Bouaké (Côte d’Ivoire) - Le Nigeria est devenu la première puissance économique d’Afrique, devant l’Afrique du Sud, «grâce au cinéma», a déclaré le ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman,
S’exprimant samedi, à Bouaké (379 Km au Nord d’Abidjan), lors de la cérémonie de clôture de la 2ème édition de la Semaine nationale des Arts et de la culture (SNAC 2015), M Bandaman a indiqué que «la culture est tout aussi capable que n'importe quel produit industriel de structurer l'économie d'un pays ».
Il a cité citant entres autres, les exemples du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui fait engranger aux opérateurs économiques burkinabés (hôteliers, restaurateurs, transporteurs, artisans, commerçants…etc.), « 25 à 30% de leur chiffre d'affaire annuel chaque fois que se tient ce festival».
« Durant les deux semaines du Festival de Cannes en France, toutes les régions qui entourent cette ville, réalisent chaque année entre 30 et 40% de leur chiffre d'affaire » a fait encore observer M. Bandaman, soulignant que, « c'est bien la preuve que l'économie avec la culture est une réalité ».
Pour lui, l'Etat de Las Vegas aux Etats Unis d'Amérique (USA) réalise près de 30% de son Produit intérieur brut (PIB) qu'à travers les événements culturels.
S'intéressant à l'exemple du Burkina Faso, il a relevé qu'une étude réalisée sur l'impact de la culture sur la vie socio-économique a pu établir que dans ce pays, l'économie de la culture représente 3 à 5% de son produit intérieur brut et que ce secteur employait plus de travailleurs que la fonction publique.
« Le Nigeria est devenu la première puissance économique d'Afrique, devant l'Afrique du Sud, grâce au cinéma » a soutenu le ministre Bandaman, appuyant ses propos avec d'autres cas d'embellis économiques qui ont été impulsées par la culture. En France, a-t-il, expliqué l'économie de la culture dépasserait celles de l'automobile et de l'agroalimentaire.
« Aux Etats-Unis l'économie du cinéma dépasse l'industrie de l'armement » a-t-il révélé, avant de conclure que « et cette économie (de la culture) à la chance que sa matière première ne s'épuise jamais ».
CK/ls/APA
S’exprimant samedi, à Bouaké (379 Km au Nord d’Abidjan), lors de la cérémonie de clôture de la 2ème édition de la Semaine nationale des Arts et de la culture (SNAC 2015), M Bandaman a indiqué que «la culture est tout aussi capable que n'importe quel produit industriel de structurer l'économie d'un pays ».
Il a cité citant entres autres, les exemples du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui fait engranger aux opérateurs économiques burkinabés (hôteliers, restaurateurs, transporteurs, artisans, commerçants…etc.), « 25 à 30% de leur chiffre d'affaire annuel chaque fois que se tient ce festival».
« Durant les deux semaines du Festival de Cannes en France, toutes les régions qui entourent cette ville, réalisent chaque année entre 30 et 40% de leur chiffre d'affaire » a fait encore observer M. Bandaman, soulignant que, « c'est bien la preuve que l'économie avec la culture est une réalité ».
Pour lui, l'Etat de Las Vegas aux Etats Unis d'Amérique (USA) réalise près de 30% de son Produit intérieur brut (PIB) qu'à travers les événements culturels.
S'intéressant à l'exemple du Burkina Faso, il a relevé qu'une étude réalisée sur l'impact de la culture sur la vie socio-économique a pu établir que dans ce pays, l'économie de la culture représente 3 à 5% de son produit intérieur brut et que ce secteur employait plus de travailleurs que la fonction publique.
« Le Nigeria est devenu la première puissance économique d'Afrique, devant l'Afrique du Sud, grâce au cinéma » a soutenu le ministre Bandaman, appuyant ses propos avec d'autres cas d'embellis économiques qui ont été impulsées par la culture. En France, a-t-il, expliqué l'économie de la culture dépasserait celles de l'automobile et de l'agroalimentaire.
« Aux Etats-Unis l'économie du cinéma dépasse l'industrie de l'armement » a-t-il révélé, avant de conclure que « et cette économie (de la culture) à la chance que sa matière première ne s'épuise jamais ».
CK/ls/APA