Dabou – S’adressant ce lundi aux pensionnaires du Centre de rééducation de Dabou (CRD), la ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant (MSFFE), Anne Désirée Ouloto, a souhaité que ceux-ci refusent d’être assimilés à des "microbes’’.
"Est-ce qu’un être humain peut donner naissance à un microbe ? Est-ce que vous êtes des microbes ?’’ a demandé la ministre Anne Ouloto aux quatre-vingts enfants du CRD qui ont tous répondu en chœur par la négative.
"Nos enfants ne peuvent pas être des microbes. Il n’est pas bon pour les familles de Côte d’Ivoire de dire qu’un jour nous avons appelé nos enfants, microbes’’, a-t-elle insisté.
"Aujourd’hui, grâce à l’ADDR (Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration, ndlr), j’ai la joie d’annoncer que nos enfants ne sont pas des microbes. Nous pouvons le vérifier dans ce centre. Je suis venue, j’ai vu et je suis fière’’, a affirmé la ministre qui était accompagnée de Mme Adèle Khudr, la représentante de l’UNICEF en Côte d’Ivoire, d’Eugène Nindorera, le chef de la division des droits de l’Homme de l’ONUCI ainsi que du directeur de l’ADDR, Fidèle Sarassoro.
Le Centre de rééducation de Dabou a débuté ses activités le 10 décembre 2014 avec 43 pensionnaires dont l’âge varie entre 11 et 17 ans, note-t-on.
Sur ce site, ces enfants qui viennent d’Abidjan et de certaines villes de l’intérieur du pays "bénéficient de formation civique et morale, d’appui psycho-social et de protection de la part d’éducateurs spécialisés du ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, du ministère de la Justice, des droits de l’Homme et des Libertés publiques, de la Croix bleue et de la gendarmerie nationale’’, a révélé le directeur de l’ADDR.
En outre, les apprenants se forment, sous la supervision de maîtres-artisans et selon leur choix, à la mécanique auto, à la menuiserie et à la couture.
Le CRD, ancienne base des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), a été totalement réhabilité pour abriter ce programme de resocialisation des mineurs délinquants appelés communément "microbes’’, indique-t-on.
kkp/akn/ask
"Est-ce qu’un être humain peut donner naissance à un microbe ? Est-ce que vous êtes des microbes ?’’ a demandé la ministre Anne Ouloto aux quatre-vingts enfants du CRD qui ont tous répondu en chœur par la négative.
"Nos enfants ne peuvent pas être des microbes. Il n’est pas bon pour les familles de Côte d’Ivoire de dire qu’un jour nous avons appelé nos enfants, microbes’’, a-t-elle insisté.
"Aujourd’hui, grâce à l’ADDR (Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration, ndlr), j’ai la joie d’annoncer que nos enfants ne sont pas des microbes. Nous pouvons le vérifier dans ce centre. Je suis venue, j’ai vu et je suis fière’’, a affirmé la ministre qui était accompagnée de Mme Adèle Khudr, la représentante de l’UNICEF en Côte d’Ivoire, d’Eugène Nindorera, le chef de la division des droits de l’Homme de l’ONUCI ainsi que du directeur de l’ADDR, Fidèle Sarassoro.
Le Centre de rééducation de Dabou a débuté ses activités le 10 décembre 2014 avec 43 pensionnaires dont l’âge varie entre 11 et 17 ans, note-t-on.
Sur ce site, ces enfants qui viennent d’Abidjan et de certaines villes de l’intérieur du pays "bénéficient de formation civique et morale, d’appui psycho-social et de protection de la part d’éducateurs spécialisés du ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, du ministère de la Justice, des droits de l’Homme et des Libertés publiques, de la Croix bleue et de la gendarmerie nationale’’, a révélé le directeur de l’ADDR.
En outre, les apprenants se forment, sous la supervision de maîtres-artisans et selon leur choix, à la mécanique auto, à la menuiserie et à la couture.
Le CRD, ancienne base des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), a été totalement réhabilité pour abriter ce programme de resocialisation des mineurs délinquants appelés communément "microbes’’, indique-t-on.
kkp/akn/ask