Le président de la Fifa a beau commettre des gaffes, ce qu’il vient d’annoncer comme décision le rend davantage sympathique aux yeux du monde football et de l’opinion publique mondiale.
Stepp Blatter dit qu’il partira après avoir organisé sa succession dans les mois à venir. Selon lui, sa légitimité obtenue avec les membres de la Fifa ne s’est pas transformée en une légitimité auprès du public du sport le plus populaire. Stepp Blatter, qui aurait pu faire le dos rond, a tenu compte de ce que l’on appelle le suffrage populaire et universel et de l’opinion publique. Il sait que s’il partait à une élection populaire, il aurait perdu. Comment alors pouvait-il gouverner le football mondial avec tant de suspicions et avec cette haine qu’il a lui-même dénoncée récemment ? D’aucuns peuvent dire, qu’il part pour éviter d’être davantage éclaboussé, mais le fait est que l’homme ne sort pas tout à fait par la petite porte. Il donne une leçon à bien de dirigeants africains qui ne savent pas partir, qui aiment braver le monde entier et toutes les clameurs. Hélas Nkurunziza n’est pas Blatter. Pas plus que Compaoré et Gbagbo ne l’ont été, avant que Goodluck Jonathan ne vienne montrer qu’il n’y aucun drame à partir du pouvoir, et d’une institution comme la Fifa, lorsque l’on a perdu la confiance de ses mandants et de l’opinion publique..
Charles Kouassi
Stepp Blatter dit qu’il partira après avoir organisé sa succession dans les mois à venir. Selon lui, sa légitimité obtenue avec les membres de la Fifa ne s’est pas transformée en une légitimité auprès du public du sport le plus populaire. Stepp Blatter, qui aurait pu faire le dos rond, a tenu compte de ce que l’on appelle le suffrage populaire et universel et de l’opinion publique. Il sait que s’il partait à une élection populaire, il aurait perdu. Comment alors pouvait-il gouverner le football mondial avec tant de suspicions et avec cette haine qu’il a lui-même dénoncée récemment ? D’aucuns peuvent dire, qu’il part pour éviter d’être davantage éclaboussé, mais le fait est que l’homme ne sort pas tout à fait par la petite porte. Il donne une leçon à bien de dirigeants africains qui ne savent pas partir, qui aiment braver le monde entier et toutes les clameurs. Hélas Nkurunziza n’est pas Blatter. Pas plus que Compaoré et Gbagbo ne l’ont été, avant que Goodluck Jonathan ne vienne montrer qu’il n’y aucun drame à partir du pouvoir, et d’une institution comme la Fifa, lorsque l’on a perdu la confiance de ses mandants et de l’opinion publique..
Charles Kouassi