Abidjan – Quelques heures après avoir annoncé la destitution du président Pierre Nkurunziza, le général putschiste Godefroid Niyombaré a ordonné, mercredi, la fermeture des frontières et de l'aéroport de Bujumbura, la capitale burundaise.
Cette initiative intervient au moment où le président burundais est en train de quitter Dar es Salam (Tanzanie) où devait se tenir un sommet consacré à la crise politique sur son pays, pour regagner la capitale dans la soirée.
Réunis à Dar es Salam, les chefs d'Etat est-africains "condamnent le coup d'Etat au Burundi".
A Bujumbura, Godefroid Niyombaré a demandé "à tous les citoyens et aux forces de l'ordre de descendre à l'aéroport pour le sécuriser", sur les ondes de la radio privée RPA.
Par ailleurs, des soldats loyalistes ont pris position autour du bâtiment de la radiotélévision publique (RTNB) à Bujumbura, en interdisant l'accès aux civils qui y affluent comme un "mur humain".
Un haut gradé de l’armée a affirmé que des tractations sont en cours entre militaires fidèles au président et ceux du camp putschiste, ajoutant que les deux parties sont "d'accord pour ne pas verser le sang des Burundais".
Plus de 20 personnes ont été tuées depuis le début des manifestations, le 26 avril. La candidature à un troisième mandat du président Pierre Nkurunziza lors de l'élection du mois prochain a provoqué depuis une crise politique sanglante.
Dans la capitale burundaise, des manifestants incarcérés durant les derniers heurts ont été libérés dans un commissariat.
La présidence de la République du Burundi a qualifié le coup d'Etat de "fantaisiste". Dans un communiqué publié sur Facebook, elle affirme que "cette tentative de coup d'Etat a été déjouée" et "demande à la population burundaise et aux étrangers vivant au Burundi de garder le calme et la sérénité".
Le général Godefroid Niyombare est un ancien compagnon d'armes de Pierre Nkurunziza au sein de la rébellion hutue du Cndd-FDD, devenu le parti au pouvoir depuis la fin de la guerre civile, terminée en 2006. Puis, il était devenu chef d'état-major adjoint, ensuite chef d'état-major de l'armée. Nommé en décembre 2014 à la tête du Service national de renseignements, il avait été limogé moins de trois mois après, pour avoir conseillé au président de ne pas présenter sa candidature à un 3ème mandat.
(AIP)
cmas
Cette initiative intervient au moment où le président burundais est en train de quitter Dar es Salam (Tanzanie) où devait se tenir un sommet consacré à la crise politique sur son pays, pour regagner la capitale dans la soirée.
Réunis à Dar es Salam, les chefs d'Etat est-africains "condamnent le coup d'Etat au Burundi".
A Bujumbura, Godefroid Niyombaré a demandé "à tous les citoyens et aux forces de l'ordre de descendre à l'aéroport pour le sécuriser", sur les ondes de la radio privée RPA.
Par ailleurs, des soldats loyalistes ont pris position autour du bâtiment de la radiotélévision publique (RTNB) à Bujumbura, en interdisant l'accès aux civils qui y affluent comme un "mur humain".
Un haut gradé de l’armée a affirmé que des tractations sont en cours entre militaires fidèles au président et ceux du camp putschiste, ajoutant que les deux parties sont "d'accord pour ne pas verser le sang des Burundais".
Plus de 20 personnes ont été tuées depuis le début des manifestations, le 26 avril. La candidature à un troisième mandat du président Pierre Nkurunziza lors de l'élection du mois prochain a provoqué depuis une crise politique sanglante.
Dans la capitale burundaise, des manifestants incarcérés durant les derniers heurts ont été libérés dans un commissariat.
La présidence de la République du Burundi a qualifié le coup d'Etat de "fantaisiste". Dans un communiqué publié sur Facebook, elle affirme que "cette tentative de coup d'Etat a été déjouée" et "demande à la population burundaise et aux étrangers vivant au Burundi de garder le calme et la sérénité".
Le général Godefroid Niyombare est un ancien compagnon d'armes de Pierre Nkurunziza au sein de la rébellion hutue du Cndd-FDD, devenu le parti au pouvoir depuis la fin de la guerre civile, terminée en 2006. Puis, il était devenu chef d'état-major adjoint, ensuite chef d'état-major de l'armée. Nommé en décembre 2014 à la tête du Service national de renseignements, il avait été limogé moins de trois mois après, pour avoir conseillé au président de ne pas présenter sa candidature à un 3ème mandat.
(AIP)
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