San Pedro – Le Centre de traitement de la maladie à virus Ebola (CTE) de la région sanitaire de San Pedro, construit dans l’enceinte du Centre hospitalier régional (CHR) a été remis officiellement, mercredi, aux autorités préfectorales et sanitaires de la région, par l’organisation française Médecins du monde (MDM).
Centre temporaire, construit en tentes par MDM, le CTE de San Pedro s’étend sur une superficie de 3500 m². Il a bénéficié d’un financement global de 40 millions F CFA du service "ECHO" de l’Union Européenne, dans le cadre du Contrat désendettement et développement (C2D) de la Côte d’Ivoire.
Le centre est doté de trois entrées dont une pour les patients avec une zone de "triage", une zone "suspects" et une zone "confirmés", chaque zone étant équipée de toilettes et de système de chloration. Le CTE comprend 16 lits dont huit pour les cas suspects et huit autres pour les cas confirmés.
Autour du centre est construite une zone pour l’accueil des familles, et la 3ème entrée ouvre sur la zone du personnel de santé avec bureau et magasin de stockage.
Selon la Coordinatrice générale de MDM, Pascale Blanchetière, 76 membres du personnel de santé ont été formés par sa structure pour travailler dans le CTE si un cas d’Ebola venait à être détecté.
La construction des CTE, a expliqué le directeur régional de la santé de San Pedro, Dr Yao Bi Gala, fait partie du plan de riposte du gouvernement ivoirien à la menace de l’épidémie d’Ebola. L’Etat a initié la construction des CTE le long des régions frontalières du Libéria et de la Guinée, deux des trois pays gravement affectés par l’épidémie de l’Ebola en Afrique de l’Ouest.
Depuis le déclenchement de l’épidémie de la Fièvre à virus Ebola en Guinée en mars 2014, aucun cas n’a été découvert en Côte d’Ivoire. Par contre, plus de 11 000 cas de décès ont été enregistrés à ce jour, surtout dans les trois pays d’Afrique de l’Ouest les plus touchés.
"On a tous l’impression qu’Ebola est passée et que la Côte d’Ivoire est sauvée, mais il reste encore des cas en Guinée. Nous devons rester vigilants parce qu’on ne sait jamais dans quelle mesure le virus pourrait être conservé et revenir un jour", a conseillé Pascale Blanchetière.
(AIP)
jmk/akn/kam
Centre temporaire, construit en tentes par MDM, le CTE de San Pedro s’étend sur une superficie de 3500 m². Il a bénéficié d’un financement global de 40 millions F CFA du service "ECHO" de l’Union Européenne, dans le cadre du Contrat désendettement et développement (C2D) de la Côte d’Ivoire.
Le centre est doté de trois entrées dont une pour les patients avec une zone de "triage", une zone "suspects" et une zone "confirmés", chaque zone étant équipée de toilettes et de système de chloration. Le CTE comprend 16 lits dont huit pour les cas suspects et huit autres pour les cas confirmés.
Autour du centre est construite une zone pour l’accueil des familles, et la 3ème entrée ouvre sur la zone du personnel de santé avec bureau et magasin de stockage.
Selon la Coordinatrice générale de MDM, Pascale Blanchetière, 76 membres du personnel de santé ont été formés par sa structure pour travailler dans le CTE si un cas d’Ebola venait à être détecté.
La construction des CTE, a expliqué le directeur régional de la santé de San Pedro, Dr Yao Bi Gala, fait partie du plan de riposte du gouvernement ivoirien à la menace de l’épidémie d’Ebola. L’Etat a initié la construction des CTE le long des régions frontalières du Libéria et de la Guinée, deux des trois pays gravement affectés par l’épidémie de l’Ebola en Afrique de l’Ouest.
Depuis le déclenchement de l’épidémie de la Fièvre à virus Ebola en Guinée en mars 2014, aucun cas n’a été découvert en Côte d’Ivoire. Par contre, plus de 11 000 cas de décès ont été enregistrés à ce jour, surtout dans les trois pays d’Afrique de l’Ouest les plus touchés.
"On a tous l’impression qu’Ebola est passée et que la Côte d’Ivoire est sauvée, mais il reste encore des cas en Guinée. Nous devons rester vigilants parce qu’on ne sait jamais dans quelle mesure le virus pourrait être conservé et revenir un jour", a conseillé Pascale Blanchetière.
(AIP)
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