- Excellence Monsieur le Premier Ministre, Ministre de l’Economie, des Finances et du Budget, Parrain de la cérémonie ;
- Monsieur le Ministre de la Culture et de la Francophonie et cher collègue ;
- Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs ;
- Monsieur le Gouverneur du District Autonome d’Abidjan ;
- Monsieur le Maire de la Commune de Cocody ;
- Monsieur le représentant du Ministre Sud-Africain de la Culture et des Arts ;
- Monsieur le Président Directeur Général de Basic Lead, promoteur du Discop ;
- Monsieur le Président de la Haute Autorité de l’Audiovisuelle ;
- Mesdames et Messieurs les représentants des Ministres ;
- Monsieur le Président du Conseil National de la Presse ;
- Monsieur le Président de la Commission d’Accès à l’Information d’intérêt public ;
- Monsieur le représentant de Son Excellence Monsieur KIGBAFORI SORO Guillaume, Président de l’Assemblée Nationale ;
- Monsieur le représentant de Côte Ouest, Partenaire au Discop ;
- Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux, centraux et Chefs de Services ;
- Distingués Chefs Traditionnels et Guides religieux ;
- Mesdames et Messieurs les responsables des associations et syndicats du secteur de la Communication ;
- Mesdames et Messieurs les professionnels de l’audiovisuel ;
- Mesdames et Messieurs de la Presse ;
- Honorables invités ;
- Mesdames et Messieurs ;
Excellence Monsieur le Premier Ministre ;
A l’entame de mes propos, je voudrais vous adresser mes sincères et déférents remerciements pour avoir accepté de rehausser de votre auguste présence la cérémonie officielle d’ouverture de la toute première édition du Discop Abidjan, et ce, malgré votre calendrier particulièrement chargé.
En consentant de venir présider cette cérémonie, vous matérialiser une fois de plus votre constant souci de soutenir vos collaborateurs Ministres que nous sommes, dans l’accomplissement des missions qui nous sont dévolues dans le cadre de l’action gouvernementale.
Je tiens également à vous demander de bien vouloir transmettre au Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, mon infinie gratitude pour avoir rendu possible la tenue de Discop Abidjan 2015.
Dans mon adresse, il me plait aussi de témoigner ma reconnaissance à mon collègue et cher frère Maurice KOUAKOU BANDAMA Maurice, Ministre de la Culture et de la Francophonie, pour son soutien moral et la participation de son département aux préparatifs de cet évènement.
Quant à vous autres chers collègues Roger KACOU du Tourisme, Raymonde GOUDOU COFFI de la Santé et de la Lutte contre le Sida, venus me soutenir par solidarité, je traduis aussi ma profonde gratitude.
J’associe à cette gratitude tous les Ambassadeurs qui ont bien voulu répondre favorablement à notre invitation, en assistant à cette cérémonie officielle d’ouverture. Vos présences distinguées attestent de l’excellence des relations entre vos représentations diplomatiques et le Ministère de la Communication, et par-delà, entre le Gouvernement ivoirien, la Côte d’Ivoire et vos pays respectifs.
Je ne saurais oublier Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, Son Excellence Monsieur KIGBAFORI SORO Guillaume, représenté par le Député………. et le Gouverneur du District Autonome d’Abidjan, Monsieur Robert Beugré MAMBE, qui m’ont fait toujours fait l’amitié d’être présents aux activités initiées par mon département ministériel, chaque fois que leur calendrier le leur permet.
A tous les partenaires nationaux du secteur public et privé de l’audiovisuel qui n’ont ménagé aucun effort pour nous accompagner, je dis infiniment merci.
Mesdames et Messieurs,
A ce stade de mes propos, je voudrais rappeler brièvement comment notre capitale économique Abidjan a été choisie par le PDG de Basic Lead et ses partenaires, pour abriter le présent Discop.
En effet, notre pays, après l’accord du Gouvernement, a participé en novembre 2014 en qualité d’invité d’honneur au Discop Africa de Johannesburg en Afrique du Sud. Une forte délégation ivoirienne que j’ai conduite personnellement l’a représenté à ce marché international de l’industrie audiovisuelle.
