Malgré les progrès indéniables accomplis par le Gouvernement, le Conseil de sécurité maintient les mesures d’interdictions des transferts d’armes lourdes en direction de la Côte d’Ivoire jusqu’au 30 avril 2016.
Ci-dessous, l’intervention de l’Ambassadeur Bafétigué OUATTARA, représentant permanent de la Côte d’Ivoire aux Nations unies.
Monsieur le Président du Conseil de Sécurité,
Excellences, Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs,
Tout au long de ces négociations, ma délégation a pu constater la posture empreinte de prudence des membres du Conseil de Sécurité sur la nécessité d’apporter davantage de souplesse au régime de sanctions concernant la Côte d’Ivoire au moment où le pays entame la dernière ligne droite menant vers l’organisation des élections générales de 2015.
Ma délégation voudrais rassurer le Conseil de Sécurité et dire que le Gouvernement ivoirien mettra tout en œuvre pour que les prochaines élections qui seront ouvertes, transparentes et inclusives se tiennent dans un climat apaisé.
- La CEI siège au complet avec tous les partis politiques et poursuit son implantation au niveau locale y compris ici même à New York ;
- La CEI poursuivra la mise à jour des listes électorales ;
- Les partis politiques recevrons un appui financier dans le cadre des campagnes électorales;
- Les FRCI, en étroite collaboration avec l’ONUCI, travaillent à la sécurisation de tout le processus électoral, y compris le volet transfert des procès verbaux ;
Tout en prenant acte de l’adoption de la Résolution 2219 (2015), ma délégation voudrait faire observer qu’elle demeure en de nombreux points, identique à celle adoptée par le même Conseil en 2014 alors qu’il est unanimement admis que des progrès indéniables ont été accomplis sur le terrain par le gouvernement ivoirien.
Monsieur le Président
Ma délégation éprouve donc un sentiment mitigé mais dans une approche constructive, garde l’espoir que ce Conseil puisse, à sa prochaine réunion consacrée aux sanctions concernant la Côte d’Ivoire, parvenir à une évaluation et une décision qui soient réellement à la mesure des efforts des autorités ivoiriennes.
Malgré ce sentiment, ma délégation voudrait se féliciter des progrès notables relevés dans le préambule de la résolution en matière de paix et de sécurité, notamment dans la mise en œuvre de la RSS, du DDR ainsi que les efforts du gouvernement en matière de justice et de réconciliation nationale. S’agissant des processus Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) et Réforme du Secteur de la Sécurité (RSS), Il importe de relever qu’ils ont toujours bénéficié d’une volonté politique affirmée de la part des autorités ivoiriennes et, présentent à ce jour, un taux de mise en œuvre bien supérieur à ce qu’on a pu observer sur le continent jusqu’à présent (78% pour le DDR et 90% pour ce qui concerne les réformes urgentes de la RSS).
Bien entendu, mon Gouvernement conscient que de nombreux défis restent à relever notamment, dans les domaines de la paix, de la sécurité et de la stabilisation, ne ménagera pas ses efforts afin que cette dynamique qui est porteuse d’espérance se ressente dans le quotidien des populations ivoiriennes.
Monsieur le Président
La paix et la sécurité sont une réalité bien visible en Côte d’ Ivoire et les autorités ivoiriennes entendent tout mettre en œuvre afin de pérenniser, dans le respect des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, les acquis de ce climat de paix si indispensable au développement de tout pays.
Je saisis cette opportunité pour réitérer l’engagement du Gouvernement ivoirien à une coopération sincère avec le conseil de sécurité et ses différents mécanismes afin de permettre à la Côte d’Ivoire de relever tous les défis qui se présentent à elle, notamment la protection des populations et le renforcement de la sécurité à nos frontières. Ainsi elle pourra apporter sa contribution aux efforts de sécurisation de la sous région face à la multiplication des menaces terroristes (les mouvements djihadistes au Mali et Boko Haram au Nigéria).
Dans cette optique, il nous faudra continuer le traçage et le marquage de toutes nos armes et autres munitions et surtout insister sans relâche sur la formation et le renforcement des capacités dans le domaine de la gestion et la sécurisation des stocks d’armes et de munitions.
Monsieur le Président
Au regard des remarquables progrès relevés dans le rapport du Groupe d’Experts dans les domaines de la stabilité, de la sécurité, du désarmement, de la collecte et du marquage des armes, il nous faut maintenant envisager sérieusement la levée totale des sanctions.
Je voudrais donc inviter les membres du Conseil à s’inscrire dans cette perspective étant entendu que pour le Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, « La Côte d’Ivoire n’a pas vocation à demeurer sous embargo plus longtemps ».
J’exhorte également le Conseil à poursuivre la « réduction des effectifs de l’ONUCI déjà entamée en vue d’un retrait total au début de l’année 2017». Ces questions ne peuvent pas ne pas être posées et débattues au lendemain de l’élection présidentielle d’octobre 2015.
Monsieur le Président, Excellences, Mesdames et Messieurs,
La Côte d’Ivoire est au travail. Elle entend renouer avec sa prospérité d’antan et, surtout avec cette vocation naturelle de pôle de stabilité et de croissance économiques de la sous région ouest Africaine.
