Abidjan - Le Président de la République, Alassane Ouattara, a regagné Abidjan mardi, après avoir pris part à la 47ème Session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, à Accra (Ghana).
Faisant le point du Sommet, le Président a indiqué que les Chefs d’Etat de la CEDEAO ont abordé les questions de bonne gouvernance, d’élection ainsi que la situation sécuritaire et économique de la région.
M. Ouattara a ajouté que le Sommet a été l'occasion de rendre un hommage bien mérité au Président Goodluck Ebele Jonathan pour son action à la tête du Nigeria et au service de la CEDEAO, notamment dans la gestion des crises au Mali et en Guinée-Bissau et dans la lutte contre la fièvre Ebola.
Il a, pour sa part, salué les grandes qualités d’homme d’Etat du Président Goodluck Jonathan, qui ont permis au Nigeria d’organiser des élections irréprochables.
Le Chef de l’Etat a ensuite souligné que le Sommet s’est félicité des progrès réalisés en matière de démocratie dans la sous-région suite au bon déroulement des élections au Togo et au Bénin, avant de féliciter le Président Faure Gnassingbé pour sa brillante réélection à la tête de son pays.
S’agissant de la bonne gouvernance et du fonctionnement des Institutions communautaires, le Président ivoirien a indiqué que le Sommet a examiné la demande de prorogation du mandat du Parlement communautaire qui arrive à expiration au mois d’août prochain, jusqu’à la fin de l’année.
Sur cette question, il a révélé que le sommet, favorable au respect des textes en vigueur, a opté pour le renouvellement du Parlement à l’expiration de son mandat.
Concernant les questions de paix et de sécurité, le Chef de l’Etat a souligné que le Sommet a discuté de la situation au Mali, au Burkina Faso et en Guinée-Bissau.
Sur le Mali, le Sommet s’est réjoui de la signature de l’Accord de paix d’Alger le 15 mai et a appelé les membres de la Coalition des Mouvements de l’Azawad à signer, à leur tour, cet Accord dans l’intérêt supérieur du peuple malien.
En ce qui concerne le Burkina Faso, le Sommet a demandé l’organisation d’élections inclusives, apaisées, sans exclusion et respectueuses de la Constitution.
A propos de la Guinée-Bissau, le Sommet a salué l’évolution positive de la situation et décidé du renouvellement du mandat de l’ECOMIB, la force régionale de maintien de la paix, déployée dans le pays.
Le Chef de l’Etat a, en outre, déclaré que le Sommet a également évoqué les questions économiques relatives au prélèvement communautaire, à la future monnaie unique et à l’Accord de partenariat économique avec l’Union Européenne. Il s’est félicité des bonnes avancées de toutes ces questions.
Pour terminer, Alassane Ouattara a révélé que le Sommet a longuement débattu du drame des migrants en méditerranée dans la perspective du prochain Sommet entre l’Europe et l’Afrique sur ce sujet. Selon lui, la région va se préparer pour cette importante rencontre qui devra déboucher sur des propositions concrètes.
(AIP)
cmas
Faisant le point du Sommet, le Président a indiqué que les Chefs d’Etat de la CEDEAO ont abordé les questions de bonne gouvernance, d’élection ainsi que la situation sécuritaire et économique de la région.
M. Ouattara a ajouté que le Sommet a été l'occasion de rendre un hommage bien mérité au Président Goodluck Ebele Jonathan pour son action à la tête du Nigeria et au service de la CEDEAO, notamment dans la gestion des crises au Mali et en Guinée-Bissau et dans la lutte contre la fièvre Ebola.
Il a, pour sa part, salué les grandes qualités d’homme d’Etat du Président Goodluck Jonathan, qui ont permis au Nigeria d’organiser des élections irréprochables.
Le Chef de l’Etat a ensuite souligné que le Sommet s’est félicité des progrès réalisés en matière de démocratie dans la sous-région suite au bon déroulement des élections au Togo et au Bénin, avant de féliciter le Président Faure Gnassingbé pour sa brillante réélection à la tête de son pays.
S’agissant de la bonne gouvernance et du fonctionnement des Institutions communautaires, le Président ivoirien a indiqué que le Sommet a examiné la demande de prorogation du mandat du Parlement communautaire qui arrive à expiration au mois d’août prochain, jusqu’à la fin de l’année.
Sur cette question, il a révélé que le sommet, favorable au respect des textes en vigueur, a opté pour le renouvellement du Parlement à l’expiration de son mandat.
Concernant les questions de paix et de sécurité, le Chef de l’Etat a souligné que le Sommet a discuté de la situation au Mali, au Burkina Faso et en Guinée-Bissau.
Sur le Mali, le Sommet s’est réjoui de la signature de l’Accord de paix d’Alger le 15 mai et a appelé les membres de la Coalition des Mouvements de l’Azawad à signer, à leur tour, cet Accord dans l’intérêt supérieur du peuple malien.
En ce qui concerne le Burkina Faso, le Sommet a demandé l’organisation d’élections inclusives, apaisées, sans exclusion et respectueuses de la Constitution.
A propos de la Guinée-Bissau, le Sommet a salué l’évolution positive de la situation et décidé du renouvellement du mandat de l’ECOMIB, la force régionale de maintien de la paix, déployée dans le pays.
Le Chef de l’Etat a, en outre, déclaré que le Sommet a également évoqué les questions économiques relatives au prélèvement communautaire, à la future monnaie unique et à l’Accord de partenariat économique avec l’Union Européenne. Il s’est félicité des bonnes avancées de toutes ces questions.
Pour terminer, Alassane Ouattara a révélé que le Sommet a longuement débattu du drame des migrants en méditerranée dans la perspective du prochain Sommet entre l’Europe et l’Afrique sur ce sujet. Selon lui, la région va se préparer pour cette importante rencontre qui devra déboucher sur des propositions concrètes.
(AIP)
cmas