Plusieurs dirigeants du football africain pourraient être auditionnés par les enquêteurs américains et suisses, dans le scandale des pots-de-vins qui secoue la Fédération internationale de football et associations (Fifa), après l’arrestation de sept officiels de l’instance en Suisse, mercredi.
Le parapluie atomique dont se prévalait la Fifa vient de lui être ôté, suite à l’arrestation, en Suisse, de sept de ses officiels, mercredi, en marge de son congrès électif, dans une affaire de corruption à grande échelle. Certes, il n’y a aucun dirigeant africain parmi les présumés corrompus arrêtés, mais ce n’est qu’une question de temps. Car, selon plusieurs tabloïds européens et américains, la Confédération africaine de football serait trempée dans cette mafia. Issa Hayatou, président de la Caf et deux hauts dirigeants africains que sont l’Ivoirien Jacques Anouma et le Nigérian Amos Adamu, auraient bénéficié de pot-de-vin de la part des Qataris pour l’attribution de la Coupe du monde de football 2022. Ils auraient perçu environ 1,5 million de dollars (environ 750 millions Fcfa) pour soutenir le Qatar. C’est Phaedra Almajid, ancienne membre du comité de candidature du Qatar, qui les accuse. Elle précise que c’est en Angola, à la faveur de la Can 2010, que l’affaire avait été ficelée. Les trois dirigeants africains ont toujours nié avoir bénéficié d’un quelconque pot-de-vin. Cependant, avec la tournure des événements, ils pourraient être auditionnés, surtout que les enquêteurs américains et suisses affirment détenir des preuves accablantes. Selon un président de Fédération africaine de football présent en Suisse, à la faveur des assises de la Fifa, mercredi, Issa Hayatou a failli être arrêté par les policiers. « Ils sont venus et lui ont demandé de les suivre. Le président Issa Hayatou a demandé à savoir le motif. Mieux, il leur a demandé si c’était pour l’arrêter, ils ont dit non. Alors, il leur a dit d’attendre ses pairs de la Confédération africaine de football, pour une probable audition », a-t-il révélé. Outre l’attribution de la Coupe du monde de football 2022 au Qatar, les enquêteurs dénoncent plusieurs millions de dollars qui auraient servi à corrompre les officiels de la Fifa dans l’attribution de la Coupe du monde 2010 en l’Afrique du Sud et aussi pour celle à venir offerte à la Russie (2018). Outre Hayatou, Anouma et Adamu, d’autres responsables du cuir en Afrique tremblent, dans la mesure où leurs noms figurent sur la short-list. Il s’agit des présidents de fédérations nationales, notamment le Béninois Anjorin Moucharafou, la Burundaise Lydia Nsekera, du Togolais, le général Seyi Memene, l’ex-gloire du foot libérien, Georges Weah, du Marocain Saïd Belkhayat et du Gambien Seedy Kinteh. Tous ces dirigeants auraient perçu des pots-de-vins du Qatari Mohamed Bin-Hammam pour voter en faveur de l’émirat gazier pour la Coupe du monde 2022. Sepp Blatter, président de la Fifa, intervenant sur cette affaire de corruption, avant l’élection du vendredi, a affirmé haut et fort, qu’il n’a pas les moyens de surveiller tous les membres du comité exécutif et partant tous les dirigeants. Néanmoins, il a promis de coopérer avec les enquêteurs pour bouter hors d’état de nuire, les corrompus qui ternissent l’image de l’instance mondiale du ballon rond. Avec l’élection de Sepp Blatter pour un cinquième mandat, vont-ils échapper à l’audition ?
Annoncia SEHOUE
Le parapluie atomique dont se prévalait la Fifa vient de lui être ôté, suite à l’arrestation, en Suisse, de sept de ses officiels, mercredi, en marge de son congrès électif, dans une affaire de corruption à grande échelle. Certes, il n’y a aucun dirigeant africain parmi les présumés corrompus arrêtés, mais ce n’est qu’une question de temps. Car, selon plusieurs tabloïds européens et américains, la Confédération africaine de football serait trempée dans cette mafia. Issa Hayatou, président de la Caf et deux hauts dirigeants africains que sont l’Ivoirien Jacques Anouma et le Nigérian Amos Adamu, auraient bénéficié de pot-de-vin de la part des Qataris pour l’attribution de la Coupe du monde de football 2022. Ils auraient perçu environ 1,5 million de dollars (environ 750 millions Fcfa) pour soutenir le Qatar. C’est Phaedra Almajid, ancienne membre du comité de candidature du Qatar, qui les accuse. Elle précise que c’est en Angola, à la faveur de la Can 2010, que l’affaire avait été ficelée. Les trois dirigeants africains ont toujours nié avoir bénéficié d’un quelconque pot-de-vin. Cependant, avec la tournure des événements, ils pourraient être auditionnés, surtout que les enquêteurs américains et suisses affirment détenir des preuves accablantes. Selon un président de Fédération africaine de football présent en Suisse, à la faveur des assises de la Fifa, mercredi, Issa Hayatou a failli être arrêté par les policiers. « Ils sont venus et lui ont demandé de les suivre. Le président Issa Hayatou a demandé à savoir le motif. Mieux, il leur a demandé si c’était pour l’arrêter, ils ont dit non. Alors, il leur a dit d’attendre ses pairs de la Confédération africaine de football, pour une probable audition », a-t-il révélé. Outre l’attribution de la Coupe du monde de football 2022 au Qatar, les enquêteurs dénoncent plusieurs millions de dollars qui auraient servi à corrompre les officiels de la Fifa dans l’attribution de la Coupe du monde 2010 en l’Afrique du Sud et aussi pour celle à venir offerte à la Russie (2018). Outre Hayatou, Anouma et Adamu, d’autres responsables du cuir en Afrique tremblent, dans la mesure où leurs noms figurent sur la short-list. Il s’agit des présidents de fédérations nationales, notamment le Béninois Anjorin Moucharafou, la Burundaise Lydia Nsekera, du Togolais, le général Seyi Memene, l’ex-gloire du foot libérien, Georges Weah, du Marocain Saïd Belkhayat et du Gambien Seedy Kinteh. Tous ces dirigeants auraient perçu des pots-de-vins du Qatari Mohamed Bin-Hammam pour voter en faveur de l’émirat gazier pour la Coupe du monde 2022. Sepp Blatter, président de la Fifa, intervenant sur cette affaire de corruption, avant l’élection du vendredi, a affirmé haut et fort, qu’il n’a pas les moyens de surveiller tous les membres du comité exécutif et partant tous les dirigeants. Néanmoins, il a promis de coopérer avec les enquêteurs pour bouter hors d’état de nuire, les corrompus qui ternissent l’image de l’instance mondiale du ballon rond. Avec l’élection de Sepp Blatter pour un cinquième mandat, vont-ils échapper à l’audition ?
Annoncia SEHOUE