Pour sa première, le succès était au rendez-vous. Vendredi, dans l’après-midi, le Conseil constitutionnel, sous la conduite du Président, Mamadou Koné, a honoré, avec faste, autour d’un déjeuner, toutes ses mamans.
Elles sont reparties dans leur foyer, les bras chargés de cadeaux.MeNangban Catherine, responsable du Greffe, désignée porte-parole par les autres mères, sous l’autorité de ses sœurs, nomment, des deux hauts conseillers, Mmes Loma Cissé Matto et Koffi Affoué Géneviève Kouamé, a exprimé l’infinie reconnaissance des femmes au Président, Mamadou Koné, pour cette initiative.
«Excellence, monsieur le Président, vous êtes le ‘‘papa’’ qui ne ménage aucun effort pour procurer du bonheur à ses proches collaborateurs. Merci. (…) Nous, les femmes et mères du Conseil constitutionnel, exprimons l’espoir de participer en votre compagnie à de nombreuses autres cérémonies heureuses, comme celle-ci», a indiqué la porte-parole des femmes de l’Institution.
Puis, elles ont prié Dieu, qui a permis au Président, Mamadou Koné, d’accéder à la présidence du Conseil constitutionnel, de lui accorder une bonne santé, la force nécessaire pour mener à bien leur mission commune, et qu’au soir de la proclamation des résultats définitifs, acceptés de tous, de l’élection présidentielle apaisée, le blason du Conseil constitutionnel soit redoré.
Prenant, à son tour, la parole, le premier locataire du Conseil constitutionnel a fait l’historique de la célébration de la fête des mères, depuis l’antiquité où les Grecs célébraient la mère de Zeus jusqu’à nos jours.
Et, il a exprimé sa joie de célébrer les mamans de son Institution, et à travers elles, toutes les mères. Car, selon lui, la mère est source de vie. Pour lui, la douleur de l’enfantement mérite, à plus d’un titre, qu’un jour soit consacré à la mère.
«Les mères méritent d’être célébrées parce que ce sont les mères qui donnent la vie. Etre une mère, c’est d’abord prendre une grossesse et la conduire à terme avec tout ce que cela comporte comme difficulté (…) la femme peut perdre la vie en donnant la vie. Ce qui n’est pas normal. Et, lorsqu’elle a fini de donner la vie, elle n’a pas encore fini avec les difficultés, car, elle doit s’occuper de son enfant. Tout ce qui concerne l’enfant, c’est la mère. Si l’enfant travaille bien à l’école, c’est le père, mais, s’il travaille mal, on accuse la mère. Dans le foyer, tout ce qui est bon, c’est pour l’homme. Tout ce qui est mauvais, c’est pour la femme. Voici ce à quoi on résume la femme. C’est pourquoi, lorsqu’on décide de consacrer une journée à célébrer la femme, ce n’est que justice. Pendant tout le temps que je passerai à la tête du Conseil constitutionnel, je célébrerai la mère», a déclaré le Président, Mamadou Koné.