Abidjan – Dans la vague de révélations sur la corruption au sein de la Fédération internationale de football association (FIFA), l’Américain Chuck Blazer, a admis avoir reçu des pots-de-vin pour les Mondiaux 1998 (France) et 2010 (Afrique du Sud).
Au cœur des révélations sur le scandale de corruption à la FIFA, l’homme est passé aux aveux il y a deux ans, avant de devenir la "taupe" du FBI dans cette affaire, a révélé, mercredi, la justice américaine.
Selon le procès-verbal de son audition par la justice américaine, le millionnaire, figure du football en Amérique du Nord durant deux décennies, avait plaidé coupable en novembre 2013 de racket et blanchiment d'argent, notamment.
"J'ai accepté avec plusieurs personnes vers 1992 de faciliter la remise d'un pot-de-vin dans le cadre de la sélection du pays organisateur du Mondial 1998", a-t-il déclaré à la justice américaine.
L'organisation de la Coupe du monde 1998 avait été confiée par la FIFA en juillet 1992 à la France, qui était la seule concurrente du Maroc. La France avait remporté le scrutin par 12 voix contre sept. L'Afrique du Sud avait été préférée pour la Coupe du monde 2010 à l'Egypte, au Maroc et à une candidature commune entre la Libye et la Tunisie.
Dans son acte d'accusation, rendu public le 27 mai, la justice américaine soupçonne le Trinidadien Jack Warner, alors président de la Concacaf, d'avoir empoché 10 millions de dollars en échange de trois voix en faveur de l'Afrique du Sud lors du vote pour l'attribution du Mondial 2010.
L'Afrique du Sud a depuis reconnu que 10 millions de dollars avaient été versés au football caribéen par la fraternité panafricaine et a réfuté toute idée de corruption.
Quatre jours après sa réélection pour un 5ème mandat consécutif, le président de la FIFA, Josep "Sepp" Blatter, a démissionné lundi de l’instance dirigeante du football mondial.
(AIP)
cmas
Au cœur des révélations sur le scandale de corruption à la FIFA, l’homme est passé aux aveux il y a deux ans, avant de devenir la "taupe" du FBI dans cette affaire, a révélé, mercredi, la justice américaine.
Selon le procès-verbal de son audition par la justice américaine, le millionnaire, figure du football en Amérique du Nord durant deux décennies, avait plaidé coupable en novembre 2013 de racket et blanchiment d'argent, notamment.
"J'ai accepté avec plusieurs personnes vers 1992 de faciliter la remise d'un pot-de-vin dans le cadre de la sélection du pays organisateur du Mondial 1998", a-t-il déclaré à la justice américaine.
L'organisation de la Coupe du monde 1998 avait été confiée par la FIFA en juillet 1992 à la France, qui était la seule concurrente du Maroc. La France avait remporté le scrutin par 12 voix contre sept. L'Afrique du Sud avait été préférée pour la Coupe du monde 2010 à l'Egypte, au Maroc et à une candidature commune entre la Libye et la Tunisie.
Dans son acte d'accusation, rendu public le 27 mai, la justice américaine soupçonne le Trinidadien Jack Warner, alors président de la Concacaf, d'avoir empoché 10 millions de dollars en échange de trois voix en faveur de l'Afrique du Sud lors du vote pour l'attribution du Mondial 2010.
L'Afrique du Sud a depuis reconnu que 10 millions de dollars avaient été versés au football caribéen par la fraternité panafricaine et a réfuté toute idée de corruption.
Quatre jours après sa réélection pour un 5ème mandat consécutif, le président de la FIFA, Josep "Sepp" Blatter, a démissionné lundi de l’instance dirigeante du football mondial.
(AIP)
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