Pascal Terrasse, député et vice-président à l’Assemblée nationale de France, par ailleurs Secrétaire général à l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF), était une des personnes ressources de la 23e Assemblée régionale Afrique de l’APF qui s’est tenu du 28 au 30 mai dernier à Yamoussoukro.
Pascal Terrasse, député et vice-président de l’Assemblée française était présent à la dernière Assemblée régionale Afrique de l’Apf. A Yamoussoukro, il s’est longuement étendu sur le thème de développement, la croissance économique et surtout la lutte contre le terrorisme en Afrique francophone. « J’ai eu le sentiment que pour une fois, les parlementaires ont compris que pour une crise que connaît aujourd’hui l’ensemble de la planète, une crise sociale, environnementale, une crise qui emmène des violences inouïes, il fallait s’emparer du problème de la pauvreté et les exclusions de manière générale », s’est réjoui le secrétaire général de l’Apf, selon qui « Les parlementaires ont parlé de finance et d’économie. Ils se sont posé des questions sur ce fabuleux continent qu’est l’Afrique. Il faut que le contient se réveille. Et de ce point de vue, les leçons qui nous ont été données ont été très intéressantes, il y a une volonté », a-t-il affirmé.
LES DERIVES QUI ENTRAVENT LA DEMOCRATIE…
Pascal Terrasse a par ailleurs dénoncé certaines dérives qui font entrave à bonne marche de la démocratie dans certains pays en Afrique. « On ne doit pas trahir sa Constitution. Vous savez la Constitution, c’est un bien précieux, c’est ce qui organise la cité, qui organise un Etat. Quand il y a une Constitution, c’est un partage qui est connu de tous », s’est-il élevé, avant d’ajouter : « Imaginez-vous qu’à l’occasion de la Coupe d’Afrique des Nations, l’arbitre ait décidé de changer les règles du jeu ; les footballeurs et supporters n’auraient pas apprécié. C’est ce qui se passe aujourd’hui dans certains Etats. Des chefs d’Etat qui décident de changer l’organisation de leur Constitution, ce n’est pas acceptable. Nous avons vu ce qui s’est passé au Burkina Faso. », a-t-il soutenu. Avant de prévenir : « Si nous voulons éviter que les mouvements terroristes soient développés, il faut faire en sorte que la démocratie respire sereinement. (…) Une Constitution peut être bougée, dès lors que c’est le peuple qui le souhaite, si vous avez un référendum populaire et que le peuple décide de bouger la Constitution», a fait remarquer le député Pascal Terrasse. Aussi, s’est-il dit confiant que l’essor des Etats africains viendra du dynamisme de la jeune génération. « Je pense que les Africains ont une capacité intellectuelle, un savoir des universités, une capacité de travail qui est extraordinaire. Toute cette jeune génération qui est sortie après la colonisation n’a jamais connu la France, pays colonisateur », a conclu le député français.
Ibrahim DOUMBIA
Pascal Terrasse, député et vice-président de l’Assemblée française était présent à la dernière Assemblée régionale Afrique de l’Apf. A Yamoussoukro, il s’est longuement étendu sur le thème de développement, la croissance économique et surtout la lutte contre le terrorisme en Afrique francophone. « J’ai eu le sentiment que pour une fois, les parlementaires ont compris que pour une crise que connaît aujourd’hui l’ensemble de la planète, une crise sociale, environnementale, une crise qui emmène des violences inouïes, il fallait s’emparer du problème de la pauvreté et les exclusions de manière générale », s’est réjoui le secrétaire général de l’Apf, selon qui « Les parlementaires ont parlé de finance et d’économie. Ils se sont posé des questions sur ce fabuleux continent qu’est l’Afrique. Il faut que le contient se réveille. Et de ce point de vue, les leçons qui nous ont été données ont été très intéressantes, il y a une volonté », a-t-il affirmé.
LES DERIVES QUI ENTRAVENT LA DEMOCRATIE…
Pascal Terrasse a par ailleurs dénoncé certaines dérives qui font entrave à bonne marche de la démocratie dans certains pays en Afrique. « On ne doit pas trahir sa Constitution. Vous savez la Constitution, c’est un bien précieux, c’est ce qui organise la cité, qui organise un Etat. Quand il y a une Constitution, c’est un partage qui est connu de tous », s’est-il élevé, avant d’ajouter : « Imaginez-vous qu’à l’occasion de la Coupe d’Afrique des Nations, l’arbitre ait décidé de changer les règles du jeu ; les footballeurs et supporters n’auraient pas apprécié. C’est ce qui se passe aujourd’hui dans certains Etats. Des chefs d’Etat qui décident de changer l’organisation de leur Constitution, ce n’est pas acceptable. Nous avons vu ce qui s’est passé au Burkina Faso. », a-t-il soutenu. Avant de prévenir : « Si nous voulons éviter que les mouvements terroristes soient développés, il faut faire en sorte que la démocratie respire sereinement. (…) Une Constitution peut être bougée, dès lors que c’est le peuple qui le souhaite, si vous avez un référendum populaire et que le peuple décide de bouger la Constitution», a fait remarquer le député Pascal Terrasse. Aussi, s’est-il dit confiant que l’essor des Etats africains viendra du dynamisme de la jeune génération. « Je pense que les Africains ont une capacité intellectuelle, un savoir des universités, une capacité de travail qui est extraordinaire. Toute cette jeune génération qui est sortie après la colonisation n’a jamais connu la France, pays colonisateur », a conclu le député français.
Ibrahim DOUMBIA