− Mme le Ministre auprès du PM, chargée de l’économie et des Finances,
− M. le Président de l’Association des Banques et Etablissements Financiers,
− M. le Directeur Général Afrique de Master card
− Mesdames, Messieurs
− Honorables invités
C’est avec honneur et un grand plaisir que je prends la parole ce matin, à l’occasion de cette septième édition de l’Africa Banking Forum.
Je voudrais, dès l’entame de mon propos, exprimer à Madame le Ministre de l’Economie et des Finances, mes sentiments d’admiration pour le travail colossal qu’elle abat aux côtés de M. le Premier Ministre, Ministre de l’Economie et des Finances, pour améliorer, jour après jour, la marche et les performances de notre économie.
Les performances de notre économie sont saluées partout dans le monde et les ivoiriens, petit à petit, commencent à profiter des fruits de la forte croissance entretenue depuis près de quatre ans maintenant.
La dernière illustration de cette reconnaissance est l’annonce que vous nous avez faite hier seulement en Conseil des Ministres, relative à l’approbation donnée le 05 juin dernier par le Conseil d’Administration du Fonds Monétaire International (FMI), sans réunion formelle, de la 7e revue de l’accord en faveur de la Côte d’Ivoire au titre de la facilité élargie de crédit.
Dans ce cadre, le Conseil d’Administration du FMI a félicité la Côte d’Ivoire pour ses résultats macroéconomiques remarquables et notamment, pour l’accroissement du Produit Intérieur Brut (PIB) par habitant d’au moins 20% sur la période 2012-2014 ainsi que pour l’amélioration sensible du climat des affaires.
Madame le Ministre, nous sommes admiratifs d’une telle évolution en si peu de temps, et ce résultat est en grande partie le vôtre. Soyez en donc félicitée et remerciée.
Je tiens par ailleurs à féliciter et à remercier I-CONFERENCE et son président, Hassan Alaoui, ainsi que M Alain Mascart, Président de l’ABF 2015pour l’organisation de cette 7ème édition de l’Africa Banking Forum. Mes félicitations et remerciements s’adressent également à GIM-UEMOA, à l’APBEF-CI, au Club des Dirigeants des Etablissements de Crédit d’Afrique, ainsi qu’à l’ensemble des partenaires institutionnels de l’édition 2015 de l’Africa Banking Forum.
Votre implication dans l’organisation de ce forum, témoigne une fois de plus de votre engagement à accompagner le gouvernement ivoirien dans son ambition de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020, conformément à la vision du Président de la République, SEM. Alassane Ouattara.
Le thème que vous avez choisi pour cette édition, « Les nouveaux défis de la banque en Afrique » est d’un intérêt majeur pour notre pays et pour le secteur bancaire, en ce sens qu’il pose clairement la problématique du développement et celle de la consolidation dans nos pays, d’une croissance forte, constante et inclusive, soutenue par les banques.
En effet, les nouveaux défis de la banque en Afrique ne sont pas différents des défis économiques, politiques, sociaux auxquels nos pays ont à faire face dans leur marche.
Ces défis, plus précisément, sont :
- Assurer une croissance forte et régulière de notre économie ;
- Améliorer durablement le niveau de vie des populations ;
- Assurer à tous nos concitoyens l’accès à la connaissance, à la santé, à des infrastructures de base de qualité ;
- Etc.
Heureusement, tout indique aujourd’hui que nos pays ont la capacité de sortir leurs populations de la pauvreté, et de devenir des acteurs importants de la marche du monde. Cela est possible et à portée de main, à condition que dès à présent, chaque citoyen, chaque secteur d’activité, et même les représentations de l’Etat le comprennent et travaillent à cet effet.
En Côte d’Ivoire, sous le leadership de SEM Alassane OUATTARA, Président de la République, notre pays s’efforce de créer les conditions d’une croissance forte, d’une transformation progressive et durable à la fois de notre économie et de notre société, dans l’intérêt de la Nation ivoirienne et pour le bonheur de nos populations.