Au cours de cet évènement audiovisuel majeur, la Côte d’Ivoire a su s’illustrer de fort belle manière en présentant la grande richesse de son potentiel audiovisuel, culturel, touristique et industriel (produits agroalimentaires et textiles)
C’est cette donne et sa situation de plaque tournante en Afrique Subsaharienne qui ont permis à la Côte d’ivoire d’être préférée par Monsieur Patrick JUCAUD, PDG de Basic Lead et promoteur du Discop Africa et ses partenaires, à d’autres pays africains pressentis pour accueillir le Discop qui nous rassemble aujourd’hui en terre ivoirienne. Le Discop d’Abidjan, faut-il le préciser, est le pendant en Afrique de l’Ouest du Discop de Johannesburg.
Aussi, voudrais-je profiter de cette cérémonie pour remercier et rendre, hommage au nom du Gouvernement de mon pays, à Monsieur Patrick JUCAUD et à ses partenaires qui ont doublement honoré la Côte d’Ivoire en la choisissant en 2014 comme pays invité au Discop de Johannesburg et comme pays hôte de cette première édition du Discop d’Abidjan. Merci pour la confiance placée en notre pays.
Mes remerciements vont également à toutes celles et tous ceux qui ont œuvré pour que l’évènement qui nous réunit ce jour prenne forme et se déroule en Côte d’Ivoire, notamment la « Société Matika Production », pour leur contribution à l’organisation de Discop Abidjan.
Aux organisateurs et aux cinq cent trente (568) participants venus de plus de 43 pays à travers le monde, pour y prendre part pendant trois (3) jours, je leur souhaite le traditionnel AKWABA en terre ivoirienne.
Mesdames et Messieurs, chers invités,
Dans un contexte d’accélération du développement des industries audiovisuelles liée à l’avènement du numérique, la Côte d’Ivoire est fière d’abriter le Discop Africa, dénommé Discop d’Abidjan qui aura lieu chaque année en juin, alors que celui de Johannesburg se déroule déjà en novembre tous les ans.
Persuadé que les produits de l’industrie audiovisuelle peuvent fortement contribuer à la promotion de la Côte d’Ivoire dans le monde, le Ministère de la Communication n’a pas hésité un seul instant à solliciter l’appui du Gouvernement relatif à l’organisation de cette première édition du Discop d’Abidjan.
Concernant notre pays, il a conscience de l’importance de plus en plus accrue de l’apport des industries audiovisuelle et cinématographique dans le Produit Intérieur Brut (PIB) des nations modernes. C’est pourquoi, il s’est doté de deux principales lois, pour réguler l’audiovisuel et le cinéma. Il s’agit de :
- la loi n° 2004-644 du 14 décembre 2004 portant régime juridique de la Communication audiovisuelle en cours de révision pour tenir compte des nouvelles réalités ;
- la loi n° loi n° 2014-426 du 14 juillet 2014 sur l’industrie cinématographique, laquelle loi offre aux acteurs nationaux et aux professionnels étrangers un environnement attractif pour la création, la production et le tournage en Côte d’Ivoire.
En outre, la Côte d’Ivoire a mis en place des structures de formation et de financement, notamment :
- l’Institut des Sciences et Techniques de la Communication, lequel dispose de cinq écoles de formation (Journalisme, Production audiovisuelle, Télécommunications, Publicité-Marketing et Art et Image numérique) ;
- l’Office National du Cinéma de Côte d’Ivoire apporte son appui technique et son soutien opérationnel aux réalisateurs et aux producteurs ;
- le Fonds de Soutien à l’Industrie Cinématographique dont le budget est passé de 300 millions de FCFA en 2014 à 500 millions de FCFA en 2015 a financé d’importants films dont de longs métrages, tels que Run de Philippe Lacosse, des séries télévisées à l’exemple de Ma Famille de Akissi Delta, les Chroniques Africaines des Sœurs AMON, lauréates des séries africaines au dernier FESPACO de Ouagadougou.
