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Économie Publié le jeudi 21 mai 2015 | AIP

Blanchiment d’argent : "les secteurs de l’immobilier et de l’agriculture sont les plus touchés en Côte d’Ivoire" (GIABA)

Yamoussoukro - Le directeur général du groupe intergouvernemental d’actions contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), Adama Coulibaly, a déclaré jeudi à Yamoussoukro, lors de la 23è réunion plénière de la commission technique du GIABA que les vulnérabilités sont liées aux activités les plus développées dans chaque État soulignant qu’en Côte d’Ivoire, le secteur de l’immobilier et de l’agriculture sont essentiellement les plus touchés par le fléau.

"Mais tous les secteurs sont à surveiller", a prévenu le directeur général du GIABA jeudi à l’ouverture des travaux présidés par le directeur de cabinet Coulibaly Adama représentant le ministre auprès du Premier ministre chargé de l’économie et des finances Kaba Nialé.

"Le blanchiment à plusieurs visages, il concerne la fraude fiscale, le trafic d’armes, mais aussi la cybercriminalité", a ajouté le correspondant national du GIABA Idrissa Touré président de la cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF).

Selon le directeur général du GIABA, les indices du blanchiment d’argent et du financement du terrorisme sont là et portent "gravement" atteinte à la stabilité et à la sécurité des Etats membres de la CEDEAO.

"C’est une forte préoccupation dans les réformes du GIABA", a confié M. Coulibaly qui a précisé que dans le cadre de la lutte contre le blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme (LBC/FT), plus de 300 000 dossiers ont été enregistrés en Afrique et portés en justice.

En Côte d'Ivoire, ce sont 140 dossiers liés au LBC/FT qui ont été enregistrés en 2014 et depuis le mois de septembre dernier 14 dossiers ont été transmis au Parquet pour jugement.

La 23è réunion plénière de la commission technique sera consacrée à plusieurs points soumis à l’examen des experts notamment sur le rapport d’activités du directeur général du GIABA, le mémorandum sur la situation des trois États membres du GIABA (Libéria, Sierra-Léone, Guinée) les plus affectés par l’épidémie de fièvre à virus Ebola, sur la pertinence de la reprogrammation du calendrier des évaluations mutuelles des États membres du GIABA.

Il sera également question pour le secrétariat de l’institution spécialisée de la CEDEAO de soumettre aux experts son rapport suite à la mission de haut niveau conduite par le GIABA en Guinée-Bissau relative à la mise en œuvre de l’évaluation mutuelle dudit pays.

Les travaux des experts du GIABA débutés lundi à Yamoussoukro prennent fin vendredi avec la formulation de propositions pour la LBC/FT au comité ministériel du GIABA qui tient sa 14è réunion samedi dans la capitale politique ivoirienne.

nam/kam
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