Abidjan – Dans un communiqué de presse publié vendredi, à deux jours de la célébration de la Journée mondial de la liberté de la presse, la Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Michaëlle Jean, réitère son appel au strict respect de ce pilier essentiel de la vie démocratique.
« Alors que nous célébrons la Journée mondiale de la liberté de la presse, quelques mois à peine après l’attentat contre Charlie Hedbo, il est important de rappeler que dans une démocratie, seuls des journalistes libres, professionnels, travaillant en toute sécurité, peuvent exercer leur métier et informer le public de manière objective », écrit la Secrétaire générale de la Francophonie.
Michaëlle Jean note avec préoccupation un net recul de la liberté de la presse dans certaines parties du monde et, notamment, dans l’espace francophone, où se tiennent en 2015 et 2016 des élections présidentielles majeures et où les journalistes rencontrent de plus en plus de difficultés à exercer librement leur métier.
Constatant que la liberté de la presse reste trop souvent entravée durant les consultations électorales, elle rappelle qu’une élection démocratique ne se limite pas uniquement au vote.
« Elle dépend en grande partie des informations dont disposent les électeurs sur toutes les questions liées au processus lui-même et sur les programmes proposés par les différents candidats. Seule une presse libre peut pleinement assurer cette responsabilité », poursuit Michaëlle Jean.
La Secrétaire générale souligne l’urgente nécessité d’engager un débat de fond sur les délits de presse qui sont encore aujourd’hui passibles de peines de prison dans nombre d’Etats membres de l’OIF.
Au Sommet de Kinshasa d’octobre 2012 comme lors de leur dernière rencontre à Dakar en novembre 2014, les Etats et gouvernements de l’Organisation internationale de la Francophonie se sont engagés à veiller au respect de la liberté de la presse, à assurer les conditions d’exercice de cette liberté et une véritable protection des journalistes et des autres professionnels des médias dans l’exercice de leurs métiers, rappelle-t-on.
(AIP)
cmas
« Alors que nous célébrons la Journée mondiale de la liberté de la presse, quelques mois à peine après l’attentat contre Charlie Hedbo, il est important de rappeler que dans une démocratie, seuls des journalistes libres, professionnels, travaillant en toute sécurité, peuvent exercer leur métier et informer le public de manière objective », écrit la Secrétaire générale de la Francophonie.
Michaëlle Jean note avec préoccupation un net recul de la liberté de la presse dans certaines parties du monde et, notamment, dans l’espace francophone, où se tiennent en 2015 et 2016 des élections présidentielles majeures et où les journalistes rencontrent de plus en plus de difficultés à exercer librement leur métier.
Constatant que la liberté de la presse reste trop souvent entravée durant les consultations électorales, elle rappelle qu’une élection démocratique ne se limite pas uniquement au vote.
« Elle dépend en grande partie des informations dont disposent les électeurs sur toutes les questions liées au processus lui-même et sur les programmes proposés par les différents candidats. Seule une presse libre peut pleinement assurer cette responsabilité », poursuit Michaëlle Jean.
La Secrétaire générale souligne l’urgente nécessité d’engager un débat de fond sur les délits de presse qui sont encore aujourd’hui passibles de peines de prison dans nombre d’Etats membres de l’OIF.
Au Sommet de Kinshasa d’octobre 2012 comme lors de leur dernière rencontre à Dakar en novembre 2014, les Etats et gouvernements de l’Organisation internationale de la Francophonie se sont engagés à veiller au respect de la liberté de la presse, à assurer les conditions d’exercice de cette liberté et une véritable protection des journalistes et des autres professionnels des médias dans l’exercice de leurs métiers, rappelle-t-on.
(AIP)
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