Abidjan, L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a annoncé, samedi, la fin de l’épidémie d’Ebola au Liberia, où 42 jours se sont écoulés sans nouveaux cas signalés dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.
« Aujourd’hui, l’OMS déclare le Liberia libre de la transmission du virus Ebola. 42 jours se sont écoulés depuis le dernier cas confirmé en laboratoire », a affirmé le représentant de l’OMS dans le pays, Alex Gasasira, cité dans un communiqué.
Depuis décembre 2013, un total de 11.005 personnes sont mortes de la fièvre hémorragique qui a durement affecté le Liberia, la Guinée et la Sierra Leone. Plus de la moitié des morts ont été enregistrés au Liberia, selon les derniers chiffres de l’agence onusienne.
Au plus fort de l’épidémie, entre août et octobre 2014, des centaines de cas étaient déclarés chaque semaine, suscitant l’inquiétude de la communauté internationale. L’armée américaine a été dépêchée sur place pour construire des centres de soins adaptés et prêter assistances aux autorités sanitaires du pays.
Malgré la période de 42 jours écoulée, soit deux fois la période maximale d’incubation du virus, l’ONG Médecins Sans Frontières (MSF) a appelé encore à la vigilance.
Sa chef de mission dans le pays, Mariateresa Cacciapuoti, a estimé que « des patrouilles de surveillance doivent être renforcées aux frontières avec la Guinée et la Sierra Leone voisines pour empêcher que l’épidémie se déclare à nouveau ».
L’émissaire spécial des Nations unies, David Nabarro, a laissé entendre qu’il faudrait peut-être des mois pour que les deux voisins du Liberia puissent être eux aussi être débarrassés du virus, même s’ils ont déclaré moins de 20 nouveaux cas la semaine dernière.
Le virus Ebola se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d’animaux infectés. Il laisse peu de chances de survie, soit en moyenne 47 pc pour l’épidémie actuelle.
(MAP/AIP)
cmas
« Aujourd’hui, l’OMS déclare le Liberia libre de la transmission du virus Ebola. 42 jours se sont écoulés depuis le dernier cas confirmé en laboratoire », a affirmé le représentant de l’OMS dans le pays, Alex Gasasira, cité dans un communiqué.
Depuis décembre 2013, un total de 11.005 personnes sont mortes de la fièvre hémorragique qui a durement affecté le Liberia, la Guinée et la Sierra Leone. Plus de la moitié des morts ont été enregistrés au Liberia, selon les derniers chiffres de l’agence onusienne.
Au plus fort de l’épidémie, entre août et octobre 2014, des centaines de cas étaient déclarés chaque semaine, suscitant l’inquiétude de la communauté internationale. L’armée américaine a été dépêchée sur place pour construire des centres de soins adaptés et prêter assistances aux autorités sanitaires du pays.
Malgré la période de 42 jours écoulée, soit deux fois la période maximale d’incubation du virus, l’ONG Médecins Sans Frontières (MSF) a appelé encore à la vigilance.
Sa chef de mission dans le pays, Mariateresa Cacciapuoti, a estimé que « des patrouilles de surveillance doivent être renforcées aux frontières avec la Guinée et la Sierra Leone voisines pour empêcher que l’épidémie se déclare à nouveau ».
L’émissaire spécial des Nations unies, David Nabarro, a laissé entendre qu’il faudrait peut-être des mois pour que les deux voisins du Liberia puissent être eux aussi être débarrassés du virus, même s’ils ont déclaré moins de 20 nouveaux cas la semaine dernière.
Le virus Ebola se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d’animaux infectés. Il laisse peu de chances de survie, soit en moyenne 47 pc pour l’épidémie actuelle.
(MAP/AIP)
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