La réunion préliminaire des experts de la commission technique du Groupe intergouvernemental dʼaction contre le blanchiment dʼargent en Afrique de lʼOuest (GIABA) sʼest tenue sur trois jours dans la capitale politique ivoirienne, Yamoussoukro. A lʼouverture de la cérémonie hier, la ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée de lʼEconomie et des Finances, Kaba Nialé, a indiqué à travers son directeur de cabinet, Coulibaly Adama, quʼau regard des résultats des travaux techniques, les Etats membres de cette institution ont fait des progrès continus et significatifs dans lʼamélioration des dispositifs nationaux luttant contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). Dʼautant plus que sur les 16 Etats membres, un seul demeure à ce jour sous le régime de suivi renforcé. Il a par ailleurs annoncé quʼen juin prochain, lʼeffectif des pays membres du groupe Egmont des CRF passera à huit dans la sous-région.
Après lʼAfrique du Sud, le Nigéria est sur le point dʼêtre admis comme membre du GAFI. Ce qui a fait dire au représentant de Kaba Nialé quʼil y a une meilleure prise de conscience sur le fait que la sécurité et la stabilité des Etats de la CEDEAO sont étroitement liées à la problématique du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.
La Côte dʼIvoire, quant à elle, est sur la bonne voie. Depuis la création de lʼinstitution, 120 dossiers ont été soumis au GIABA et 14 rapports transmis au parquet.
Il sʼagit entre autres des rapports concernant la corruption, la cybercriminalité… A cette plénière de la réunion des experts en prélude de la 23ème réunion des ministres qui se tiendra le samedi 23 mai à Yamoussoukro pour entériner les conclusions de ces travaux, plusieurs points étaient à lʼordre du jour. Il sʼagit entre autres du rapport dʼactivités du directeur général, du mémorandum sur la situation des trois Etats membres du GIABA affectés par lʼépidémie à virus Ebola et des points non moins importants comme la pertinence de la reprogrammation du calendrier des évaluations mutuelles des Etats membres ainsi que des réformes qui devaient être opérées. Notamment la révision du cadre légal de la LBC/FT dans les pays de lʼUEMOA. Le secrétariat a eu également à soumettre aux experts le rapport sur la mission de haut niveau conduite par lʼinstitution en Guinée Bissau, relative à la mise enoeuvre de lʼévaluation mutuelle. Mais avant, le correspondant national du GIABA, président de la CENTIF-CI , a dit fonder de lʼespoir sur lʼadoption de lʼavant-projet de loi uniforme contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive dans les Etats membres de lʼUEMOA. Toutefois, la CENTIF-CI continue de mener les actions avec lʼappui des autorités nationales pour aboutir à la conformité du cadre juridique et institutionnel.
JM
Après lʼAfrique du Sud, le Nigéria est sur le point dʼêtre admis comme membre du GAFI. Ce qui a fait dire au représentant de Kaba Nialé quʼil y a une meilleure prise de conscience sur le fait que la sécurité et la stabilité des Etats de la CEDEAO sont étroitement liées à la problématique du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.
La Côte dʼIvoire, quant à elle, est sur la bonne voie. Depuis la création de lʼinstitution, 120 dossiers ont été soumis au GIABA et 14 rapports transmis au parquet.
Il sʼagit entre autres des rapports concernant la corruption, la cybercriminalité… A cette plénière de la réunion des experts en prélude de la 23ème réunion des ministres qui se tiendra le samedi 23 mai à Yamoussoukro pour entériner les conclusions de ces travaux, plusieurs points étaient à lʼordre du jour. Il sʼagit entre autres du rapport dʼactivités du directeur général, du mémorandum sur la situation des trois Etats membres du GIABA affectés par lʼépidémie à virus Ebola et des points non moins importants comme la pertinence de la reprogrammation du calendrier des évaluations mutuelles des Etats membres ainsi que des réformes qui devaient être opérées. Notamment la révision du cadre légal de la LBC/FT dans les pays de lʼUEMOA. Le secrétariat a eu également à soumettre aux experts le rapport sur la mission de haut niveau conduite par lʼinstitution en Guinée Bissau, relative à la mise enoeuvre de lʼévaluation mutuelle. Mais avant, le correspondant national du GIABA, président de la CENTIF-CI , a dit fonder de lʼespoir sur lʼadoption de lʼavant-projet de loi uniforme contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive dans les Etats membres de lʼUEMOA. Toutefois, la CENTIF-CI continue de mener les actions avec lʼappui des autorités nationales pour aboutir à la conformité du cadre juridique et institutionnel.
JM