Quelle image retenir aujourd’hui de la plus haute instance du football mondial après le scandale financier qui a éclaboussé l’Association mondiale du football ? La réélection puis la démission annoncée par l’actuel président Joseph Blatter ne jettent-elles un lourd discrédit sur cette puissante instance mondiale du football. ? La Fifa va-t-elle sauver l’image de son navire désormais écorchée. Quel crédit va-t-on accorder désormais à la faitière de football mondial surtout dans le choix des pays candidats à l’organisation de la Coupe du monde ? La géante Fifa n’est-elle pas en train de s’écrouler sous le poids d’un scandale financier qui révèle enfin sa hideuse face cachée aux yeux de l’opinion ? Voici autant de questions que se pose bon nombre d’observateurs sportifs. En tout cas, l’historique scandale dévoilé par la justice américaine risque de laisser des traces indélébiles sur les murs de la maison Fifa. Après le scandale financier qui a entraîné l’inculpation de quatorze membres de cette instance dont six ont été interpellés à 24 heures du congrès à Zurich, la solidarité des membres a pris un coup. Première conséquence, l’Europe se désolidarise de Joseph Blatter et appelle à sa démission. Soutenu par les Africains, le président sortant a réussi à se faire réélire. Mais après la réélection de Joseph Blatter, l’on retiendra que la maison Fifa a fini par se lézarder, le vainqueur sort affaibli de cette réélection qui l’a entrainé à un second tour. Une grande première pour le président de la Fifa qui briguait son quatrième mandat à la tête de cette instance. Mais la suite, on la connaît.
Le qui gagne perd de Sepp Blatter
En gagnant les élections, Joseph Blatter espérait calmer la tempête sur la maison Fifa, c’était mal connaitre la ténacité des faits. La pression de l’Europe de Michel Platini et la détermination de la justice américaine à aller jusqu’au-bout ont fini d’avoir raison d’un Blatter dont la réélection aurait finalement été pratiquement inutile. Le président sortant, en annonçant sa démission pour faire mettre sa succession en jeu, donne raison au président de l’Uefa, Michel Platini, qui demandait, dès le début, la suspension du congrès et l’organisation d’un prochain congrès avec de nouvelles candidatures. Les partisans à la démission de Joseph Blatter ont finalement eu le dernier mot. Une sorte de qui perd gagne qui contraint le président nouvellement réélu à la porte de sortie. Contraint à la démission, quel sera le sort de celui qui aura conduit la Fifa depuis de longues années ? Ce qui est certain, la démission de Joseph Blatter va aider davantage la justice américaine à mieux situer les responsabilités dans ce scandale financier de la Fifa.
Par De Bouaffo
Le qui gagne perd de Sepp Blatter
En gagnant les élections, Joseph Blatter espérait calmer la tempête sur la maison Fifa, c’était mal connaitre la ténacité des faits. La pression de l’Europe de Michel Platini et la détermination de la justice américaine à aller jusqu’au-bout ont fini d’avoir raison d’un Blatter dont la réélection aurait finalement été pratiquement inutile. Le président sortant, en annonçant sa démission pour faire mettre sa succession en jeu, donne raison au président de l’Uefa, Michel Platini, qui demandait, dès le début, la suspension du congrès et l’organisation d’un prochain congrès avec de nouvelles candidatures. Les partisans à la démission de Joseph Blatter ont finalement eu le dernier mot. Une sorte de qui perd gagne qui contraint le président nouvellement réélu à la porte de sortie. Contraint à la démission, quel sera le sort de celui qui aura conduit la Fifa depuis de longues années ? Ce qui est certain, la démission de Joseph Blatter va aider davantage la justice américaine à mieux situer les responsabilités dans ce scandale financier de la Fifa.
Par De Bouaffo
