Abidjan - Le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé jeudi à Abidjan l’évacuation prochaine de ses compatriotes vivants en Libye, où, selon lui, l’insécurité croissante pousse de jeunes migrants à tenter la traversée de la Méditerranée pour gagner l’Europe.
"J’ai demandé au ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur de prendre des dispositions (...) pour évacuer les Ivoiriens se trouvant en situation de détresse dans ce pays en proie à des tensions", a affirmé M. Ouattara, sans donner le nombre d’Ivoiriens concernés ni la date de début des opérations.
Le chef de l’Etat ivoirien, qui s’exprimait lors d’un Forum de deux jours "sur la diaspora ivoirienne", s’est dit "peiné de voir des milliers de jeunes migrants, dont beaucoup d’Africains, périr en Méditerranée".
"Aucun Ivoirien n’a aujourd’hui de raison de risquer sa vie en tentant la traversée clandestine de la Méditerranée", a-t-il souligné devant 300 participants, issus de la diaspora ivoirienne forte "d’un million de personnes" (environ 5% de la population totale de la Côte d’Ivoire).
Depuis la fin de la révolte qui a renversé en 2011 le régime de Mouammar Kadhafi, la Libye est morcelée et sous la coupe de milices rivales formées surtout d’anciens rebelles.
Les combats entre milices rivales, qui ont fait des milliers de morts, et l’insécurité engendrée ont eu aussi pour conséquence de pousser de plus en plus d’immigrés, souvent présents depuis des années, à tenter la traversée de la Méditerranée vers l’Europe.
Les passeurs, qui s’enrichissent grâce au chaos libyen, ont été dénoncés à la suite d’une série de naufrages en Méditerranée, dans lesquels plus de 1.200 personnes ont péri en avril.
ck/jpc
"J’ai demandé au ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur de prendre des dispositions (...) pour évacuer les Ivoiriens se trouvant en situation de détresse dans ce pays en proie à des tensions", a affirmé M. Ouattara, sans donner le nombre d’Ivoiriens concernés ni la date de début des opérations.
Le chef de l’Etat ivoirien, qui s’exprimait lors d’un Forum de deux jours "sur la diaspora ivoirienne", s’est dit "peiné de voir des milliers de jeunes migrants, dont beaucoup d’Africains, périr en Méditerranée".
"Aucun Ivoirien n’a aujourd’hui de raison de risquer sa vie en tentant la traversée clandestine de la Méditerranée", a-t-il souligné devant 300 participants, issus de la diaspora ivoirienne forte "d’un million de personnes" (environ 5% de la population totale de la Côte d’Ivoire).
Depuis la fin de la révolte qui a renversé en 2011 le régime de Mouammar Kadhafi, la Libye est morcelée et sous la coupe de milices rivales formées surtout d’anciens rebelles.
Les combats entre milices rivales, qui ont fait des milliers de morts, et l’insécurité engendrée ont eu aussi pour conséquence de pousser de plus en plus d’immigrés, souvent présents depuis des années, à tenter la traversée de la Méditerranée vers l’Europe.
Les passeurs, qui s’enrichissent grâce au chaos libyen, ont été dénoncés à la suite d’une série de naufrages en Méditerranée, dans lesquels plus de 1.200 personnes ont péri en avril.
ck/jpc