• Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique ;
• Monsieur le Ministre de l’Agriculture ;
• Excellences Messieurs les Ambassadeurs ;
• Monsieur le Maire de la Commune de Yopougon ;
• Mesdames et Messieurs les Présidents d’Université ;
• Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux de centres de Recherche ;
• Mesdames et Messieurs les Directeurs centraux ;
• Monsieur le Président de l’AISA ;
• Chers amis chercheurs et enseignants-chercheurs, membres de l’Association Ivoiriennes des Sciences Agronomiques ;
• Distingués Chefs Coutumiers et Religieux ;
• Chers amis des Médias ;
• Honorables invités ;
• Mesdames et Messieurs ;
C’est pour moi un plaisir et un honneur, au nom du Gouvernement, de présider, ce jour, la première édition des Journées Portes ouvertes de l’Association Ivoirienne des Sciences Agronomiques (AISA). Ce cadre, qui constitue une opportunité de rencontre avec le Monde de la recherche agronomique, marque tout l’intérêt de l’Etat de Côte d’Ivoire pour son système de recherche agricole.
Comme vous le savez, le Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, accorde une grande importance à la recherche scientifique. N’a-t-il pas manifesté, de façon éloquente et évidente, cet intérêt lors des festivités marquant la fête du travail, le vendredi 1er mai dernier ? Pour rappel, il disait et je cite : « La Recherche est essentielle pour faire avancer notre économie. La Recherche doit continuer d’être une priorité car nous voulons nous distinguer comme les grands pays en Europe, aux Etats Unis où le budget de la Recherche est particulièrement élevé ». Fin de citation.
Le Gouvernement dans son ensemble est conscient que la recherche est la source de toutes les découvertes, les inventions et des dynamiques d’innovation possibles indispensables pour réaliser les progrès futurs. C’est pourquoi, je voudrais me féliciter de l’initiative et de la tenue de cette importante rencontre.
• Honorables invités,
• Mesdames et Messieurs,
Déjà, en 1985, le Père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne, feu le Président Félix Houphouët-Boigny avait reçu la communauté scientifique nationale des sciences agronomiques, à sa résidence privée de Yamoussoukro, à l’occasion de la conférence inaugurale des assises régionales tournantes de l’AISA. Cette première rencontre avait permis, entre autres, de traduire en acte l’option prise par la Côte d’Ivoire, dès son accession à l’indépendance, de faire du secteur agricole la base de son développement économique et social. Dans cette perspective, cette rencontre a également offert l’occasion de sceller un engagement fort entre l’Etat et sa communauté nationale des sciences agronomiques pour un développement durable de notre agriculture.
En outre, à l’occasion du 20ème anniversaire de votre association célébré en 2005, l’Etat était représenté à son plus haut niveau. Par ailleurs, les scientifiques émérites de l’AISA ont été célébrés par la nation le 07 août 2010, à travers la décoration de 57 de ses membres, dont 20 dans l’ordre national et 37 dans l’ordre du mérite ivoirien.
Aujourd’hui, c’est avec une grande fierté que je participe avec d’autres membres du Gouvernement à la première édition de vos journées portes ouvertes. Cette continuité de l’appui de l’Etat au secteur agricole en général et à votre structure en particulier est, en effet, indispensable pour assurer « l’émergence d’une agriculture moderne, dynamique, créatrice de plus de richesse et d’emplois ».
Les enjeux et défis à relever sont importants, notamment au niveau de la sécurité alimentaire et nutritionnelle de notre pays et de la sous-région. Il s’agit également de maîtriser les effets du changement climatique sur la productivité de notre agriculture.
• Honorables invités,
• Mesdames et Messieurs,
Les organisateurs de la présente rencontre ont compris les véritables enjeux et l’intérêt du Gouvernement pour la recherche scientifique. Ils méritent la reconnaissance de l’Etat de Côte d’Ivoire.
A ce titre, j’adresse en premier lieu mes remerciements à Monsieur Gnamien Konan, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et à Monsieur Sangafowa Coulibaly, Ministre de l’Agriculture, pour leur soutien à l’initiative qui nous réunit ce jour, après la 3ème édition du SARA dont le succès a été éclatant.
La tenue de cette rencontre donne l’opportunité au Gouvernement par ma voix, de s’adresser, en second lieu, aux différents membres de la communauté des Sciences Agronomiques en général et de l’AISA en particulier, acteurs des progrès enregistrés par notre agriculture qui génère plus de 70% de nos recettes d’exportation.
