Face aux lacunes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) mises en lumière par la crise d’Ebola en Afrique de l’Ouest, la Directrice générale de cette agence onusienne, Dr Margaret Chan, a annoncé lundi une série de changements pour améliorer sa capacité de réaction en cas d’épidémie d’une ampleur comparable.
« Le monde était mal préparé à répondre à une épidémie de cette ampleur, de cette gravité, de cette durée et de cette complexité. L’OMS a été dépassée, comme tous les autres acteurs », a reconnu Dr Chan dans un discours à l’ouverture de l’Assemblée mondiale de la santé, l’organe décisionnel suprême de l’OMS qui se réunit chaque année en mai à Genève.
La semaine dernière, un groupe d’experts indépendants a publié un rapport dans lequel il pointait du doigt la lenteur de la réaction de l’OMS face à l’épidémie d’Ebola et recommandait de renforcer sa capacité à réagir à l’avenir.
S’appuyant sur la résolution adoptée en janvier par le conseil exécutif de l’OMS et sur ce rapport d’évaluation d’experts indépendants, la chef de l’OMS a proposé lundi cinq changements.
Elle a proposé de créer un programme de l’OMS réunissant l’ensemble des ressources de l’agence dédiées aux urgences sanitaires. « Ce nouveau programme est conçu de manière à être rapide, souple et efficace. Il est directement sous ma responsabilités », a-t-elle précisé.
Dr Chan a également suggéré d’établir des éléments de mesure clairs. « Ce programme aura des critères de performance montrant ce qui doit se produire dans les 24, 48 et 72 heures, et pas dans des mois », a-t-elle souligné.
L’OMS prévoit aussi d’accroître le nombre de logisticiens, d’anthropologues en médecine et d’experts en communication de crise qu’elle emploie. Le nouveau programme aura également une liste de coordonnateurs expérimentés et compétents qui peuvent être déployés rapidement sur le terrain.
La chef de l’OMS a indiqué qu’elle allait développer de nouvelles procédures dans les domaines de la logistique, de l’approvisionnement, et du recrutement, pour faciliter une réponse rapide et efficace.
Enfin, Dr Chan a proposé un nouveau fonds de 100 millions de dollars pour les urgences sanitaires. Ce fonds sera financé par des contributions volontaires afin de « garantir que nous ayons les ressources nécessaires disponibles pour réagir immédiatement ».
« Je ne veux plus jamais voir une situation pour laquelle l’Organisation n’est pas préparée et qu’elle n’a pas les moyens humains, financiers ou administratifs de gérer », a-t-elle déclaré.
S’agissant de l’actuelle épidémie d’Ebola, la chef de l’OMS a rappelé que l’agence avait environ 1.000 employés déployés sur le terrain et que ceux-ci resteraient en Sierra Leone, en Guinée et au Libéria jusqu’à ce que le travail soit terminé, y compris le relèvement des services sanitaires de base.
« Le monde était mal préparé à répondre à une épidémie de cette ampleur, de cette gravité, de cette durée et de cette complexité. L’OMS a été dépassée, comme tous les autres acteurs », a reconnu Dr Chan dans un discours à l’ouverture de l’Assemblée mondiale de la santé, l’organe décisionnel suprême de l’OMS qui se réunit chaque année en mai à Genève.
La semaine dernière, un groupe d’experts indépendants a publié un rapport dans lequel il pointait du doigt la lenteur de la réaction de l’OMS face à l’épidémie d’Ebola et recommandait de renforcer sa capacité à réagir à l’avenir.
S’appuyant sur la résolution adoptée en janvier par le conseil exécutif de l’OMS et sur ce rapport d’évaluation d’experts indépendants, la chef de l’OMS a proposé lundi cinq changements.
Elle a proposé de créer un programme de l’OMS réunissant l’ensemble des ressources de l’agence dédiées aux urgences sanitaires. « Ce nouveau programme est conçu de manière à être rapide, souple et efficace. Il est directement sous ma responsabilités », a-t-elle précisé.
Dr Chan a également suggéré d’établir des éléments de mesure clairs. « Ce programme aura des critères de performance montrant ce qui doit se produire dans les 24, 48 et 72 heures, et pas dans des mois », a-t-elle souligné.
L’OMS prévoit aussi d’accroître le nombre de logisticiens, d’anthropologues en médecine et d’experts en communication de crise qu’elle emploie. Le nouveau programme aura également une liste de coordonnateurs expérimentés et compétents qui peuvent être déployés rapidement sur le terrain.
La chef de l’OMS a indiqué qu’elle allait développer de nouvelles procédures dans les domaines de la logistique, de l’approvisionnement, et du recrutement, pour faciliter une réponse rapide et efficace.
Enfin, Dr Chan a proposé un nouveau fonds de 100 millions de dollars pour les urgences sanitaires. Ce fonds sera financé par des contributions volontaires afin de « garantir que nous ayons les ressources nécessaires disponibles pour réagir immédiatement ».
« Je ne veux plus jamais voir une situation pour laquelle l’Organisation n’est pas préparée et qu’elle n’a pas les moyens humains, financiers ou administratifs de gérer », a-t-elle déclaré.
S’agissant de l’actuelle épidémie d’Ebola, la chef de l’OMS a rappelé que l’agence avait environ 1.000 employés déployés sur le terrain et que ceux-ci resteraient en Sierra Leone, en Guinée et au Libéria jusqu’à ce que le travail soit terminé, y compris le relèvement des services sanitaires de base.