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Économie Publié le lundi 1 juin 2015 | Le Sursaut

Retour de la Bad en Côte d’Ivoire :Alassane Ouattara lève le blocage psychologique

© Le Sursaut Par DR
Célébration de la Journée Internationale des Casques Bleus des Nations Unies
Jeudi 28 Mai 2015 .Abidjan. Célébration de la Journée Internationale des Casques Bleus des Nations Unies, en présence du Président de la République, SEM. Alassane OUATTARA,, au siège de l`ONUCI
Le retour du groupe de la Banque africaine de développement (Bad) et la tenue de la 50ème édition de ses Assemblées annuelles ont fini par montrer que le tableau de l’insécurité n’est plus sombre en Eburnie.

« Qui veut aller loin, ménage sa monture », dit l’adage. Le Président Ouattara semble s’en servir pour réaliser son rêve qui est celui de bâtir un pays émergent d’ici à 2020. Il part donc d’un principe, à savoir soigner l’image du pays. Il faut encourager les investisseurs à venir s’installer sur les bords de la Lagune Ebrié et dans bien d’autres localités du pays qui ne manquent pas de potentielles naturelles, énergétiques, minières et humaines. C’est donc en connaissance de cause que le premier citoyen ivoirien s’est engagé dans la bataille du retour de la prestigieuse institution bancaire panafricaine qu’est la Bad, qu’il remporte d’ailleurs avec brio, en septembre 2014. Huit mois plus tard, le gouvernement ivoirien est honoré avec la tenue de la 50ème édition des Assemblées annuelles de la Bad à Abidjan, la capitale économique ivoirienne. Au-delà de la réussite de cette offensive diplomatique, le Président Alassane Ouattara vient de lever le déblocage psychologique. En effet, la Bad avait été délocalisée en 2003 à Tunis parce qu’elle estimait que la Côte d’Ivoire ne garantissait plus la sécurité de ses employés. Par conséquent, le retour de cette institution bancaire à son siège statutaire, dix ans après, signifie que le pays a rompu avec l’insécurité, notamment la décennie de crise politico-militaire dans laquelle il était plongé. La levée de ce blocage psychologique aura incontestablement une influence sur plusieurs secteurs économiques. En réalité, le retour de la Bad en Côte d’Ivoire contribuera à l’implantation de nouvelles banques et encouragera certains investissements à revenir dans ce pays où il fait bon vivre à l’heure actuelle. D’autant plus que, grâce au Président Ouattara, le nouveau code d’investissement a allégé les conditions de création d’entreprise. Selon ce code, on peut créer sa société en une journée. La décrispation sociopolitique va booster les chiffres d’affaires des opérateurs économiques exerçant dans les secteurs de la restauration, de l’hôtellerie, du tourisme, etc. Plus de 4500 personnes venues d’Afrique et d’autres continents, ayant participé du 25 au 29 mai dernier, à cette 50ème édition des Assemblées annuelles, rendront témoignage de l’ambiance de paix et de stabilité dans laquelle le Président Ouattara et son gouvernement sont en train de reconstruire la Côte d’Ivoire.

Une victoire pour l’Afrique

La bonne ambiance et la transparence dans lesquelles le choix du président de la Bad s’est opéré sont une victoire de l’Afrique. Après la 50ème édition des Assemblées annuelles de la Bad, il est maintenant temps de se mettre au travail. Tous les Africains doivent aider la Bad à atteindre ses objectifs et contribuer dans la limite de leurs capacités à soutenir le nouveau président de ladite l’institution, qui prendra service le 1er septembre prochain. Il faudra penser aux réformes devant assurer à la banque, le statut de catalyseur pour la transformation de l’Afrique. Pour se faire, les Africains devront renforcer leurs progrès réalisés au cours de ces 50 dernières années tout en prenant en compte les enjeux émergents. A cet égard, il faudra bâtir une banque fondée sur le mérite, en ayant pour objectif, l’atteinte des résultats escomptés. La Banque africaine de développement doit devenir innovante. Les Africains doivent alors, s’appuyer sur la capacité de l’institution à être une force de mutualisation des capacités des partenaires et des parties-prenantes, y compris les gouvernements africains, les agences de développement, les partenaires du secteur privé, des banques commerciales et de la société civile. Il s’agit, pour les économistes africains, de retrousser les manches pour faire face aux grands défis de ces temps nouveaux. Qui sont, entre autres, l’intégration régionale, le renforcement du statut des femmes, la promotion de la science et de la technologie, les questions de l’insularité, le changement climatique ou la fragilité des Etats, la lutte contre la pauvreté en créant des emplois et le partage équitable des richesses africaines.

Romaric SAKO
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