Je voudrais donc adresser mes félicitations et encouragements au Président de l’AISA et à son équipe dynamique pour l’heureuse initiative de ces journées portes ouvertes. Ceci nous donne l’occasion de revivre un grand pan de l’histoire du développement de notre recherche agronomique et de communier avec la communauté scientifique nationale.
Il me plaît de saluer la récente signature de partenariat entre l’Assemblée des Régions de Côte d’Ivoire et l’AISA qui permettra à votre organisation d’appuyer le développement rural à l’échelle locale. Cela s’inscrit parfaitement dans les objectifs du gouvernement.
Je voudrais vous assurer du soutien du Gouvernement pour toute initiative visant à mettre au service du développement, l’expertise de nos scientifiques qui font notre fierté tant au niveau national qu’international.
L’agriculture reste et restera encore, un pan majeur de l’économie nationale. Si nous sommes fiers des résultats obtenus et de la place prépondérante occupée par ce secteur d’activités au niveau mondial, pour ce qui est des cultures de rente, les enjeux de sécurité alimentaire et de réduction de la pauvreté restent une préoccupation majeure de notre politique de développement.
Il est donc indispensable de mobiliser la communauté scientifique dans son ensemble pour nous proposer des solutions pour lever les différentes contraintes du secteur agricole. Dans cette perspective, la prise en compte de tous les acteurs de la chaine des valeurs, tant au niveau des filières agricoles que du système national de recherche est primordiale.
J’appelle donc l’ensemble de la communauté scientifique et particulièrement nos chercheurs dans le domaine agronomique à s’approprier ces thématiques en vue de conduire des projets de recherches dont les résultats seront indispensables pour la modernisation de notre agriculture.
Le gouvernement est bien conscient du besoin de renforcement des capacités des institutions de recherche et de développement, qui ont subi les affres des crises socio-politiques que notre pays a traversées. Les excellents résultats obtenus par le CNRA à travers la mise au point du cacao Mercedes qui entre en production en 18 mois et de la nouvelle variété de café qui entre en production à un an sont un signe d’encouragement pour l’Etat à soutenir sa recherche.
Pour ce qui concerne les unions scientifiques comme l’AISA, l’accroissement de leur nombre au niveau national est à saluer, dans la mesure où celles-ci servent de plateformes de réflexion qui mobilisent la masse critique scientifique nationale pour le développement. Cela, dans une démarche épistémologique, car comme vous l’avez si bien indiqué dans les termes de références de la première édition des Journées Portes Ouvertes de l’AISA, toute science qui se veut dynamique « se fait, se défait et se refait ». La réflexion scientifique en amont des différents secteurs de notre économie doit être soutenue et sera soutenue par l’Etat tout en préservant la complémentarité dans les actions.
Pour preuve, la coordination des réflexions menées en amont par l’AISA à travers la mobilisation des scientifiques de nos universités et centres de recherche a impacté sur plus d’une trentaine d’années, le développement agricole en Côte d’Ivoire.
En témoigne les recherches prospectives résultant des bilans–diagnostics effectuées par l’AISA, et exécutées sur le terrain en parfaite synergie avec les institutions d’enseignement supérieur et de recherche. Grâce à cette synergie entre société civile scientifique, institutions de recherche et de développement, la culture de l’hévéa et du palmier à huile en zones marginales, dans l’ancienne boucle du café-cacao, est aujourd’hui une réalité.
En outre, l’importance et l’impact des actions des sociétés scientifiques nationales sur le développement des différents secteurs d’activités (médecine, agriculture, culture, etc.) ont permis à l’Etat de mieux les soutenir. Ceci s’est traduit par leur prise en compte dans les nouvelles orientations scientifiques et technologiques adoptées par le Gouvernement.
• Honorables invités ;
• Mesdames et Messieurs
La recherche agronomique a besoin de l’appui de l’Etat afin qu’elle continue à jouer son rôle dans le développement agricole de notre pays. En effet ses besoins sont nombreux. Pour ce qui concerne l’AISA, elle a présenté un certain nombre de doléances. Je vais les citer une à une pour vous montrer que je les ai bien notées :
- une dotation budgétaire permettant d’atteindre vos objectifs ;
- l’appui de l’Etat pour l’organisation de la première édition du Congrès scientifique international en sciences agronomiques dénommé « Congrès AISA » dont la première édition se tiendra les 16 au 20 février 2016 à Yamoussoukro ;
- L’érection du centre de documentation de l’AISA en un centre de référence national agricole ;
- un appui de l’Etat à l’édition scientifique de l’AISA dont l’expérience a dépassé les frontières de la Côte d’Ivoire et qui assure la promotion des scientifiques ivoiriens depuis plus d’une trentaine d’années,
- un don en matériel roulant pour permettre à l’AISA d’être proche des populations rurales ;
- le bitumage de la voie d’accès au siège de l’AISA qui constitue aujourd’hui un carrefour pour le monde scientifique et agricole ;
- l’association de l’AISA aux missions de suivi-évaluation de projets de développement au niveau national et international ;
- et la représentation de l’AISA au Conseil économique et social.