Il faut aussi ajouter que des atouts comme les mesures fiscales incitatives, la professionnalisation des métiers du Cinéma, la formation et le renforcement des capacités attendent d’être exploités.
Enfin, le Ministère de la Communication et le Ministère de la Culture et de la Francophonie ont participé à des festivals et marchés, notamment le festival de Cannes appelé MIPTV, le FESPACO et le Discop Africa de Johannesburg.
Grâce au concours financier de ces deux Ministères, des acteurs ivoiriens du Cinéma et de l’audiovisuel ont pris part à ces festivals et marchés.
Au plan local, le Gouvernement a apporté un appui multiforme au Festival des Lagunes de Naky sy Savané, le Grand Prix des Arts de l’Audiovisuel, du Cinéma et de la Télévision et les Léonnards (soirées de récompense des acteurs du cinéma).
Mesdames et Messieurs,
Pendant trois (3) jours que durera cette première édition du Discop d’Abidjan, 568 experts, professionnels et amateurs du monde de l’audiovisuel en particulier, venus de 43 pays des cinq continents, se rencontreront pour échanger, vendre et acheter des programmes de télévision.
Comme vous le constatez, le Discop d’Abidjan offre donc l’opportunité à l’ensemble des producteurs et acheteurs ivoiriens publics et privés de vendre notre production audiovisuelle, d’acheter des productions étrangères, de nouer des contacts et de signer des partenariats féconds avec leurs homologues venus d’ailleurs. Il constitue en outre un cadre de découverte de notre patrimoine culturel et touristique.
Le Discop d’Abidjan, à n’en point douter, est un marché qui permettra de favoriser le véritable décollage de l’industrie audiovisuelle ivoirienne dont le potentiel est énorme, mais qui reste encore sous exploité.
Ce décollage de notre industrie audiovisuelle participe à l’ambition du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, de faire de la Côte d’Ivoire, une nation émergente à l’horizon 2020. En effet, de nombreux pays, notamment le Nigeria plus près de nous, ont compris que l’industrie cinématographique et audiovisuelle contribue pour une part conséquente à l’accroissement de la richesse nationale.
En accueillant le DISCOP à Abidjan, notre ambition est de développer la signature d’une marque ivoirienne, en organisant à Abidjan, d’ici à cinq (5) ans, une grande semaine poly-évènementielle dédiée à la promotion du marché de la création audiovisuelle, musicale et radiophonique, multiplateforme et multi-écrans.
Cette marque vise le développement d’une économie de la création, de la production et de la distribution de contenus audiovisuels, génératrice de revenus. (Selon le DG de la RTI, nos autorités auraient donné des instructions de ne pas en parler).
Mesdames et Messieurs,
Le Discop d’Abidjan 2015 créera aussi un pont audiovisuel et culturel non seulement entre la Côte d’Ivoire et l’Afrique du Sud, mais également entre l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique Australe.
Déjà, lors de la participation ivoirienne en 2014 au Discop Africa de Johannesburg, des échanges et des discussions dans ce sens ont été engagés. Ceux-ci se poursuivront à Abidjan, ensuite à Johannesburg en juillet de cette année, avant d’être parachevés en novembre prochain, à l’occasion du Discop de Johannesburg.
Pour rendre plus attractif les Discop d’Abidjan et de Johannesburg, les pays africains se doivent de relever de nombreux défis dont celui de la maîtrise du passage de la télévision analogique à la Télévision Numérique Terrestre (TNT), laquelle permettra aux opérateurs nationaux et internationaux de fournir à nos populations un large spectre de contenus et de produits télévisuels.
Le Discop d’Abidjan 2015 dont l’ouverture officielle sera faite tout à l’heure par le Premier Ministre, Son Excellence Monsieur Daniel KABLAN DUCAN, est un important rendez-vous du donner et du recevoir. Puisse cette belle et louable initiative connaître le succès escompté.
C’est sur cette note d’espoir que je voudrais clore mes propos, non sans avoir à nouveau exprimer ma reconnaissance et celle de tous les professionnels du secteur de l’audiovisuel présents au Discop d’Abidjan 2015 au Président de la République.