Je vous remercie.
Ci-dessous, l’intervention de l’Ambassadeur Bafétigué OUATTARA, représentant permanent de la Côte d’Ivoire aux Nations unies.
Monsieur le Président du Conseil de Sécurité,
Excellences, Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs,
Tout au long de ces négociations, ma délégation a pu constater la posture empreinte de prudence des membres du Conseil de Sécurité sur la nécessité d’apporter davantage de souplesse au régime de sanctions concernant la Côte d’Ivoire au moment où le pays entame la dernière ligne droite menant vers l’organisation des élections générales de 2015.
Ma délégation voudrais rassurer le Conseil de Sécurité et dire que le Gouvernement ivoirien mettra tout en œuvre pour que les prochaines élections qui seront ouvertes, transparentes et inclusives se tiennent dans un climat apaisé.
- La CEI siège au complet avec tous les partis politiques et poursuit son implantation au niveau locale y compris ici même à New York ;
- La CEI poursuivra la mise à jour des listes électorales ;
- Les partis politiques recevrons un appui financier dans le cadre des campagnes électorales;
- Les FRCI, en étroite collaboration avec l’ONUCI, travaillent à la sécurisation de tout le processus électoral, y compris le volet transfert des procès verbaux ;
Tout en prenant acte de l’adoption de la Résolution 2219 (2015), ma délégation voudrait faire observer qu’elle demeure en de nombreux points, identique à celle adoptée par le même Conseil en 2014 alors qu’il est unanimement admis que des progrès indéniables ont été accomplis sur le terrain par le gouvernement ivoirien.
Monsieur le Président
Ma délégation éprouve donc un sentiment mitigé mais dans une approche constructive, garde l’espoir que ce Conseil puisse, à sa prochaine réunion consacrée aux sanctions concernant la Côte d’Ivoire, parvenir à une évaluation et une décision qui soient réellement à la mesure des efforts des autorités ivoiriennes.
Malgré ce sentiment, ma délégation voudrait se féliciter des progrès notables relevés dans le préambule de la résolution en matière de paix et de sécurité, notamment dans la mise en œuvre de la RSS, du DDR ainsi que les efforts du gouvernement en matière de justice et de réconciliation nationale. S’agissant des processus Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) et Réforme du Secteur de la Sécurité (RSS), Il importe de relever qu’ils ont toujours bénéficié d’une volonté politique affirmée de la part des autorités ivoiriennes et, présentent à ce jour, un taux de mise en œuvre bien supérieur à ce qu’on a pu observer sur le continent jusqu’à présent (78% pour le DDR et 90% pour ce qui concerne les réformes urgentes de la RSS).
Bien entendu, mon Gouvernement conscient que de nombreux défis restent à relever notamment, dans les domaines de la paix, de la sécurité et de la stabilisation, ne ménagera pas ses efforts afin que cette dynamique qui est porteuse d’espérance se ressente dans le quotidien des populations ivoiriennes.
Monsieur le Président
La paix et la sécurité sont une réalité bien visible en Côte d’ Ivoire et les autorités ivoiriennes entendent tout mettre en œuvre afin de pérenniser, dans le respect des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, les acquis de ce climat de paix si indispensable au développement de tout pays.
Je saisis cette opportunité pour réitérer l’engagement du Gouvernement ivoirien à une coopération sincère avec le conseil de sécurité et ses différents mécanismes afin de permettre à la Côte d’Ivoire de relever tous les défis qui se présentent à elle, notamment la protection des populations et le renforcement de la sécurité à nos frontières. Ainsi elle pourra apporter sa contribution aux efforts de sécurisation de la sous région face à la multiplication des menaces terroristes (les mouvements djihadistes au Mali et Boko Haram au Nigéria).
Dans cette optique, il nous faudra continuer le traçage et le marquage de toutes nos armes et autres munitions et surtout insister sans relâche sur la formation et le renforcement des capacités dans le domaine de la gestion et la sécurisation des stocks d’armes et de munitions.
Monsieur le Président
Au regard des remarquables progrès relevés dans le rapport du Groupe d’Experts dans les domaines de la stabilité, de la sécurité, du désarmement, de la collecte et du marquage des armes, il nous faut maintenant envisager sérieusement la levée totale des sanctions.
Je voudrais donc inviter les membres du Conseil à s’inscrire dans cette perspective étant entendu que pour le Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, « La Côte d’Ivoire n’a pas vocation à demeurer sous embargo plus longtemps ».
J’exhorte également le Conseil à poursuivre la « réduction des effectifs de l’ONUCI déjà entamée en vue d’un retrait total au début de l’année 2017». Ces questions ne peuvent pas ne pas être posées et débattues au lendemain de l’élection présidentielle d’octobre 2015.
Monsieur le Président, Excellences, Mesdames et Messieurs,
La Côte d’Ivoire est au travail. Elle entend renouer avec sa prospérité d’antan et, surtout avec cette vocation naturelle de pôle de stabilité et de croissance économiques de la sous région ouest Africaine.
Je vous remercie.