La réussite est certainement au bout de l’effort, mais en la matière, il s’agit de sortir des sentiers battus, notamment des sentiers qui ont fait la preuve de leur échec, et d’adopter un comportement nouveau, d’adopter une vue prospective des choses, de s’ouvrir au monde, d’adopter une gestion de l’économie plus moderne, plus rigoureuse, plus solidaire et plus inclusive.
Dans cette quête pour une économie plus forte au service de nos citoyens, nous avons aujourd’hui la chance de pouvoir compter sur les Technologies de l’Information et de la Communication, accélératrices de croissance et créatrices de richesses.
En Côte d’Ivoire, les Technologies de l’Information et de la Communication font l’objet d’une attention constante du Gouvernement sous la haute autorité du Président de la République, SEM Alassane OUATTARA, dont je l’indiquais plus haut, l’ambition clairement affichée, est de porter la Côte d’Ivoire au rang de Pays émergent à l’horizon 2020.
Dans cette perspective, le Gouvernement a initié un vaste programme pour le développement de la maturité numérique de notre pays.
Dans ce programme dont les grands axes sont désormais largement connus, je voudrais mentionner tout particulièrement celui des contenus, qui inclue les e-service, dont nous comptons faire le fer de lance de notre politique de vulgarisation des TIC auprès des Ivoiriens.
Mesdames et Messieurs,
L’Etat de Côte d’Ivoire a résolument inscrit la dématérialisation de ses relations avec les citoyens dans le processus de mise œuvre de son programme de gouvernance électronique. Ainsi nous prévoyons dans les deux prochaines années, de mettre à la disposition de nos populations 300 services informationnels (destinés à mettre en relation l’Etat et ces populations dans le but de donner à ces dernières des informations à la population sur l’activité du Gouvernement et de ses démembrements) et 200 services transactionnels (destinés à effectuer en ligne diverses opérations).
Ces applications ont pour but de simplifier la fourniture par l’Etat des services qu’il doit aux citoyens, de simplifier la vie aux usagers des services de l’Etat, d’améliorer la relation entre ces deux composantes, et de réduire la dépense globale (celle de l’Etat mais également celle des citoyens).
Je note d’ailleurs avec intérêt que les banques et plus généralement le secteur financier ont été précurseurs dans ce processus de dématérialisation de la relation avec leurs clients. Les banques deviennent progressivement des entreprises numériques, au vrai sens du terme. Dans notre entendement, l’entreprise numérique a plus généralement comme caractéristiques de « disposer d’une vision numérique et d’un plan numérique pour toutes les dimensions de son modèle d’affaires. Elle doit être capable de substituer des services à des produits, en raisonnant, pas seulement en termes de données structurées, mais également en termes d’information et de connaissances collectives.
Elle doit être capable de banaliser l’accès à l’information et de rendre cette information accessible à partir de n’importe quel média (PC, Tablette, Smartphone), de n’importe où et n’importe quand, dans des conditions de sécurité conformes aux standards internationaux».
Dans ces conditions, nos entreprises seront encore plus et mieux au service de leurs clients.
L’Afrique compétitive, qui part à la conquête des marchés mondiaux, est à nos yeux, celle qui aura réussi le pari de la croissance inclusive par l’intégration du secteur des PME/PMI, la mobilisation de l’épargne intérieure, et j’ajouterai l’appropriation par les populations des TIC.
Mesdames, Messieurs,
Le partenariat naturel entre les Banques et les Technologies de l’Information et de la Communication s’est renforcé au cours des dernières années et je crois même que l’essentiel des innovations dans le secteur bancaire est porté ou supporté par les TIC.
A travers l’internet, les intranets, les outils d’aide à la décision, les bases de données transactionnelles, le Cloud computing, le paiement mobile, les supercalculateurs qui aujourd’hui équipent les salles de marchés, le big data, les TIC sont, sans aucun doute au centre du développement du secteur financier, tout en étant un atout pour accélérer et parfaire ce développement.
Nous comptons donc sur nos banques pour ne pas rater le tournant du numérique, nous comptons sur leur capacité d’innovation et leur résilience dans un environnement qui sera de plus en plus concurrentiel, où la différence entre acteurs sera menue et essentiellement portée par l’intelligence artificielle, celle des systèmes d’information.