Je voudrais au nom du gouvernement, vous donner l’assurance de mon soutien et de mon entière disponibilité à traduire au Chef de l’Etat, S.E.M Alassane OUATTARA, toutes vos préoccupations. En effet, nous sommes tous conscients que la recherche constitue un pilier majeur pour l’émergence scientifique nationale, en général, et des sciences agronomiques, en particulier.
Comme annoncé par le Président de la République, S.E.M Alassane OUATTARA dans ses propos cités au début de mon intervention, le Gouvernement s’attèlera progressivement à renforcer les capacités du système national de recherche, afin de doter notre pays d’un outil performant de développement.
A ce titre, je voudrais rappeler qu’en recevant les syndicats de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, j’avais évoqué la mise en place d’un fonds pour la recherche avec une dotation initiale de 500 millions de FCFA à porter ensuite à 1 milliard de FCFA.
A moyen terme, la priorité accordée à la recherche de façon générale et agronomique en particulier, devrait se traduire par un relèvement progressif et significatif des dotations budgétaires pour atteindre 1% du budget puis, progressivement, atteindre 1% du PIB à terme.
C’est le lieu pour moi de lancer un appel au calme à l’ensemble de la communauté des enseignants-chercheurs de nos différentes universités. Nos vaillants enseignants – chercheurs savent mieux que quiconque que la recherche de solutions durables nécessite parfois du temps. Je leur demande donc un peu de patience. Le Président de la République est un homme de parole, ils peuvent, ils doivent continuer à lui faire confiance.
A bientôt Donc -
Sur ce et en renouvelant mes félicitations à l’AISA, je déclare ouverte la première édition des Journées Portes Ouvertes de l’Association des Sciences Agronomiques (AISA).
Je vous remercie de votre aimable attention.
Allocution de S.E.M. Daniel Kablan Duncan, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes de l’association des sciences agronomiques (AISA)
• Monsieur le Ministre de l’Agriculture ;
• Excellences Messieurs les Ambassadeurs ;
• Monsieur le Maire de la Commune de Yopougon ;
• Mesdames et Messieurs les Présidents d’Université ;
• Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux de centres de Recherche ;
• Mesdames et Messieurs les Directeurs centraux ;
• Monsieur le Président de l’AISA ;
• Chers amis chercheurs et enseignants-chercheurs, membres de l’Association Ivoiriennes des Sciences Agronomiques ;
• Distingués Chefs Coutumiers et Religieux ;
• Chers amis des Médias ;
• Honorables invités ;
• Mesdames et Messieurs ;
C’est pour moi un plaisir et un honneur, au nom du Gouvernement, de présider, ce jour, la première édition des Journées Portes ouvertes de l’Association Ivoirienne des Sciences Agronomiques (AISA). Ce cadre, qui constitue une opportunité de rencontre avec le Monde de la recherche agronomique, marque tout l’intérêt de l’Etat de Côte d’Ivoire pour son système de recherche agricole.
Comme vous le savez, le Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, accorde une grande importance à la recherche scientifique. N’a-t-il pas manifesté, de façon éloquente et évidente, cet intérêt lors des festivités marquant la fête du travail, le vendredi 1er mai dernier ? Pour rappel, il disait et je cite : « La Recherche est essentielle pour faire avancer notre économie. La Recherche doit continuer d’être une priorité car nous voulons nous distinguer comme les grands pays en Europe, aux Etats Unis où le budget de la Recherche est particulièrement élevé ». Fin de citation.
Le Gouvernement dans son ensemble est conscient que la recherche est la source de toutes les découvertes, les inventions et des dynamiques d’innovation possibles indispensables pour réaliser les progrès futurs. C’est pourquoi, je voudrais me féliciter de l’initiative et de la tenue de cette importante rencontre.
• Honorables invités,
• Mesdames et Messieurs,
Déjà, en 1985, le Père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne, feu le Président Félix Houphouët-Boigny avait reçu la communauté scientifique nationale des sciences agronomiques, à sa résidence privée de Yamoussoukro, à l’occasion de la conférence inaugurale des assises régionales tournantes de l’AISA. Cette première rencontre avait permis, entre autres, de traduire en acte l’option prise par la Côte d’Ivoire, dès son accession à l’indépendance, de faire du secteur agricole la base de son développement économique et social. Dans cette perspective, cette rencontre a également offert l’occasion de sceller un engagement fort entre l’Etat et sa communauté nationale des sciences agronomiques pour un développement durable de notre agriculture.
