Abidjan - En marge vendredi de la célébration officielle de la fête du travail sur l’esplanade du palais de la présidence de la République à Abidjan, des syndicalistes venus prendre part à cet évènement, se sont prononcé sur l’adresse du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, qu’ils ont pour la plupart jugé "apaisement".
Selon le secrétaire général de la centrale syndicale Dignité, Elie Boga Dago, le chef de l’Etat a prononcé un discours allant dans le sens de l’apaisement mais sans toute fois élucider toutes les préoccupations.
"Sur le champ le président a eu à réagir sur des questions, je crois que c’est un discours d’apaisement en ce qui concerne les travailleurs et surtout en ce qui concerne les enseignants. Je pense que c’est déjà pas mal mais ce que nous disons au président c’est de traiter les problèmes à fond, notamment la question du non paiement des arriérés de salaires des enseignants qui est un problème qui revient à tout moment", a-t-il indiqué.
"Nous invitons le président et son gouvernement à ouvrir des négociations ne serait ce que sur ces points là, de liquidation du stock des arriérés de salaires. En ce qui concerne le déblocage, la seule chose qu’on attendait de lui, il a fait et on lui dit vraiment merci", a renchéri Elie Boga Dago.
Dans la même veine, un syndiqué de la centrale syndicale Humanisme, Tidiane Gbané, ne dira pas le contraire. "Je pense que c’est un discours apaisant, il y avait des attentes et il ya en a qui ont été satisfaites immédiatement, il y en a qui reste à être travailler par les ministères techniques donc nous nous inscrivons dans le dialogue sociale et nous pensons qu’à la lumière de ce que le président a dit, on va travailler sereinement avec les ministres pour trouver solutions aux autres problèmes posés", a fait savoir M. Gbané.
Poursuivant, il a félicité le chef de l’Etat pour sa volonté de reverser le salaire des enseignants qui ont subi une ponction du fait de la grève. "Cela devrait apaiser, logiquement chaque fois qu’on a subi des ponctions cela a été reversé après qu’on est repris l’école. Je pense que dans ce qui a été dit c’est positif et on va sereinement analyser la situation dans les différentes bases et je pense qu’on devrait aller dans le sens de l’apaisement de sorte à faciliter le reversement", a-t-il signifié.
Pour la secrétaire générale des enseignantes de maternelle publique de Côte d’Ivoire, Mme Allangba Akissi Amélie, les efforts du chef de l’Etat sont a salué.
"Le président a fait véritablement des efforts pour pouvoir trouver un brin de satisfaction pour les travailleurs de Côte d’Ivoire surtout nous enseignants et je pense que cela nous va droit au cœur mais on attend encore que véritablement il se penche sur d’autres questions dont il n’a pas fait cas, par exemple le stock des arriérés et la bonification indiciaire. On espère qu’il ya aura un aboutissement heureux", a indiqué Mme Allangba.
N’Guessan Konan Jean-Baptiste de la FESACI, a pour sa part indiqué être resté sur sa faim quant au discours du chef de l’Etat qui selon lui, a fait la part belle à l’administration publique.
"Le président se penche véritablement sur les problèmes des ivoiriens, mais personnellement j’ai un pincement au cœur car j’ai, l’impression d’avoir été oublié. Car le président ne s’est pas penché sur les travailleurs du privé. Lors de son discours on a plutôt senti que c’était les travailleurs de la fonction publique qui ont été satisfaits", a déclaré M. N’Guessan.
Le président ivoirien a pour la première fois depuis son accession à la magistrature suprême, présidé la célébration officielle de la fête du travail.
(AIP)
gak/tm
Selon le secrétaire général de la centrale syndicale Dignité, Elie Boga Dago, le chef de l’Etat a prononcé un discours allant dans le sens de l’apaisement mais sans toute fois élucider toutes les préoccupations.
"Sur le champ le président a eu à réagir sur des questions, je crois que c’est un discours d’apaisement en ce qui concerne les travailleurs et surtout en ce qui concerne les enseignants. Je pense que c’est déjà pas mal mais ce que nous disons au président c’est de traiter les problèmes à fond, notamment la question du non paiement des arriérés de salaires des enseignants qui est un problème qui revient à tout moment", a-t-il indiqué.
"Nous invitons le président et son gouvernement à ouvrir des négociations ne serait ce que sur ces points là, de liquidation du stock des arriérés de salaires. En ce qui concerne le déblocage, la seule chose qu’on attendait de lui, il a fait et on lui dit vraiment merci", a renchéri Elie Boga Dago.
Dans la même veine, un syndiqué de la centrale syndicale Humanisme, Tidiane Gbané, ne dira pas le contraire. "Je pense que c’est un discours apaisant, il y avait des attentes et il ya en a qui ont été satisfaites immédiatement, il y en a qui reste à être travailler par les ministères techniques donc nous nous inscrivons dans le dialogue sociale et nous pensons qu’à la lumière de ce que le président a dit, on va travailler sereinement avec les ministres pour trouver solutions aux autres problèmes posés", a fait savoir M. Gbané.
Poursuivant, il a félicité le chef de l’Etat pour sa volonté de reverser le salaire des enseignants qui ont subi une ponction du fait de la grève. "Cela devrait apaiser, logiquement chaque fois qu’on a subi des ponctions cela a été reversé après qu’on est repris l’école. Je pense que dans ce qui a été dit c’est positif et on va sereinement analyser la situation dans les différentes bases et je pense qu’on devrait aller dans le sens de l’apaisement de sorte à faciliter le reversement", a-t-il signifié.
Pour la secrétaire générale des enseignantes de maternelle publique de Côte d’Ivoire, Mme Allangba Akissi Amélie, les efforts du chef de l’Etat sont a salué.
"Le président a fait véritablement des efforts pour pouvoir trouver un brin de satisfaction pour les travailleurs de Côte d’Ivoire surtout nous enseignants et je pense que cela nous va droit au cœur mais on attend encore que véritablement il se penche sur d’autres questions dont il n’a pas fait cas, par exemple le stock des arriérés et la bonification indiciaire. On espère qu’il ya aura un aboutissement heureux", a indiqué Mme Allangba.
N’Guessan Konan Jean-Baptiste de la FESACI, a pour sa part indiqué être resté sur sa faim quant au discours du chef de l’Etat qui selon lui, a fait la part belle à l’administration publique.
"Le président se penche véritablement sur les problèmes des ivoiriens, mais personnellement j’ai un pincement au cœur car j’ai, l’impression d’avoir été oublié. Car le président ne s’est pas penché sur les travailleurs du privé. Lors de son discours on a plutôt senti que c’était les travailleurs de la fonction publique qui ont été satisfaits", a déclaré M. N’Guessan.
Le président ivoirien a pour la première fois depuis son accession à la magistrature suprême, présidé la célébration officielle de la fête du travail.
(AIP)
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