Mesdames, Messieurs,
L’Afrique a offert au reste du monde le paiement Mobile, en apportant tout simplement une réponse concrète à des problématiques auxquelles étaient confrontées nos populations, dont celles de la mobilité et la sécurité. Il s’agit donc, de continuer à apporter aux populations une offre de service adaptée à leurs besoins et orientée dans la mesure du possible, vers la création de valeur.
Le Ministère de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication tient à rassurer l’ensemble des acteurs du secteur bancaire en leur disant que l’Etat de Côte d’Ivoire est entrain de faire sa part dans le processus essentiel d’évolution de notre société vers une société du savoir portée par les TIC. Le lancement des services 3G il y a trois ans, les nouvelles lois adoptées en 2012 et 2013 sur les transactions électroniques, la lutte contre la cybercriminalité, et la protection des données à caractère personnel, le développement en cours de la connectivité et de l’accessibilité, la formation des hommes, sont autant d’actions mises en œuvre par l’Etat pour soutenir cette évolution inéluctable de nos sociétés.
Les résultats sont là et ils sont concrets et massifs ; Sur une population de 23 millions d’habitants, nous enregistrons 21 millions d’abonnés à la téléphonie Mobile. Sur ces 21 millions, 7 ont déjà expérimenté la paiement mobile et à ce jour, 8 milliards de FCFA de transactions sont enregistrées quotidiennement sur les réseaux de télécommunication, en paiement mobile ou en transfert d’argent.
Ce forum est donc le lieu indiqué de faire l’état des lieux du secteur bancaire, d’apprécier l’impact du numérique dans les processus de bancarisation de nos populations, et de nous imprégner mutuellement des nouveaux enjeux de modernisation de ce secteur bancaire et financier africain, essentiel dans la marche de nos pays vers le développement.
A ce titre, je voudrais remercier l’ensemble des experts, consultants, praticiens ici présents pour leur contribution au succès de l’Africa Banking Forum 2015.
Je vous souhaite à tous de fructueux échanges et vous remercie pour votre aimable attention.
− M. le Président de l’Association des Banques et Etablissements Financiers,
− M. le Directeur Général Afrique de Master card
− Mesdames, Messieurs
− Honorables invités
C’est avec honneur et un grand plaisir que je prends la parole ce matin, à l’occasion de cette septième édition de l’Africa Banking Forum.
Je voudrais, dès l’entame de mon propos, exprimer à Madame le Ministre de l’Economie et des Finances, mes sentiments d’admiration pour le travail colossal qu’elle abat aux côtés de M. le Premier Ministre, Ministre de l’Economie et des Finances, pour améliorer, jour après jour, la marche et les performances de notre économie.
Les performances de notre économie sont saluées partout dans le monde et les ivoiriens, petit à petit, commencent à profiter des fruits de la forte croissance entretenue depuis près de quatre ans maintenant.
La dernière illustration de cette reconnaissance est l’annonce que vous nous avez faite hier seulement en Conseil des Ministres, relative à l’approbation donnée le 05 juin dernier par le Conseil d’Administration du Fonds Monétaire International (FMI), sans réunion formelle, de la 7e revue de l’accord en faveur de la Côte d’Ivoire au titre de la facilité élargie de crédit.
Dans ce cadre, le Conseil d’Administration du FMI a félicité la Côte d’Ivoire pour ses résultats macroéconomiques remarquables et notamment, pour l’accroissement du Produit Intérieur Brut (PIB) par habitant d’au moins 20% sur la période 2012-2014 ainsi que pour l’amélioration sensible du climat des affaires.
Madame le Ministre, nous sommes admiratifs d’une telle évolution en si peu de temps, et ce résultat est en grande partie le vôtre. Soyez en donc félicitée et remerciée.
Je tiens par ailleurs à féliciter et à remercier I-CONFERENCE et son président, Hassan Alaoui, ainsi que M Alain Mascart, Président de l’ABF 2015pour l’organisation de cette 7ème édition de l’Africa Banking Forum. Mes félicitations et remerciements s’adressent également à GIM-UEMOA, à l’APBEF-CI, au Club des Dirigeants des Etablissements de Crédit d’Afrique, ainsi qu’à l’ensemble des partenaires institutionnels de l’édition 2015 de l’Africa Banking Forum.
