Yamoussoukro - Les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont fait des progrès "continus et significatifs" dans l’amélioration des dispositifs nationaux dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme (LBC/FT), s’est félicité le directeur général du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), Adama Coulibaly.
"J’en veux pour preuve, sur les 16 États membres, un seul demeure à ce jour sous le régime de suivi renforcé", a relevé le DG du GIABA, jeudi lors de la 23ème réunion plénière de la Commission technique du GIABA tenue à Yamoussoukro.
Il a fait savoir qu’en juin prochain, l’effectif des pays membres du groupe Egmont des cellules de renseignements financière (CRF) passera à huit pour la zone.
Adama Coulibaly a ajouté qu’après l’Afrique du Sud, le Nigeria est sur le point d’être admis comme membre du Groupe d’action financière (GAFI).
Il a dit noter, par ailleurs, une meilleure prise de conscience des pays africains qui ont compris que la sécurité et la stabilité des États sont étroitement liées à la problématique du blanchiment des capitaux et financement du terrorisme.
Le président du GIABA a souhaité l’implication "de plus en plus affirmée" des hautes autorités africaines pour renforcer davantage le rempart de lutte contre le crime organisé, pour une émergence des États membres dans la durée de la résilience, a-t-il ajouté.
Les pays membres du GIABA ont développé, dans le cadre de la phase charnière de lutte, de 2011 à 2014, une stratégie d’intervention auprès des États pour mettre en place des dispositifs et les renforcer.
A l’écouter, aujourd’hui, ce cycle prend fin et donne lieu à l’évaluation de tous les pays membres, à savoir les 15 pays de la CEDEAO et un pays non membre de la CEDEAO, en l’occurrence le Sao Tome et Principe, qui fait également partie du GIABA.
"L’évaluation, c’est évidemment passer au crible fin toute la chaîne économique, les activités et la gouvernance économique du pays, à travers les 40 recommandations édictées par le GAFI", a indiqué le directeur du GIABA.
Adama Coulibaly a annoncé, à compter de 2016, un nouveau cycle d’évaluation, basé sur les normes révisées du GAFI, et de méthodologie révisée avec pour point crucial, l’évaluation des risques nationaux.
"Il s’agira de prendre toutes les composantes de l’activité économique d’un pays, les passer au peigne fin et voir leur vulnérabilité à la perpétration du crime financier, et de prendre en contrepartie les mesures idoines, afin que la gouvernance soit renforcée et que les circuits financiers soient débarrassés de ces tentatives déterminantes", a promis le directeur général du GIABA.
nam/kp
"J’en veux pour preuve, sur les 16 États membres, un seul demeure à ce jour sous le régime de suivi renforcé", a relevé le DG du GIABA, jeudi lors de la 23ème réunion plénière de la Commission technique du GIABA tenue à Yamoussoukro.
Il a fait savoir qu’en juin prochain, l’effectif des pays membres du groupe Egmont des cellules de renseignements financière (CRF) passera à huit pour la zone.
Adama Coulibaly a ajouté qu’après l’Afrique du Sud, le Nigeria est sur le point d’être admis comme membre du Groupe d’action financière (GAFI).
Il a dit noter, par ailleurs, une meilleure prise de conscience des pays africains qui ont compris que la sécurité et la stabilité des États sont étroitement liées à la problématique du blanchiment des capitaux et financement du terrorisme.
Le président du GIABA a souhaité l’implication "de plus en plus affirmée" des hautes autorités africaines pour renforcer davantage le rempart de lutte contre le crime organisé, pour une émergence des États membres dans la durée de la résilience, a-t-il ajouté.
Les pays membres du GIABA ont développé, dans le cadre de la phase charnière de lutte, de 2011 à 2014, une stratégie d’intervention auprès des États pour mettre en place des dispositifs et les renforcer.
A l’écouter, aujourd’hui, ce cycle prend fin et donne lieu à l’évaluation de tous les pays membres, à savoir les 15 pays de la CEDEAO et un pays non membre de la CEDEAO, en l’occurrence le Sao Tome et Principe, qui fait également partie du GIABA.
"L’évaluation, c’est évidemment passer au crible fin toute la chaîne économique, les activités et la gouvernance économique du pays, à travers les 40 recommandations édictées par le GAFI", a indiqué le directeur du GIABA.
Adama Coulibaly a annoncé, à compter de 2016, un nouveau cycle d’évaluation, basé sur les normes révisées du GAFI, et de méthodologie révisée avec pour point crucial, l’évaluation des risques nationaux.
"Il s’agira de prendre toutes les composantes de l’activité économique d’un pays, les passer au peigne fin et voir leur vulnérabilité à la perpétration du crime financier, et de prendre en contrepartie les mesures idoines, afin que la gouvernance soit renforcée et que les circuits financiers soient débarrassés de ces tentatives déterminantes", a promis le directeur général du GIABA.
nam/kp