Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le Sommet des villes et régions d’Afrique pour le climat, destiné à préparer la participation des Etats africains à la 21è conférence des parties (COP 21) de la Convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique, se tiendra du 24 au 25 juin prochain à la Fondation Félix Houphouêt-Boigny de Yamoussoukro pour la recherche de la paix.
Initié par l’Assemblée des régions et districts de Côte d’Ivoire (ARDCI) , ce sommet a été officiellement lancé, mardi après-midi, à Abidjan par Daniel Cheick Bamba, représentant le ministre d’Etat, ministre de l’intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko, en présence de plusieurs personnalités dont le ministre Albert François Amichia et l’Ambassadeur de l’Allemagne en Côte d’Ivoire.
Dans son allocution, M. Bamba a exprimé la disponibilité du gouvernement ivoirien à accompagner cette noble initiative de l’ARDCI. Selon le Secrétaire général de l’ARDCI, Dagobert Banzio, "ce sommet s’inscrit dans la droite ligne des préparatifs de la participation des Etats africains à la 21è conférence des parties (COP 21) de la Convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique qui se tiendra à Paris en décembre prochain".
Des ministres des huit Etats membres de l’UEMOA, en charge de l’environnement, de l’aménagement du territoire et de la décentralisation ainsi que des élus locaux en provenance d’une vingtaine de pays africains et de d’Europe, des partenaires institutionnels, des entreprises, des investisseurs, des chercheurs et des représentants de la société civile engagés dans une gouvernance multi niveaux du développement durable, sont attendus à cette rencontre.
"Nous attendons 400 participants" qui vont "aborder les enjeux des changements climatiques sous l’angle des problématiques qui leurs sont communes", a ajouté M. Banzio. Auparavant, le Vice-gouverneur du district autonome d’Abidjan, Vincent Koua N’cho, a salué cette "initiative anticipative sur le sommet de Paris".
Les résolutions qui découleront de ce sommet de la capitale politique et administrative ivoirienne, parrainé par le Chef de l’Etat Alassane Ouattara, sous l’égide de la Commission et du Conseil des collectivités territoriales (CTT) de l’UEMOA, seront portées par les Chefs d’Etat de l’Union économique et monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) lors de la COP 21 en décembre prochain.
C’est à juste titre que le Président du CCT, Albert François Amichia, a également salué ce sommet avant de souhaiter qu’il pusse permettre de produire une "déclaration africaine" qui sera la réponse de l’Afrique face aux changements climatiques.
"L’enjeu de ce sommet est clair, à savoir, porter la voix des collectivités territoriales africaines à la 21è Conférence des Parties (COP21) de la Convention cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) qui se tiendra à Paris en décembre 2015", a-t-il indiqué.
Selon lui, les négociations qui doivent avoir lieu à cette occasion devront prendre en compte les problématiques des territoires africains, liées à la sécurité alimentaire, à l’accès à l’eau et à l’électricité, à la préservation des ressources naturelles et de la forêt en particulier, à la production décentralisée d’énergie…
"L’implication des niveaux sous régional, national et local dans l’organisation de cette rencontre, montre la nécessité d’adopter une approche multi niveaux et multi acteurs pour faire face à ce phénomène préoccupant et résilient pour l’ordre planétaire", a conclu M. Amichia.
LS
Initié par l’Assemblée des régions et districts de Côte d’Ivoire (ARDCI) , ce sommet a été officiellement lancé, mardi après-midi, à Abidjan par Daniel Cheick Bamba, représentant le ministre d’Etat, ministre de l’intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko, en présence de plusieurs personnalités dont le ministre Albert François Amichia et l’Ambassadeur de l’Allemagne en Côte d’Ivoire.
Dans son allocution, M. Bamba a exprimé la disponibilité du gouvernement ivoirien à accompagner cette noble initiative de l’ARDCI. Selon le Secrétaire général de l’ARDCI, Dagobert Banzio, "ce sommet s’inscrit dans la droite ligne des préparatifs de la participation des Etats africains à la 21è conférence des parties (COP 21) de la Convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique qui se tiendra à Paris en décembre prochain".
Des ministres des huit Etats membres de l’UEMOA, en charge de l’environnement, de l’aménagement du territoire et de la décentralisation ainsi que des élus locaux en provenance d’une vingtaine de pays africains et de d’Europe, des partenaires institutionnels, des entreprises, des investisseurs, des chercheurs et des représentants de la société civile engagés dans une gouvernance multi niveaux du développement durable, sont attendus à cette rencontre.
"Nous attendons 400 participants" qui vont "aborder les enjeux des changements climatiques sous l’angle des problématiques qui leurs sont communes", a ajouté M. Banzio. Auparavant, le Vice-gouverneur du district autonome d’Abidjan, Vincent Koua N’cho, a salué cette "initiative anticipative sur le sommet de Paris".
Les résolutions qui découleront de ce sommet de la capitale politique et administrative ivoirienne, parrainé par le Chef de l’Etat Alassane Ouattara, sous l’égide de la Commission et du Conseil des collectivités territoriales (CTT) de l’UEMOA, seront portées par les Chefs d’Etat de l’Union économique et monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) lors de la COP 21 en décembre prochain.
C’est à juste titre que le Président du CCT, Albert François Amichia, a également salué ce sommet avant de souhaiter qu’il pusse permettre de produire une "déclaration africaine" qui sera la réponse de l’Afrique face aux changements climatiques.
"L’enjeu de ce sommet est clair, à savoir, porter la voix des collectivités territoriales africaines à la 21è Conférence des Parties (COP21) de la Convention cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) qui se tiendra à Paris en décembre 2015", a-t-il indiqué.
Selon lui, les négociations qui doivent avoir lieu à cette occasion devront prendre en compte les problématiques des territoires africains, liées à la sécurité alimentaire, à l’accès à l’eau et à l’électricité, à la préservation des ressources naturelles et de la forêt en particulier, à la production décentralisée d’énergie…
"L’implication des niveaux sous régional, national et local dans l’organisation de cette rencontre, montre la nécessité d’adopter une approche multi niveaux et multi acteurs pour faire face à ce phénomène préoccupant et résilient pour l’ordre planétaire", a conclu M. Amichia.
LS