Abidjan - Les artisans de Côte d’Ivoire, conduits par le président de la Chambre nationale des métiers de Côte d’Ivoire (CNMCI), Bamba Kassoum, ont exprimé leur adhésion à la Couverture maladie universelle (CMU) en se faisant enrôler mercredi à leur siège à Cocody.
Lors de cette opération, M. Bamba Kassoum a témoigné sa gratitude au Président Alassane Ouattara, pour avoir instauré la CMU et invité tous les artisans à se faire enrôler en vue de bénéficier de soins de qualité à moindre coût.
Le directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), Bamba Karim, a expliqué le mécanisme de fonctionnement de la CMU et les différentes prestations qu’elle couvrira, notamment les consultations médicales, les examens, les médicaments, et les hospitalisations.
"L’objectif est de permette aux populations d’accéder à des soins de qualité et à moindre coût (…) Mais pour que cela marche, tout le monde doit cotiser et c’est à un tarif forfaitaire de 1000 FCFA par mois", a-t-il expliqué, ajoutant que bien que la CMU soit obligatoire, il n’empêche pas l’existence des autres assurances complémentaires.
L’Etat se chargera de cotiser pour les économiquement faibles qui seront déclarés "indigents" après enquête, a annoncé le DG de la CNAM.
Le processus d’enrôlement des assurés de la CMU a été lancé le 30 décembre 2014 par celui du Président Alassane Ouattara. Depuis cette date, quelque 45.000 personnes ont été enrôlées, selon M. Karim, et cette opération se déroule sur l’ensemble du territoire national à travers 55 sites fixes et des dizaines de kits mobiles installés dans les communes du district d’Abidjan et dans tous les chefs-lieux de région de Côte d’Ivoire.
La CMU a été instituée par la loi du 24 mars 2014 et gérée par l’institution de prévoyance sociale (IPS), dénommée Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) créée par le décret du 25 juin 2014.
La CMU se caractérise comme étant une assurance donnant accès aux soins dans les secteurs public et privé dont la mise en place se fera par phases selon une démarche pragmatique et progressive, sur tout le territoire national.
La mise en œuvre du projet CMU se fera par enrôlement des populations au fur et à mesure selon les catégories.
Ainsi, des fonctionnaires civils et militaires en activité contribueront par l’intermédiaire des soldes civiles et militaires tandis que les fonctionnaires à la retraite paieront leur cotisation par l’intermédiaire de la CGRAE.
Quant aux salariés et retraités du privé, c’est par l’intermédiaire de la CNPS qu’ils paieront leur cotisation. Pour les indépendants des secteurs agricoles et/ou informels, plusieurs mécanismes de solidarité peuvent être actionnés (CNPS, mutuelles, coopératives, sociétés d’assurance …).
Elles se feront identifier sur une carte individuelle d’assuré "semi‐intelligente" avec des éléments de biométrie permettant de lutter contre la fraude.
A terme, l’immatriculation des assurés consistera à leur attribuer un identifiant unique qui deviendra le numéro de sécurité sociale.
La CMU comprend deux régimes. Un régime contributif, dénommé "Régime général de base (RGB)" et financé par les cotisations des assurés dont le montant est fixé à 1.000 FCFA par mois et par personne. Le RGB vise la majorité de la population résidant en Côte d’Ivoire.
Un régime non contributif, dénommé "Régime d’assistance médicale (RAM)", qui vise les indigents et dans lequel l’Etat se substitue aux assurés pour le paiement des cotisations et du ticket modérateur.
Amak/kp
Lors de cette opération, M. Bamba Kassoum a témoigné sa gratitude au Président Alassane Ouattara, pour avoir instauré la CMU et invité tous les artisans à se faire enrôler en vue de bénéficier de soins de qualité à moindre coût.
Le directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), Bamba Karim, a expliqué le mécanisme de fonctionnement de la CMU et les différentes prestations qu’elle couvrira, notamment les consultations médicales, les examens, les médicaments, et les hospitalisations.
"L’objectif est de permette aux populations d’accéder à des soins de qualité et à moindre coût (…) Mais pour que cela marche, tout le monde doit cotiser et c’est à un tarif forfaitaire de 1000 FCFA par mois", a-t-il expliqué, ajoutant que bien que la CMU soit obligatoire, il n’empêche pas l’existence des autres assurances complémentaires.
L’Etat se chargera de cotiser pour les économiquement faibles qui seront déclarés "indigents" après enquête, a annoncé le DG de la CNAM.
Le processus d’enrôlement des assurés de la CMU a été lancé le 30 décembre 2014 par celui du Président Alassane Ouattara. Depuis cette date, quelque 45.000 personnes ont été enrôlées, selon M. Karim, et cette opération se déroule sur l’ensemble du territoire national à travers 55 sites fixes et des dizaines de kits mobiles installés dans les communes du district d’Abidjan et dans tous les chefs-lieux de région de Côte d’Ivoire.
La CMU a été instituée par la loi du 24 mars 2014 et gérée par l’institution de prévoyance sociale (IPS), dénommée Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) créée par le décret du 25 juin 2014.
La CMU se caractérise comme étant une assurance donnant accès aux soins dans les secteurs public et privé dont la mise en place se fera par phases selon une démarche pragmatique et progressive, sur tout le territoire national.
La mise en œuvre du projet CMU se fera par enrôlement des populations au fur et à mesure selon les catégories.
Ainsi, des fonctionnaires civils et militaires en activité contribueront par l’intermédiaire des soldes civiles et militaires tandis que les fonctionnaires à la retraite paieront leur cotisation par l’intermédiaire de la CGRAE.
Quant aux salariés et retraités du privé, c’est par l’intermédiaire de la CNPS qu’ils paieront leur cotisation. Pour les indépendants des secteurs agricoles et/ou informels, plusieurs mécanismes de solidarité peuvent être actionnés (CNPS, mutuelles, coopératives, sociétés d’assurance …).
Elles se feront identifier sur une carte individuelle d’assuré "semi‐intelligente" avec des éléments de biométrie permettant de lutter contre la fraude.
A terme, l’immatriculation des assurés consistera à leur attribuer un identifiant unique qui deviendra le numéro de sécurité sociale.
La CMU comprend deux régimes. Un régime contributif, dénommé "Régime général de base (RGB)" et financé par les cotisations des assurés dont le montant est fixé à 1.000 FCFA par mois et par personne. Le RGB vise la majorité de la population résidant en Côte d’Ivoire.
Un régime non contributif, dénommé "Régime d’assistance médicale (RAM)", qui vise les indigents et dans lequel l’Etat se substitue aux assurés pour le paiement des cotisations et du ticket modérateur.
Amak/kp