Votre implication dans l’organisation de ce forum, témoigne une fois de plus de votre engagement à accompagner le gouvernement ivoirien dans son ambition de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020, conformément à la vision du Président de la République, SEM. Alassane Ouattara.
Le thème que vous avez choisi pour cette édition, « Les nouveaux défis de la banque en Afrique » est d’un intérêt majeur pour notre pays et pour le secteur bancaire, en ce sens qu’il pose clairement la problématique du développement et celle de la consolidation dans nos pays, d’une croissance forte, constante et inclusive, soutenue par les banques.
En effet, les nouveaux défis de la banque en Afrique ne sont pas différents des défis économiques, politiques, sociaux auxquels nos pays ont à faire face dans leur marche.
Ces défis, plus précisément, sont :
- Assurer une croissance forte et régulière de notre économie ;
- Améliorer durablement le niveau de vie des populations ;
- Assurer à tous nos concitoyens l’accès à la connaissance, à la santé, à des infrastructures de base de qualité ;
- Etc.
Heureusement, tout indique aujourd’hui que nos pays ont la capacité de sortir leurs populations de la pauvreté, et de devenir des acteurs importants de la marche du monde. Cela est possible et à portée de main, à condition que dès à présent, chaque citoyen, chaque secteur d’activité, et même les représentations de l’Etat le comprennent et travaillent à cet effet.
En Côte d’Ivoire, sous le leadership de SEM Alassane OUATTARA, Président de la République, notre pays s’efforce de créer les conditions d’une croissance forte, d’une transformation progressive et durable à la fois de notre économie et de notre société, dans l’intérêt de la Nation ivoirienne et pour le bonheur de nos populations.
La réussite est certainement au bout de l’effort, mais en la matière, il s’agit de sortir des sentiers battus, notamment des sentiers qui ont fait la preuve de leur échec, et d’adopter un comportement nouveau, d’adopter une vue prospective des choses, de s’ouvrir au monde, d’adopter une gestion de l’économie plus moderne, plus rigoureuse, plus solidaire et plus inclusive.
Dans cette quête pour une économie plus forte au service de nos citoyens, nous avons aujourd’hui la chance de pouvoir compter sur les Technologies de l’Information et de la Communication, accélératrices de croissance et créatrices de richesses.
En Côte d’Ivoire, les Technologies de l’Information et de la Communication font l’objet d’une attention constante du Gouvernement sous la haute autorité du Président de la République, SEM Alassane OUATTARA, dont je l’indiquais plus haut, l’ambition clairement affichée, est de porter la Côte d’Ivoire au rang de Pays émergent à l’horizon 2020.
Dans cette perspective, le Gouvernement a initié un vaste programme pour le développement de la maturité numérique de notre pays.
Dans ce programme dont les grands axes sont désormais largement connus, je voudrais mentionner tout particulièrement celui des contenus, qui inclue les e-service, dont nous comptons faire le fer de lance de notre politique de vulgarisation des TIC auprès des Ivoiriens.
Mesdames et Messieurs,
L’Etat de Côte d’Ivoire a résolument inscrit la dématérialisation de ses relations avec les citoyens dans le processus de mise œuvre de son programme de gouvernance électronique. Ainsi nous prévoyons dans les deux prochaines années, de mettre à la disposition de nos populations 300 services informationnels (destinés à mettre en relation l’Etat et ces populations dans le but de donner à ces dernières des informations à la population sur l’activité du Gouvernement et de ses démembrements) et 200 services transactionnels (destinés à effectuer en ligne diverses opérations).
Ces applications ont pour but de simplifier la fourniture par l’Etat des services qu’il doit aux citoyens, de simplifier la vie aux usagers des services de l’Etat, d’améliorer la relation entre ces deux composantes, et de réduire la dépense globale (celle de l’Etat mais également celle des citoyens).