En outre, à l’occasion du 20ème anniversaire de votre association célébré en 2005, l’Etat était représenté à son plus haut niveau. Par ailleurs, les scientifiques émérites de l’AISA ont été célébrés par la nation le 07 août 2010, à travers la décoration de 57 de ses membres, dont 20 dans l’ordre national et 37 dans l’ordre du mérite ivoirien.
Aujourd’hui, c’est avec une grande fierté que je participe avec d’autres membres du Gouvernement à la première édition de vos journées portes ouvertes. Cette continuité de l’appui de l’Etat au secteur agricole en général et à votre structure en particulier est, en effet, indispensable pour assurer « l’émergence d’une agriculture moderne, dynamique, créatrice de plus de richesse et d’emplois ».
Les enjeux et défis à relever sont importants, notamment au niveau de la sécurité alimentaire et nutritionnelle de notre pays et de la sous-région. Il s’agit également de maîtriser les effets du changement climatique sur la productivité de notre agriculture.
• Honorables invités,
• Mesdames et Messieurs,
Les organisateurs de la présente rencontre ont compris les véritables enjeux et l’intérêt du Gouvernement pour la recherche scientifique. Ils méritent la reconnaissance de l’Etat de Côte d’Ivoire.
A ce titre, j’adresse en premier lieu mes remerciements à Monsieur Gnamien Konan, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et à Monsieur Sangafowa Coulibaly, Ministre de l’Agriculture, pour leur soutien à l’initiative qui nous réunit ce jour, après la 3ème édition du SARA dont le succès a été éclatant.
La tenue de cette rencontre donne l’opportunité au Gouvernement par ma voix, de s’adresser, en second lieu, aux différents membres de la communauté des Sciences Agronomiques en général et de l’AISA en particulier, acteurs des progrès enregistrés par notre agriculture qui génère plus de 70% de nos recettes d’exportation.
Je voudrais donc adresser mes félicitations et encouragements au Président de l’AISA et à son équipe dynamique pour l’heureuse initiative de ces journées portes ouvertes. Ceci nous donne l’occasion de revivre un grand pan de l’histoire du développement de notre recherche agronomique et de communier avec la communauté scientifique nationale.
Il me plaît de saluer la récente signature de partenariat entre l’Assemblée des Régions de Côte d’Ivoire et l’AISA qui permettra à votre organisation d’appuyer le développement rural à l’échelle locale. Cela s’inscrit parfaitement dans les objectifs du gouvernement.
Je voudrais vous assurer du soutien du Gouvernement pour toute initiative visant à mettre au service du développement, l’expertise de nos scientifiques qui font notre fierté tant au niveau national qu’international.
L’agriculture reste et restera encore, un pan majeur de l’économie nationale. Si nous sommes fiers des résultats obtenus et de la place prépondérante occupée par ce secteur d’activités au niveau mondial, pour ce qui est des cultures de rente, les enjeux de sécurité alimentaire et de réduction de la pauvreté restent une préoccupation majeure de notre politique de développement.
Il est donc indispensable de mobiliser la communauté scientifique dans son ensemble pour nous proposer des solutions pour lever les différentes contraintes du secteur agricole. Dans cette perspective, la prise en compte de tous les acteurs de la chaine des valeurs, tant au niveau des filières agricoles que du système national de recherche est primordiale.
J’appelle donc l’ensemble de la communauté scientifique et particulièrement nos chercheurs dans le domaine agronomique à s’approprier ces thématiques en vue de conduire des projets de recherches dont les résultats seront indispensables pour la modernisation de notre agriculture.
Le gouvernement est bien conscient du besoin de renforcement des capacités des institutions de recherche et de développement, qui ont subi les affres des crises socio-politiques que notre pays a traversées. Les excellents résultats obtenus par le CNRA à travers la mise au point du cacao Mercedes qui entre en production en 18 mois et de la nouvelle variété de café qui entre en production à un an sont un signe d’encouragement pour l’Etat à soutenir sa recherche.
