaine à but non lucratif, affiliée à l’université Johns Hopkins. Cette organisation collabore avec les ministères de la Santé pour renforcer leurs capacités à livrer des services par le biais de plaidoyer.
Inscrite sous le thème : « Action sur la santé maternelle et néonatale en Côte d’Ivoire », cette Journée a pour objectif d’identifier les actions à haut impact, mobiliser plus de ressources pour booster les actions prioritaires, sensibiliser toutes les parties prenantes sur l’ampleur de la mortalité maternelle et infantile en Côte d’Ivoire et sur l’intérêt d’une synergie des interventions.
Selon des statistiques du ministère de la Santé, la mortalité maternelle était de 614 en 2012 pour 100 000 naissances vivantes. Celles des nouveau-nés étaient de 38 pour 1000 en 2012. Et la mortalité infanto-juvénile touchait 108 pour 1000 en 2012. Ces mortalités sont dues, entre autres, aux hémorragies, aux complications des avortements, aux infections postpartum.
Au regard de la gravité de cette situation, Mme le ministre Goudou Coffie, a souligné qu’« il faut améliorer intensivement la prise de conscience des populations, surtout de la femme enceinte, et l’engagement des décideurs pour la promotion de la santé à moindre risque ».
Car, a-t-elle déploré, « il y a une rupture de confiance entre la population et les agents de santé », avant d’interpeler ceux-ci à abandonner les mauvaises pratiques et à travailler à resserrer les liens ».
Elle a également exprimé la gratitude du Gouvernement à l’endroit de la JHPIEGO dont elle a dit « attendre beaucoup afin de capitaliser les acquis ».
Répondant au cri de cœur de Mme le ministre, Dr Mame Awa Touré, directeur pays JHPIEGO, a relevé que « la qualité des prestations et la faible disponibilité des ressources financières sont des causes de la mortalité maternelle et infantile ».
Mais elle a assuré de « la disponibilité et de l’engagement de sa structure à accompagner l’Etat ivoirien dans ce combat ».
Inscrite sous le thème : « Action sur la santé maternelle et néonatale en Côte d’Ivoire », cette Journée a pour objectif d’identifier les actions à haut impact, mobiliser plus de ressources pour booster les actions prioritaires, sensibiliser toutes les parties prenantes sur l’ampleur de la mortalité maternelle et infantile en Côte d’Ivoire et sur l’intérêt d’une synergie des interventions.
Selon des statistiques du ministère de la Santé, la mortalité maternelle était de 614 en 2012 pour 100 000 naissances vivantes. Celles des nouveau-nés étaient de 38 pour 1000 en 2012. Et la mortalité infanto-juvénile touchait 108 pour 1000 en 2012. Ces mortalités sont dues, entre autres, aux hémorragies, aux complications des avortements, aux infections postpartum.
Au regard de la gravité de cette situation, Mme le ministre Goudou Coffie, a souligné qu’« il faut améliorer intensivement la prise de conscience des populations, surtout de la femme enceinte, et l’engagement des décideurs pour la promotion de la santé à moindre risque ».
Car, a-t-elle déploré, « il y a une rupture de confiance entre la population et les agents de santé », avant d’interpeler ceux-ci à abandonner les mauvaises pratiques et à travailler à resserrer les liens ».
Elle a également exprimé la gratitude du Gouvernement à l’endroit de la JHPIEGO dont elle a dit « attendre beaucoup afin de capitaliser les acquis ».
Répondant au cri de cœur de Mme le ministre, Dr Mame Awa Touré, directeur pays JHPIEGO, a relevé que « la qualité des prestations et la faible disponibilité des ressources financières sont des causes de la mortalité maternelle et infantile ».
Mais elle a assuré de « la disponibilité et de l’engagement de sa structure à accompagner l’Etat ivoirien dans ce combat ».