Je note d’ailleurs avec intérêt que les banques et plus généralement le secteur financier ont été précurseurs dans ce processus de dématérialisation de la relation avec leurs clients. Les banques deviennent progressivement des entreprises numériques, au vrai sens du terme. Dans notre entendement, l’entreprise numérique a plus généralement comme caractéristiques de « disposer d’une vision numérique et d’un plan numérique pour toutes les dimensions de son modèle d’affaires. Elle doit être capable de substituer des services à des produits, en raisonnant, pas seulement en termes de données structurées, mais également en termes d’information et de connaissances collectives.
Elle doit être capable de banaliser l’accès à l’information et de rendre cette information accessible à partir de n’importe quel média (PC, Tablette, Smartphone), de n’importe où et n’importe quand, dans des conditions de sécurité conformes aux standards internationaux».
Dans ces conditions, nos entreprises seront encore plus et mieux au service de leurs clients.
L’Afrique compétitive, qui part à la conquête des marchés mondiaux, est à nos yeux, celle qui aura réussi le pari de la croissance inclusive par l’intégration du secteur des PME/PMI, la mobilisation de l’épargne intérieure, et j’ajouterai l’appropriation par les populations des TIC.
Mesdames, Messieurs,
Le partenariat naturel entre les Banques et les Technologies de l’Information et de la Communication s’est renforcé au cours des dernières années et je crois même que l’essentiel des innovations dans le secteur bancaire est porté ou supporté par les TIC.
A travers l’internet, les intranets, les outils d’aide à la décision, les bases de données transactionnelles, le Cloud computing, le paiement mobile, les supercalculateurs qui aujourd’hui équipent les salles de marchés, le big data, les TIC sont, sans aucun doute au centre du développement du secteur financier, tout en étant un atout pour accélérer et parfaire ce développement.
Nous comptons donc sur nos banques pour ne pas rater le tournant du numérique, nous comptons sur leur capacité d’innovation et leur résilience dans un environnement qui sera de plus en plus concurrentiel, où la différence entre acteurs sera menue et essentiellement portée par l’intelligence artificielle, celle des systèmes d’information.
Mesdames, Messieurs,
L’Afrique a offert au reste du monde le paiement Mobile, en apportant tout simplement une réponse concrète à des problématiques auxquelles étaient confrontées nos populations, dont celles de la mobilité et la sécurité. Il s’agit donc, de continuer à apporter aux populations une offre de service adaptée à leurs besoins et orientée dans la mesure du possible, vers la création de valeur.
Le Ministère de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication tient à rassurer l’ensemble des acteurs du secteur bancaire en leur disant que l’Etat de Côte d’Ivoire est entrain de faire sa part dans le processus essentiel d’évolution de notre société vers une société du savoir portée par les TIC. Le lancement des services 3G il y a trois ans, les nouvelles lois adoptées en 2012 et 2013 sur les transactions électroniques, la lutte contre la cybercriminalité, et la protection des données à caractère personnel, le développement en cours de la connectivité et de l’accessibilité, la formation des hommes, sont autant d’actions mises en œuvre par l’Etat pour soutenir cette évolution inéluctable de nos sociétés.
Les résultats sont là et ils sont concrets et massifs ; Sur une population de 23 millions d’habitants, nous enregistrons 21 millions d’abonnés à la téléphonie Mobile. Sur ces 21 millions, 7 ont déjà expérimenté la paiement mobile et à ce jour, 8 milliards de FCFA de transactions sont enregistrées quotidiennement sur les réseaux de télécommunication, en paiement mobile ou en transfert d’argent.
Ce forum est donc le lieu indiqué de faire l’état des lieux du secteur bancaire, d’apprécier l’impact du numérique dans les processus de bancarisation de nos populations, et de nous imprégner mutuellement des nouveaux enjeux de modernisation de ce secteur bancaire et financier africain, essentiel dans la marche de nos pays vers le développement.
A ce titre, je voudrais remercier l’ensemble des experts, consultants, praticiens ici présents pour leur contribution au succès de l’Africa Banking Forum 2015.
Je vous souhaite à tous de fructueux échanges et vous remercie pour votre aimable attention.