Pour ce qui concerne les unions scientifiques comme l’AISA, l’accroissement de leur nombre au niveau national est à saluer, dans la mesure où celles-ci servent de plateformes de réflexion qui mobilisent la masse critique scientifique nationale pour le développement. Cela, dans une démarche épistémologique, car comme vous l’avez si bien indiqué dans les termes de références de la première édition des Journées Portes Ouvertes de l’AISA, toute science qui se veut dynamique « se fait, se défait et se refait ». La réflexion scientifique en amont des différents secteurs de notre économie doit être soutenue et sera soutenue par l’Etat tout en préservant la complémentarité dans les actions.
Pour preuve, la coordination des réflexions menées en amont par l’AISA à travers la mobilisation des scientifiques de nos universités et centres de recherche a impacté sur plus d’une trentaine d’années, le développement agricole en Côte d’Ivoire.
En témoigne les recherches prospectives résultant des bilans–diagnostics effectuées par l’AISA, et exécutées sur le terrain en parfaite synergie avec les institutions d’enseignement supérieur et de recherche. Grâce à cette synergie entre société civile scientifique, institutions de recherche et de développement, la culture de l’hévéa et du palmier à huile en zones marginales, dans l’ancienne boucle du café-cacao, est aujourd’hui une réalité.
En outre, l’importance et l’impact des actions des sociétés scientifiques nationales sur le développement des différents secteurs d’activités (médecine, agriculture, culture, etc.) ont permis à l’Etat de mieux les soutenir. Ceci s’est traduit par leur prise en compte dans les nouvelles orientations scientifiques et technologiques adoptées par le Gouvernement.
• Honorables invités ;
• Mesdames et Messieurs
La recherche agronomique a besoin de l’appui de l’Etat afin qu’elle continue à jouer son rôle dans le développement agricole de notre pays. En effet ses besoins sont nombreux. Pour ce qui concerne l’AISA, elle a présenté un certain nombre de doléances. Je vais les citer une à une pour vous montrer que je les ai bien notées :
- une dotation budgétaire permettant d’atteindre vos objectifs ;
- l’appui de l’Etat pour l’organisation de la première édition du Congrès scientifique international en sciences agronomiques dénommé « Congrès AISA » dont la première édition se tiendra les 16 au 20 février 2016 à Yamoussoukro ;
- L’érection du centre de documentation de l’AISA en un centre de référence national agricole ;
- un appui de l’Etat à l’édition scientifique de l’AISA dont l’expérience a dépassé les frontières de la Côte d’Ivoire et qui assure la promotion des scientifiques ivoiriens depuis plus d’une trentaine d’années,
- un don en matériel roulant pour permettre à l’AISA d’être proche des populations rurales ;
- le bitumage de la voie d’accès au siège de l’AISA qui constitue aujourd’hui un carrefour pour le monde scientifique et agricole ;
- l’association de l’AISA aux missions de suivi-évaluation de projets de développement au niveau national et international ;
- et la représentation de l’AISA au Conseil économique et social.
Je voudrais au nom du gouvernement, vous donner l’assurance de mon soutien et de mon entière disponibilité à traduire au Chef de l’Etat, S.E.M Alassane OUATTARA, toutes vos préoccupations. En effet, nous sommes tous conscients que la recherche constitue un pilier majeur pour l’émergence scientifique nationale, en général, et des sciences agronomiques, en particulier.
Comme annoncé par le Président de la République, S.E.M Alassane OUATTARA dans ses propos cités au début de mon intervention, le Gouvernement s’attèlera progressivement à renforcer les capacités du système national de recherche, afin de doter notre pays d’un outil performant de développement.
A ce titre, je voudrais rappeler qu’en recevant les syndicats de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, j’avais évoqué la mise en place d’un fonds pour la recherche avec une dotation initiale de 500 millions de FCFA à porter ensuite à 1 milliard de FCFA.
A moyen terme, la priorité accordée à la recherche de façon générale et agronomique en particulier, devrait se traduire par un relèvement progressif et significatif des dotations budgétaires pour atteindre 1% du budget puis, progressivement, atteindre 1% du PIB à terme.
C’est le lieu pour moi de lancer un appel au calme à l’ensemble de la communauté des enseignants-chercheurs de nos différentes universités. Nos vaillants enseignants – chercheurs savent mieux que quiconque que la recherche de solutions durables nécessite parfois du temps. Je leur demande donc un peu de patience. Le Président de la République est un homme de parole, ils peuvent, ils doivent continuer à lui faire confiance.
A bientôt Donc -
Sur ce et en renouvelant mes félicitations à l’AISA, je déclare ouverte la première édition des Journées Portes Ouvertes de l’Association des Sciences Agronomiques (AISA).
Je vous remercie de votre aimable attention.
Allocution de S.E.M. Daniel Kablan Duncan, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes de l’association des sciences agronomiques (AISA)