Miami - Le général David Petraeus, ancien patron de la CIA reconverti dans un fonds d'investissement, a indiqué vendredi qu'il serait de nouveau prêt à servir son pays s'il y était appelé.
"Il n'y a rien de mieux que de servir une cause qui vous dépasse, pour un gouvernement (...) donc si un jour l'occasion se présente je l'envisagerais certainement", a déclaré le général Petraeus, qui répondait à des questions lors d'un symposium des conseillers du commerce extérieur français organisé à Miami (Floride, sud-est).
"Il n'y a pas de plus grand privilège que celui que j'ai eu (de servir) en tant que soldat puis en tant que patron du renseignement, et dans une certaine mesure maintenant dans le monde des affaires", a-t-il ajouté.
Le général Petraeus, qui a été condamné fin avril à deux ans de prison avec sursis et 100.000 dollars d'amende après avoir reconnu qu'il avait communiqué à sa maîtresse des documents ultra-confidentiels et menti au FBI et à la CIA à ce propos, a en revanche indiqué qu'il excluait catégoriquement de briguer un mandat électoral.
"Ma famille s'y oppose très fortement et franchement mes opinions politiques ne marcheraient pas forcément pour des primaires de l'un de nos deux partis", a-t-il dit, comparant sa position à cet égard à celle de l'ancien maire de New York Michael Bloomberg.
Il a aussi indiqué qu'il s'efforçait de n'exprimer aucune préférence partisane.
"Même avant le faux-pas que j'ai eu, je n'ai jamais envisagé de briguer une élection, j'ai arrêté de voter en 2002 pour essayer d'être vraiment (...) non partisan, j'ai conseillé des dirigeants et des candidats des deux partis, des centristes", a-t-il dit.
Le chef de la prestigieuse agence centrale du renseignement avait démissionné de son poste en novembre 2012 après avoir reconnu entretenir une relation extra-conjugale avec sa biographe, Paula Broadwell.
Il préside depuis juin 2013 le "Global Institute" du fonds d'investissement KKR, qui se consacre à l'étude des tendances géopolitique et macro-économiques.
Interrogé par ailleurs sur les négociations sur le nucléaire iranien, le général Petraeus a estimé à 55% les chances qu'elles aboutissent à un accord, et qu'elles ouvrent la voie à une reprise des exportations de pétrole et de gaz iranien.
Enfin, interrogé sur le rôle des Etats-Unis dans le monde, le général Petraeus a estimé qu'il y avait eu un "retour de balancier" après la période de relatif retrait faisant suite à "nos efforts très très durs, coûteux et frustrants en Irak et en Afghanistan".
"Il est clairement reconnu à Washington que le leadership américain est nécessaire, il doit être fourni, mais il doit être exercé en coalition avec des pays, c'est pourquoi cela a été si encourageant et impressionnant de voir la France" agir contre le groupe de l'Etat islamique, et intervenir au Mali, et en Centrafrique, entre autres, a-t-il souligné.
chr/vog
"Il n'y a rien de mieux que de servir une cause qui vous dépasse, pour un gouvernement (...) donc si un jour l'occasion se présente je l'envisagerais certainement", a déclaré le général Petraeus, qui répondait à des questions lors d'un symposium des conseillers du commerce extérieur français organisé à Miami (Floride, sud-est).
"Il n'y a pas de plus grand privilège que celui que j'ai eu (de servir) en tant que soldat puis en tant que patron du renseignement, et dans une certaine mesure maintenant dans le monde des affaires", a-t-il ajouté.
Le général Petraeus, qui a été condamné fin avril à deux ans de prison avec sursis et 100.000 dollars d'amende après avoir reconnu qu'il avait communiqué à sa maîtresse des documents ultra-confidentiels et menti au FBI et à la CIA à ce propos, a en revanche indiqué qu'il excluait catégoriquement de briguer un mandat électoral.
"Ma famille s'y oppose très fortement et franchement mes opinions politiques ne marcheraient pas forcément pour des primaires de l'un de nos deux partis", a-t-il dit, comparant sa position à cet égard à celle de l'ancien maire de New York Michael Bloomberg.
Il a aussi indiqué qu'il s'efforçait de n'exprimer aucune préférence partisane.
"Même avant le faux-pas que j'ai eu, je n'ai jamais envisagé de briguer une élection, j'ai arrêté de voter en 2002 pour essayer d'être vraiment (...) non partisan, j'ai conseillé des dirigeants et des candidats des deux partis, des centristes", a-t-il dit.
Le chef de la prestigieuse agence centrale du renseignement avait démissionné de son poste en novembre 2012 après avoir reconnu entretenir une relation extra-conjugale avec sa biographe, Paula Broadwell.
Il préside depuis juin 2013 le "Global Institute" du fonds d'investissement KKR, qui se consacre à l'étude des tendances géopolitique et macro-économiques.
Interrogé par ailleurs sur les négociations sur le nucléaire iranien, le général Petraeus a estimé à 55% les chances qu'elles aboutissent à un accord, et qu'elles ouvrent la voie à une reprise des exportations de pétrole et de gaz iranien.
Enfin, interrogé sur le rôle des Etats-Unis dans le monde, le général Petraeus a estimé qu'il y avait eu un "retour de balancier" après la période de relatif retrait faisant suite à "nos efforts très très durs, coûteux et frustrants en Irak et en Afghanistan".
"Il est clairement reconnu à Washington que le leadership américain est nécessaire, il doit être fourni, mais il doit être exercé en coalition avec des pays, c'est pourquoi cela a été si encourageant et impressionnant de voir la France" agir contre le groupe de l'Etat islamique, et intervenir au Mali, et en Centrafrique, entre autres, a-t-il souligné.
chr/vog