M. Bamba Mamadou, président du Comité de développement communautaire (Cdc) de Koumassi et Moussa Kamagaté (Président du collectif des propriétaires de cours de Koumassi) ont organisé une rencontre d ‘informations le mercredi 13 mai 2015 à l‘ école primaire Bélier secteur Mosquée Sangaré. Il ressort de leurs exposés que plus de 58 cours ont été détruites et pas moins de 3000 personnes sont à la rue à la faveur d ‘un déguerpissement opéré de manière inopinée.
« C’est sous les ronronnements de moteurs de bulldozer que nous ont été réveillés à 4 heures du matin le 10 mars dernier, alors que nous étions plongés dans le sommeil. Nous avons tenté de sauver ce que nous pouvions. Quelques heures après le passage des engins , nous ne faisons que constater les dégâts » ils poursuivront : « Lorsqu’on a appris depuis novembre 2014 que nous seront déguerpis, nous nous sommes dit que c’était une rumeur. On a saisi la mairie par courrier mais nous n’avons eu aucune réponse. (…) Aujourd’hui, ce sont plus de 80 enfants déscolarises. Des familles dorment à la belle étoile depuis. Nous demandons réparation (…)
M. Diaby Ibrahim dit Biblos abonde dans le même sens et martèle « Nous avons été grugé. On nous a fait croire que c’ était une opération de remblayage de la bordure lagunaire mais de nos investigations il ressort que le lot sera cédé pour une promotion immobilière… »
Au nom des victimes, il a exigé l‘ arrêt de l ‘opération, un dédommagement, et promis une farouche opposition des populations. La tension était encore vive sur le terrain lorsque les équipes de reporter quittaient les lieux.
Bill Léo
« C’est sous les ronronnements de moteurs de bulldozer que nous ont été réveillés à 4 heures du matin le 10 mars dernier, alors que nous étions plongés dans le sommeil. Nous avons tenté de sauver ce que nous pouvions. Quelques heures après le passage des engins , nous ne faisons que constater les dégâts » ils poursuivront : « Lorsqu’on a appris depuis novembre 2014 que nous seront déguerpis, nous nous sommes dit que c’était une rumeur. On a saisi la mairie par courrier mais nous n’avons eu aucune réponse. (…) Aujourd’hui, ce sont plus de 80 enfants déscolarises. Des familles dorment à la belle étoile depuis. Nous demandons réparation (…)
M. Diaby Ibrahim dit Biblos abonde dans le même sens et martèle « Nous avons été grugé. On nous a fait croire que c’ était une opération de remblayage de la bordure lagunaire mais de nos investigations il ressort que le lot sera cédé pour une promotion immobilière… »
Au nom des victimes, il a exigé l‘ arrêt de l ‘opération, un dédommagement, et promis une farouche opposition des populations. La tension était encore vive sur le terrain lorsque les équipes de reporter quittaient les lieux.
Bill Léo