Je vous remercie !
- Monsieur le Ministre de la Culture et de la Francophonie et cher collègue ;
- Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs ;
- Monsieur le Gouverneur du District Autonome d’Abidjan ;
- Monsieur le Maire de la Commune de Cocody ;
- Monsieur le représentant du Ministre Sud-Africain de la Culture et des Arts ;
- Monsieur le Président Directeur Général de Basic Lead, promoteur du Discop ;
- Monsieur le Président de la Haute Autorité de l’Audiovisuelle ;
- Mesdames et Messieurs les représentants des Ministres ;
- Monsieur le Président du Conseil National de la Presse ;
- Monsieur le Président de la Commission d’Accès à l’Information d’intérêt public ;
- Monsieur le représentant de Son Excellence Monsieur KIGBAFORI SORO Guillaume, Président de l’Assemblée Nationale ;
- Monsieur le représentant de Côte Ouest, Partenaire au Discop ;
- Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux, centraux et Chefs de Services ;
- Distingués Chefs Traditionnels et Guides religieux ;
- Mesdames et Messieurs les responsables des associations et syndicats du secteur de la Communication ;
- Mesdames et Messieurs les professionnels de l’audiovisuel ;
- Mesdames et Messieurs de la Presse ;
- Honorables invités ;
- Mesdames et Messieurs ;
Excellence Monsieur le Premier Ministre ;
A l’entame de mes propos, je voudrais vous adresser mes sincères et déférents remerciements pour avoir accepté de rehausser de votre auguste présence la cérémonie officielle d’ouverture de la toute première édition du Discop Abidjan, et ce, malgré votre calendrier particulièrement chargé.
En consentant de venir présider cette cérémonie, vous matérialiser une fois de plus votre constant souci de soutenir vos collaborateurs Ministres que nous sommes, dans l’accomplissement des missions qui nous sont dévolues dans le cadre de l’action gouvernementale.
Je tiens également à vous demander de bien vouloir transmettre au Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, mon infinie gratitude pour avoir rendu possible la tenue de Discop Abidjan 2015.
Dans mon adresse, il me plait aussi de témoigner ma reconnaissance à mon collègue et cher frère Maurice KOUAKOU BANDAMA Maurice, Ministre de la Culture et de la Francophonie, pour son soutien moral et la participation de son département aux préparatifs de cet évènement.
Quant à vous autres chers collègues Roger KACOU du Tourisme, Raymonde GOUDOU COFFI de la Santé et de la Lutte contre le Sida, venus me soutenir par solidarité, je traduis aussi ma profonde gratitude.
J’associe à cette gratitude tous les Ambassadeurs qui ont bien voulu répondre favorablement à notre invitation, en assistant à cette cérémonie officielle d’ouverture. Vos présences distinguées attestent de l’excellence des relations entre vos représentations diplomatiques et le Ministère de la Communication, et par-delà, entre le Gouvernement ivoirien, la Côte d’Ivoire et vos pays respectifs.
Je ne saurais oublier Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, Son Excellence Monsieur KIGBAFORI SORO Guillaume, représenté par le Député………. et le Gouverneur du District Autonome d’Abidjan, Monsieur Robert Beugré MAMBE, qui m’ont fait toujours fait l’amitié d’être présents aux activités initiées par mon département ministériel, chaque fois que leur calendrier le leur permet.
A tous les partenaires nationaux du secteur public et privé de l’audiovisuel qui n’ont ménagé aucun effort pour nous accompagner, je dis infiniment merci.
Mesdames et Messieurs,
A ce stade de mes propos, je voudrais rappeler brièvement comment notre capitale économique Abidjan a été choisie par le PDG de Basic Lead et ses partenaires, pour abriter le présent Discop.
En effet, notre pays, après l’accord du Gouvernement, a participé en novembre 2014 en qualité d’invité d’honneur au Discop Africa de Johannesburg en Afrique du Sud. Une forte délégation ivoirienne que j’ai conduite personnellement l’a représenté à ce marché international de l’industrie audiovisuelle.
