Des chercheurs des États-Unis et des Pays-Bas ont annoncé mardi avoir identifié le talon d'Achille du virus Ebola, une faille qui pourrait être exploitée pour bloquer totalement la contamination de ce virus meurtrier.
Ces chercheurs ont rapporté dans le journal en ligne américain mBio que l'Ebola ne parvenait pas à infecter les souris car il ne pouvait pas s'attacher à une protéine hôte appelée Niemann-Pick C1 (NPC1).
"Notre étude révèle que la NPC1 serait le talon d'Achille du virus Ebola", a déclaré le co-directeur de recherches Kartik Chandran, chargé de recherches auprès de l'école de médecine Albert Einstein de l'université de Yeshiva dans un communiqué.
"Les souris n'ont pas de copie du gène NPC1, et n'ont donc aucune protéine NPC1, de ce fait elles étaient totalement immunisées à la contamination", a-t-il indiqué.
Les études in vitro précédentes démontrent que le virus Ebola entrait dans les cellules hôte directement en se liant à la NPC1, et qu'on pouvait éviter la transmission du virus en bloquant sa capacité à s'attacher à la NPC1.
Pour déterminer si cela se vérifiait in vivo, l'équipe a exposé trois types de souris au virus Ebola : des souris normales sauvages, des "souris immunes" génétiquement modifiées pour être totalement déficientes en NPC1, et des "souris porteuses" modifiées pour présenter un allèle NPC1 normal et un allèle NPC1 muté.
Les souris ordinaires ont succombé à l'infection, tandis que les "souris immunes" n'ont présenté aucune contamination du virus et se sont donc avérées totalement protégées contre la maladie.
Les "souris porteuses" présentaient initialement des niveaux élevés de contamination Ebola, mais ces niveaux ont rapidement diminué car la réponse immunitaire de l'hôte a éliminé efficacement le virus.
"Le principe est que dans une contamination de l'Ebola votre système immunitaire et le virus font la course l'un contre l'autre ", a déclaré John Dye, co-directeur de recherche et directeur de la branche d'immunologie virale de l'Institut de recherche de l'armée américaine sur les maladies infectieuses (USAMRIID).
"Si on peut par un moyen quelconque contrôler la quantité de virus dans le système, ou le maintenir sous un certain seuil, alors il est presque certain que votre système immunitaire gagnera la course", a-t-il dit.
Le NPC1 aide à transporter le cholestérol à l'intérieur de la cellule. "Les personnes dépourvues de NPC1 en raison d'une mutation génétique développent un trouble neurodégénératif appelé maladie de Niemann-Pick, parfois décrite comme une maladie d'Alzheimer dans l'enfance.
Même si un tel traitement chez l'homme devrait également bloquer la voie de transport du cholestérol, "nous pensons que les patients seraient capables de tolérer le traitement, qui serait nécessaire pour seulement un peu de temps", a déclaré Andrew Herbert, directeur de recherche en immunologie virale à l'USAMRIID, et co-premier auteur de l'étude.
L'équipe espère que les futures recherches chez les humains pourrait conduire à la mise au point de médicaments antiviraux qui peuvent cibler efficacement le NPC1 et prévenir l'infection par le virus Ebola et d'autres filovirus très virulents, qui exigent également le NPC1 comme un récepteur.
Actuellement, il n'y a pas de traitements approuvés pour Ebola, et tous les traitements sont concentrés sur l'attaque contre le virus. Cibler le NPC1 est la première approche thérapeutique.
Ces chercheurs ont rapporté dans le journal en ligne américain mBio que l'Ebola ne parvenait pas à infecter les souris car il ne pouvait pas s'attacher à une protéine hôte appelée Niemann-Pick C1 (NPC1).
"Notre étude révèle que la NPC1 serait le talon d'Achille du virus Ebola", a déclaré le co-directeur de recherches Kartik Chandran, chargé de recherches auprès de l'école de médecine Albert Einstein de l'université de Yeshiva dans un communiqué.
"Les souris n'ont pas de copie du gène NPC1, et n'ont donc aucune protéine NPC1, de ce fait elles étaient totalement immunisées à la contamination", a-t-il indiqué.
Les études in vitro précédentes démontrent que le virus Ebola entrait dans les cellules hôte directement en se liant à la NPC1, et qu'on pouvait éviter la transmission du virus en bloquant sa capacité à s'attacher à la NPC1.
Pour déterminer si cela se vérifiait in vivo, l'équipe a exposé trois types de souris au virus Ebola : des souris normales sauvages, des "souris immunes" génétiquement modifiées pour être totalement déficientes en NPC1, et des "souris porteuses" modifiées pour présenter un allèle NPC1 normal et un allèle NPC1 muté.
Les souris ordinaires ont succombé à l'infection, tandis que les "souris immunes" n'ont présenté aucune contamination du virus et se sont donc avérées totalement protégées contre la maladie.
Les "souris porteuses" présentaient initialement des niveaux élevés de contamination Ebola, mais ces niveaux ont rapidement diminué car la réponse immunitaire de l'hôte a éliminé efficacement le virus.
"Le principe est que dans une contamination de l'Ebola votre système immunitaire et le virus font la course l'un contre l'autre ", a déclaré John Dye, co-directeur de recherche et directeur de la branche d'immunologie virale de l'Institut de recherche de l'armée américaine sur les maladies infectieuses (USAMRIID).
"Si on peut par un moyen quelconque contrôler la quantité de virus dans le système, ou le maintenir sous un certain seuil, alors il est presque certain que votre système immunitaire gagnera la course", a-t-il dit.
Le NPC1 aide à transporter le cholestérol à l'intérieur de la cellule. "Les personnes dépourvues de NPC1 en raison d'une mutation génétique développent un trouble neurodégénératif appelé maladie de Niemann-Pick, parfois décrite comme une maladie d'Alzheimer dans l'enfance.
Même si un tel traitement chez l'homme devrait également bloquer la voie de transport du cholestérol, "nous pensons que les patients seraient capables de tolérer le traitement, qui serait nécessaire pour seulement un peu de temps", a déclaré Andrew Herbert, directeur de recherche en immunologie virale à l'USAMRIID, et co-premier auteur de l'étude.
L'équipe espère que les futures recherches chez les humains pourrait conduire à la mise au point de médicaments antiviraux qui peuvent cibler efficacement le NPC1 et prévenir l'infection par le virus Ebola et d'autres filovirus très virulents, qui exigent également le NPC1 comme un récepteur.
Actuellement, il n'y a pas de traitements approuvés pour Ebola, et tous les traitements sont concentrés sur l'attaque contre le virus. Cibler le NPC1 est la première approche thérapeutique.