Le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, a accordé, lundi, à la Primature une audience avec le Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (Gepci), présidé par Amedé Assi.
A leur sortie d’audience, Eugène Kadet, secrétaire général du groupement, a levé le voile sur les questions qui ont été abordées. Saluant une «bonne disposition» et le «bon état d’esprit» du chef du gouvernement à faire examiner leurs préoccupations par son équipe, le Gepci a souhaité «voir la subvention de l’impression qui concerne 25 journaux reconduite», tous bords confondus. La subvention de leurs impressions par l’Etat en 2014 était à hauteur de de plus de 800 millions. Admettant que «c’est la première fois dans l’histoire de la Côte d’Ivoire qu’un montant aussi élevé, pour un nombre de journaux aussi conséquent, est accordé aux médias», Eugène Kadet a évoqué une «pression sur la trésorerie déjà très fragile» des entreprises de presse du fait de l’augmentation de la charge salariale (respect de la convention collective depuis le 1er janvier) et l’inscription, depuis janvier de leurs agents à des prestations de couverture sociale et maladie. Aussi le Gepci a-t-il plaidé auprès du Premier ministre pour l’annulation de la dette fiscale de leurs entreprises. «Nous avons, a indiqué Kadet Bertin, un système fiscal qu’on peut considérer comme global qui ne mentionne pas de privilèges particuliers en ce qui concerne le domaine de la presse. Comme cela se passe dans bon nombre de pays, en France particulièrement, nous avons souhaité qu’il y ait une fiscalité propre au secteur de la presse en Côte d’Ivoire». Pour le Gepci, l’impact des crises traversées par la Côte d’Ivoire cause du sinistre des entreprises de presse, et l’accumulation d’arriérés d’impôts, sont sources de la fragilité constatée.
Par ailleurs, les éditeurs de presse se sont engagés, par la signature d’une charte, à rendre l’environnement politique apaisé et «à faire en sorte que la tension qu’on peut observer sur le terrain politique ne provienne pas des médias». Cette disposition «consistera, précise Kadet Bertin, à faire en sorte que les reproches qui étaient faits aux journaux, à tort ou à raison, ne soient qu’un vieux souvenir».
Pour rappel, sous l’égide du Premier ministre d’alors, Guillaume Soro et du représentant du secrétaire général des Nations Unies en Côte d’Ivoire, Young-Jin Choi, un code de bonne conduite pour des élections apaisées avait été en mai 2008 par les acteurs des médias.
Koné Saydoo
A leur sortie d’audience, Eugène Kadet, secrétaire général du groupement, a levé le voile sur les questions qui ont été abordées. Saluant une «bonne disposition» et le «bon état d’esprit» du chef du gouvernement à faire examiner leurs préoccupations par son équipe, le Gepci a souhaité «voir la subvention de l’impression qui concerne 25 journaux reconduite», tous bords confondus. La subvention de leurs impressions par l’Etat en 2014 était à hauteur de de plus de 800 millions. Admettant que «c’est la première fois dans l’histoire de la Côte d’Ivoire qu’un montant aussi élevé, pour un nombre de journaux aussi conséquent, est accordé aux médias», Eugène Kadet a évoqué une «pression sur la trésorerie déjà très fragile» des entreprises de presse du fait de l’augmentation de la charge salariale (respect de la convention collective depuis le 1er janvier) et l’inscription, depuis janvier de leurs agents à des prestations de couverture sociale et maladie. Aussi le Gepci a-t-il plaidé auprès du Premier ministre pour l’annulation de la dette fiscale de leurs entreprises. «Nous avons, a indiqué Kadet Bertin, un système fiscal qu’on peut considérer comme global qui ne mentionne pas de privilèges particuliers en ce qui concerne le domaine de la presse. Comme cela se passe dans bon nombre de pays, en France particulièrement, nous avons souhaité qu’il y ait une fiscalité propre au secteur de la presse en Côte d’Ivoire». Pour le Gepci, l’impact des crises traversées par la Côte d’Ivoire cause du sinistre des entreprises de presse, et l’accumulation d’arriérés d’impôts, sont sources de la fragilité constatée.
Par ailleurs, les éditeurs de presse se sont engagés, par la signature d’une charte, à rendre l’environnement politique apaisé et «à faire en sorte que la tension qu’on peut observer sur le terrain politique ne provienne pas des médias». Cette disposition «consistera, précise Kadet Bertin, à faire en sorte que les reproches qui étaient faits aux journaux, à tort ou à raison, ne soient qu’un vieux souvenir».
Pour rappel, sous l’égide du Premier ministre d’alors, Guillaume Soro et du représentant du secrétaire général des Nations Unies en Côte d’Ivoire, Young-Jin Choi, un code de bonne conduite pour des élections apaisées avait été en mai 2008 par les acteurs des médias.
Koné Saydoo