Au cours de cet évènement audiovisuel majeur, la Côte d’Ivoire a su s’illustrer de fort belle manière en présentant la grande richesse de son potentiel audiovisuel, culturel, touristique et industriel (produits agroalimentaires et textiles)
C’est cette donne et sa situation de plaque tournante en Afrique Subsaharienne qui ont permis à la Côte d’ivoire d’être préférée par Monsieur Patrick JUCAUD, PDG de Basic Lead et promoteur du Discop Africa et ses partenaires, à d’autres pays africains pressentis pour accueillir le Discop qui nous rassemble aujourd’hui en terre ivoirienne. Le Discop d’Abidjan, faut-il le préciser, est le pendant en Afrique de l’Ouest du Discop de Johannesburg.
Aussi, voudrais-je profiter de cette cérémonie pour remercier et rendre, hommage au nom du Gouvernement de mon pays, à Monsieur Patrick JUCAUD et à ses partenaires qui ont doublement honoré la Côte d’Ivoire en la choisissant en 2014 comme pays invité au Discop de Johannesburg et comme pays hôte de cette première édition du Discop d’Abidjan. Merci pour la confiance placée en notre pays.
Mes remerciements vont également à toutes celles et tous ceux qui ont œuvré pour que l’évènement qui nous réunit ce jour prenne forme et se déroule en Côte d’Ivoire, notamment la « Société Matika Production », pour leur contribution à l’organisation de Discop Abidjan.
Aux organisateurs et aux cinq cent trente (568) participants venus de plus de 43 pays à travers le monde, pour y prendre part pendant trois (3) jours, je leur souhaite le traditionnel AKWABA en terre ivoirienne.
Mesdames et Messieurs, chers invités,
Dans un contexte d’accélération du développement des industries audiovisuelles liée à l’avènement du numérique, la Côte d’Ivoire est fière d’abriter le Discop Africa, dénommé Discop d’Abidjan qui aura lieu chaque année en juin, alors que celui de Johannesburg se déroule déjà en novembre tous les ans.
Persuadé que les produits de l’industrie audiovisuelle peuvent fortement contribuer à la promotion de la Côte d’Ivoire dans le monde, le Ministère de la Communication n’a pas hésité un seul instant à solliciter l’appui du Gouvernement relatif à l’organisation de cette première édition du Discop d’Abidjan.
Concernant notre pays, il a conscience de l’importance de plus en plus accrue de l’apport des industries audiovisuelle et cinématographique dans le Produit Intérieur Brut (PIB) des nations modernes. C’est pourquoi, il s’est doté de deux principales lois, pour réguler l’audiovisuel et le cinéma. Il s’agit de :
- la loi n° 2004-644 du 14 décembre 2004 portant régime juridique de la Communication audiovisuelle en cours de révision pour tenir compte des nouvelles réalités ;
- la loi n° loi n° 2014-426 du 14 juillet 2014 sur l’industrie cinématographique, laquelle loi offre aux acteurs nationaux et aux professionnels étrangers un environnement attractif pour la création, la production et le tournage en Côte d’Ivoire.
En outre, la Côte d’Ivoire a mis en place des structures de formation et de financement, notamment :
- l’Institut des Sciences et Techniques de la Communication, lequel dispose de cinq écoles de formation (Journalisme, Production audiovisuelle, Télécommunications, Publicité-Marketing et Art et Image numérique) ;
- l’Office National du Cinéma de Côte d’Ivoire apporte son appui technique et son soutien opérationnel aux réalisateurs et aux producteurs ;
- le Fonds de Soutien à l’Industrie Cinématographique dont le budget est passé de 300 millions de FCFA en 2014 à 500 millions de FCFA en 2015 a financé d’importants films dont de longs métrages, tels que Run de Philippe Lacosse, des séries télévisées à l’exemple de Ma Famille de Akissi Delta, les Chroniques Africaines des Sœurs AMON, lauréates des séries africaines au dernier FESPACO de Ouagadougou.
Il faut aussi ajouter que des atouts comme les mesures fiscales incitatives, la professionnalisation des métiers du Cinéma, la formation et le renforcement des capacités attendent d’être exploités.
