En visite de travail en Côte d’Ivoire, la ministre française de la Justice Christiane Taubira a été reçue en audience le mercredi 10 juin 2015 au Palais présidentiel par le Président ivoirien Alassane Ouattara.
Au terme des échanges et répondant à une préoccupation relative à l’état d’avancement de l’enquête sur la disparition du journaliste Franco-canadien Guy-André Kieffer, l’invitée du ministre ivoirien de la justice Gnenema Coulibaly a indiqué que c’est une affaire extrêmement douloureuse. « Il s’agit d’une procédure qui n’est pas close. En ma qualité de Garde des Sceaux, je ne m’exprime pas sur les procédures. C’est donc au parquet, au procureur de la République ou aux juges d’instruction de chez moi de s’exprimer sur les procédures. Ce que je peux vous dire, c’est que depuis une dizaine d’années la coopération (entre la justice ivoirienne et française) est de qualité. Elle s’est renforcée encore ces trois dernières années. Cette coopération se traduit notamment par des commissions rogatoires internationales, par des demandes d’entraide et par des échanges entre les magistrats. Bien entendu le Garde des Sceaux d’ici et moi-même nous veillerons à ce qu’il n’y ait pas d’entraves à ces demandes au niveau d’acte de procédures exécutés en commun, de déplacement de part et d’autre ou d’audition des témoins. Donc, nous veillerons à ce qu’il n’y ait pas d’entraves à cette procédure, parce que nous souhaitons fortement que la lumière soit faite à ce qui est arrivé à Guy-André Kiefer », a-t-elle souligné.
Christiane Taubira évoque la souveraineté des deux Etats
Avant sa rencontre avec le Président de la République, la ministre française de la Justice a eu une séance de travail avec son homologue ivoirien Gnenema Coulibaly à son cabinet au Plateau.
Au terme de cette réunion, Christine Taubira a animé une conférence de presse. A la question de savoir quel commentaire elle pouvait faire de la justice ivoirienne, le Garde des Sceaux de la République française a été on ne peut plus claire : « Je n’ai pas de commentaires à faire sur la justice ivoirienne parce que pour la qualité des relations entre la France et la Côte d’Ivoire, réciproquement nous respectons nos souverainetés respectives. Évidemment nous avons des soucis en général du bon fonctionnement de la justice dans la mesure où nous partageons entre démocratie la préoccupation d’un Etat de droit et de sa solidité, du fonctionnement de l’autorité judiciaire, de la bonne exécution des peines décidées par l’autorité judiciaire, de la bonne protection de la jeunesse qui peut être appelée à rendre compte devant la justice. De la même façon je n’attends pas que le Garde des Sceaux de Côte d’Ivoire porte un avis sur le fonctionnement de la justice en France ou sur des procédures en particulier mais que nous ayions des échanges sur le fonctionnement de la Justice ». Christiane Taubira a été faite Commandeur de l’Ordre Nationale
Abdoulaye Touré
Au terme des échanges et répondant à une préoccupation relative à l’état d’avancement de l’enquête sur la disparition du journaliste Franco-canadien Guy-André Kieffer, l’invitée du ministre ivoirien de la justice Gnenema Coulibaly a indiqué que c’est une affaire extrêmement douloureuse. « Il s’agit d’une procédure qui n’est pas close. En ma qualité de Garde des Sceaux, je ne m’exprime pas sur les procédures. C’est donc au parquet, au procureur de la République ou aux juges d’instruction de chez moi de s’exprimer sur les procédures. Ce que je peux vous dire, c’est que depuis une dizaine d’années la coopération (entre la justice ivoirienne et française) est de qualité. Elle s’est renforcée encore ces trois dernières années. Cette coopération se traduit notamment par des commissions rogatoires internationales, par des demandes d’entraide et par des échanges entre les magistrats. Bien entendu le Garde des Sceaux d’ici et moi-même nous veillerons à ce qu’il n’y ait pas d’entraves à ces demandes au niveau d’acte de procédures exécutés en commun, de déplacement de part et d’autre ou d’audition des témoins. Donc, nous veillerons à ce qu’il n’y ait pas d’entraves à cette procédure, parce que nous souhaitons fortement que la lumière soit faite à ce qui est arrivé à Guy-André Kiefer », a-t-elle souligné.
Christiane Taubira évoque la souveraineté des deux Etats
Avant sa rencontre avec le Président de la République, la ministre française de la Justice a eu une séance de travail avec son homologue ivoirien Gnenema Coulibaly à son cabinet au Plateau.
Au terme de cette réunion, Christine Taubira a animé une conférence de presse. A la question de savoir quel commentaire elle pouvait faire de la justice ivoirienne, le Garde des Sceaux de la République française a été on ne peut plus claire : « Je n’ai pas de commentaires à faire sur la justice ivoirienne parce que pour la qualité des relations entre la France et la Côte d’Ivoire, réciproquement nous respectons nos souverainetés respectives. Évidemment nous avons des soucis en général du bon fonctionnement de la justice dans la mesure où nous partageons entre démocratie la préoccupation d’un Etat de droit et de sa solidité, du fonctionnement de l’autorité judiciaire, de la bonne exécution des peines décidées par l’autorité judiciaire, de la bonne protection de la jeunesse qui peut être appelée à rendre compte devant la justice. De la même façon je n’attends pas que le Garde des Sceaux de Côte d’Ivoire porte un avis sur le fonctionnement de la justice en France ou sur des procédures en particulier mais que nous ayions des échanges sur le fonctionnement de la Justice ». Christiane Taubira a été faite Commandeur de l’Ordre Nationale
Abdoulaye Touré
