Kong, La direction régionale Nord-est de l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR), a procédé dans le village de Mapina, dans la sous préfecture de Sikolo, (département de Kong), à une séance de sensibilisation sur la bonne conservation du Parc national de la Comoé.
Pour le commandant Toulo Alain, chargé d’études à la direction du Parc national de la Comoé, à la faveur de la crise militaro-politique qu’a connu la Côte d’Ivoire, des activités illégales ont été perpétrées à l’intérieur du parc, y compris l’orpaillage clandestin qui a pris de l’ampleur, ces dernières années, dans les régions du Bounkani et du Tchologo, et qui a contribué à la violation et à la dégradation de cet espace de biodiversité.
«Erigé en Réserve de faune de Bouna depuis 1942, cette partie du pays qui deviendra Parc National de la Comoé en 1968 est interdite d’accès à toute personne étrangère, à moins de posséder une autorisation délivrée par la direction de zone qui a en charge sa gestion », a dit le commandant Toulo, avant d’ajouter que ce parc est un sanctuaire de la diversité biologique.
Pour le préfet du département de Kong, Dr Mamadou Kamara, « le parc est un trésor ». «J’ai effectué le déplacement pour témoigner de ce que ce parc représente pour nous, individuellement, communautairement, en tant qu’Ivoirien et tant que citoyen du monde », a-t-il dit, invitant ses administrés à « laisser le parc à l’humanité ».
Le chef du village de Mapina, Bamba Karamoko, pour sa part plaidé la construction d’un barrage agricole et une pompe hydraulique villageoise dans la localité pour aider les populations locales à exercer des activités génératrices de revenus.
Le parc national de la Comoé est inscrit sur la liste du patrimoine mondiale de l’UNESCO.
(AIP)
ok/tm
Pour le commandant Toulo Alain, chargé d’études à la direction du Parc national de la Comoé, à la faveur de la crise militaro-politique qu’a connu la Côte d’Ivoire, des activités illégales ont été perpétrées à l’intérieur du parc, y compris l’orpaillage clandestin qui a pris de l’ampleur, ces dernières années, dans les régions du Bounkani et du Tchologo, et qui a contribué à la violation et à la dégradation de cet espace de biodiversité.
«Erigé en Réserve de faune de Bouna depuis 1942, cette partie du pays qui deviendra Parc National de la Comoé en 1968 est interdite d’accès à toute personne étrangère, à moins de posséder une autorisation délivrée par la direction de zone qui a en charge sa gestion », a dit le commandant Toulo, avant d’ajouter que ce parc est un sanctuaire de la diversité biologique.
Pour le préfet du département de Kong, Dr Mamadou Kamara, « le parc est un trésor ». «J’ai effectué le déplacement pour témoigner de ce que ce parc représente pour nous, individuellement, communautairement, en tant qu’Ivoirien et tant que citoyen du monde », a-t-il dit, invitant ses administrés à « laisser le parc à l’humanité ».
Le chef du village de Mapina, Bamba Karamoko, pour sa part plaidé la construction d’un barrage agricole et une pompe hydraulique villageoise dans la localité pour aider les populations locales à exercer des activités génératrices de revenus.
Le parc national de la Comoé est inscrit sur la liste du patrimoine mondiale de l’UNESCO.
(AIP)
ok/tm