Enfin, le Ministère de la Communication et le Ministère de la Culture et de la Francophonie ont participé à des festivals et marchés, notamment le festival de Cannes appelé MIPTV, le FESPACO et le Discop Africa de Johannesburg.
Grâce au concours financier de ces deux Ministères, des acteurs ivoiriens du Cinéma et de l’audiovisuel ont pris part à ces festivals et marchés.
Au plan local, le Gouvernement a apporté un appui multiforme au Festival des Lagunes de Naky sy Savané, le Grand Prix des Arts de l’Audiovisuel, du Cinéma et de la Télévision et les Léonnards (soirées de récompense des acteurs du cinéma).
Mesdames et Messieurs,
Pendant trois (3) jours que durera cette première édition du Discop d’Abidjan, 568 experts, professionnels et amateurs du monde de l’audiovisuel en particulier, venus de 43 pays des cinq continents, se rencontreront pour échanger, vendre et acheter des programmes de télévision.
Comme vous le constatez, le Discop d’Abidjan offre donc l’opportunité à l’ensemble des producteurs et acheteurs ivoiriens publics et privés de vendre notre production audiovisuelle, d’acheter des productions étrangères, de nouer des contacts et de signer des partenariats féconds avec leurs homologues venus d’ailleurs. Il constitue en outre un cadre de découverte de notre patrimoine culturel et touristique.
Le Discop d’Abidjan, à n’en point douter, est un marché qui permettra de favoriser le véritable décollage de l’industrie audiovisuelle ivoirienne dont le potentiel est énorme, mais qui reste encore sous exploité.
Ce décollage de notre industrie audiovisuelle participe à l’ambition du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, de faire de la Côte d’Ivoire, une nation émergente à l’horizon 2020. En effet, de nombreux pays, notamment le Nigeria plus près de nous, ont compris que l’industrie cinématographique et audiovisuelle contribue pour une part conséquente à l’accroissement de la richesse nationale.
En accueillant le DISCOP à Abidjan, notre ambition est de développer la signature d’une marque ivoirienne, en organisant à Abidjan, d’ici à cinq (5) ans, une grande semaine poly-évènementielle dédiée à la promotion du marché de la création audiovisuelle, musicale et radiophonique, multiplateforme et multi-écrans.
Cette marque vise le développement d’une économie de la création, de la production et de la distribution de contenus audiovisuels, génératrice de revenus. (Selon le DG de la RTI, nos autorités auraient donné des instructions de ne pas en parler).
Mesdames et Messieurs,
Le Discop d’Abidjan 2015 créera aussi un pont audiovisuel et culturel non seulement entre la Côte d’Ivoire et l’Afrique du Sud, mais également entre l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique Australe.
Déjà, lors de la participation ivoirienne en 2014 au Discop Africa de Johannesburg, des échanges et des discussions dans ce sens ont été engagés. Ceux-ci se poursuivront à Abidjan, ensuite à Johannesburg en juillet de cette année, avant d’être parachevés en novembre prochain, à l’occasion du Discop de Johannesburg.
Pour rendre plus attractif les Discop d’Abidjan et de Johannesburg, les pays africains se doivent de relever de nombreux défis dont celui de la maîtrise du passage de la télévision analogique à la Télévision Numérique Terrestre (TNT), laquelle permettra aux opérateurs nationaux et internationaux de fournir à nos populations un large spectre de contenus et de produits télévisuels.
Le Discop d’Abidjan 2015 dont l’ouverture officielle sera faite tout à l’heure par le Premier Ministre, Son Excellence Monsieur Daniel KABLAN DUCAN, est un important rendez-vous du donner et du recevoir. Puisse cette belle et louable initiative connaître le succès escompté.
C’est sur cette note d’espoir que je voudrais clore mes propos, non sans avoir à nouveau exprimer ma reconnaissance et celle de tous les professionnels du secteur de l’audiovisuel présents au Discop d’Abidjan 2015 au Président de la République.
Je vous remercie !
