Que le temps passe vite! Demain dimanche 17 mai 2015, cela fera déjà 10 ans jour pour jour que nous, et vous, fidèles lecteurs, écrivons ensemble la même histoire, celle de notre ‘’bébé’’commun. Il est né le 17 mai 2005. Ce jour-là, après quelques péripéties, des professionnels de la presse nationale, venus d’horizons divers, mais unis par la même passion, voyaient leur rêve devenir réalité. Le tout premier numéro de Nord-Sud Quotidien, fruit d’un projet éditorial révolutionnaire, s’affichait dans les kiosques à journaux. C’était le début d’une aventure qui vaut aujourd’hui 2955 parutions. Ce qui n’est pas donné à tous. Ces dix années ont été faites de hauts et de bas, de joies et de peines, mais surtout dix années de combat inlassable pour la justice et la démocratie. Très vite, ce titre que vous avez accueilli avec tant d’enthousiasme va se faire un nom et une place de choix dans le paysage médiatique ivoirien. Adulé et respecté par le lectorat, il ne tardera pas également à bénéficier de la reconnaissance de la corporation. Ainsi, dès 2007, à peine deux ans après sa création, il est l’un des premiers journaux privés à inscrire son nom au palmarès du prestigieux concours des Ebony. Et la consécration débutée par ce super prix du meilleur journaliste de Côte d’Ivoire 2007 ne s’arrêtera plus: double plume d’or 2009 et 2010 de la meilleure entreprise de presse décernée par le Conseil national de la presse (Cnp), prix Ebony du meilleur journaliste presse écrite 2008, prix du meilleur reportage en 2010, premiers prix d’excellence du meilleur manageur et du meilleur communicateur du secteur de la presse en 2014. Sans oublier le trophée du Tournoi de la confraternité remporté en 2013. Tout en glanant ces lauriers, Nord-Sud Quotidien sera des grandes batailles contre les injustices. Ce qui lui vaudra des épreuves inoubliables comme la disparition de notre collègue Ouattara Yacouba. Enlevé par les tueurs de l’ex-régime Fpi, au début de la crise postélectorale, il n’a jamais été retrouvé. Malgré cette tentative d’intimidation et bien d’autres sévices, l’équipe ira au charbon jusqu’au respect du vote des Ivoiriens. Durant ces dix années, d’autres ‘’combattants’’ nous ont quittés dans d’autres circonstances. Nous avons une pensée pieuse pour tous. C’est aussi l’occasion de rendre hommage à tous les pionniers où qu’ils soient, et d’encourager la brave relève. Merci encore à vous lecteurs. Merci de votre fidélité et de vos critiques. Elles nous aideront sûrement à relever les défis d’aujourd’hui et de demain.
Par Cissé Sindou
Par Cissé Sindou
