Korhogo – Le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandama, a comparé, samedi, la bibliothèque municipale au "bois sacré" qui existe dans les régions du Nord de la Côte d’Ivoire, lors de l’inauguration d’un centre de lecture et d’animation culturelle (CALC) à Dikodougou.
"Les bibliothèques, lieux de lecture, sont des lieux de formation. C’est comme le bois sacré. Ici en pays Sénoufo, si quelqu’un n’a pas fait le Poro, il ne prend pas part aux décisions du village", a déclaré le ministre Bandama qui a ajouté que les valeurs importantes que l’on enseigne dans le Poro (école d’initiation secrète en pays sénoufo) est "la rigueur, la ponctualité et le dévouement".
"En pays sénoufo, les bois sacrés sont des universités, c’est-à-dire des lieux de la dispensation d’un enseignement d’élite… Et les livres sont aussi faits ainsi et tous ceux qui vont au livre sont des élites", a renchéri le ministre de la Culture et de la Francophonie.
Pour lui, la lecture développe le pouvoir de l’intelligence. Il a souligné que la bibliothèque donne des enseignements et le livre contient des secrets à l’image des bois sacrés.
Maurice Bandama a donc invité les élèves à se cultiver afin d’être des hommes et des femmes qui dominent leurs semblables.
A cette cérémonie d’ouverture du CLAC de Dikodougou, un accord de partenariat a été signé entre le ministère de la Culture et la mairie de Dikodougou, représentée par la deuxième adjointe au maire, Mme Soro Yédé.
Les CLAC ont pour objectif de donner le goût de la lecture aux populations en mettant des ouvrages à leur disposition, indique-t-on.
(AIP)
Apk/kp
"Les bibliothèques, lieux de lecture, sont des lieux de formation. C’est comme le bois sacré. Ici en pays Sénoufo, si quelqu’un n’a pas fait le Poro, il ne prend pas part aux décisions du village", a déclaré le ministre Bandama qui a ajouté que les valeurs importantes que l’on enseigne dans le Poro (école d’initiation secrète en pays sénoufo) est "la rigueur, la ponctualité et le dévouement".
"En pays sénoufo, les bois sacrés sont des universités, c’est-à-dire des lieux de la dispensation d’un enseignement d’élite… Et les livres sont aussi faits ainsi et tous ceux qui vont au livre sont des élites", a renchéri le ministre de la Culture et de la Francophonie.
Pour lui, la lecture développe le pouvoir de l’intelligence. Il a souligné que la bibliothèque donne des enseignements et le livre contient des secrets à l’image des bois sacrés.
Maurice Bandama a donc invité les élèves à se cultiver afin d’être des hommes et des femmes qui dominent leurs semblables.
A cette cérémonie d’ouverture du CLAC de Dikodougou, un accord de partenariat a été signé entre le ministère de la Culture et la mairie de Dikodougou, représentée par la deuxième adjointe au maire, Mme Soro Yédé.
Les CLAC ont pour objectif de donner le goût de la lecture aux populations en mettant des ouvrages à leur disposition, indique-t-on.
(AIP)
Apk/kp