Abidjan - Le gouvernement ivoirien invite à une synergie d’actions, en vue de lutter contre le mariage précoce des jeunes filles, à l’occasion de la journée de l’enfant africain (JEA) qui sera célébrée, mardi, autour du thème "25 ans après l’adoption de la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant (CADBE) : accélérons les efforts collectifs pour mettre fin aux mariages des enfants en Afrique".
Dans le message du gouvernement, la ministre de la solidarité, de la famille, de la femme et de l’enfant, Anne Désirée Ouloto, indique qu’un certain nombre d’actions sont entreprises, en vue d’apporter des solutions idoines, à cette situation, notamment la vulgarisation de la loi n° 98-756 du 23 décembre 1998, réprimant le mariage précoce des jeunes filles et l’élaboration d’un plan accéléré de lutte ce phénomène.
"Selon une enquête menée par EDS/MICS 2011-2012, en Côte d’Ivoire, bien que la loi fixe l’âge minimum du mariage à 18 ans pour les femmes, 12% sont déjà en union avant même d’atteindre l’âge de 15 ans, et 36%des filles de 18 ans ont déjà contracté le mariage", relève Mme Ouloto dans ce message.
Elle y fait remarquer que "le mariage précoce, au-delà des conséquences graves qu’il provoque sur la santé de la jeune fille (lien avec grossesses précoces, VIH/SIDA, etc.), a des effets néfastes évidents sur son éducation, son épanouissement, son autonomisation, et sur sa vie tout entière", d’où la nécessité d’"une synergie d’actions", en vue de lutter contre ce phenomène au regard du sous-thème "protection des enfants: la responsabilité des parents".
Le gouvernement ivoirien, selon Anne Ouloto, a pris des dispositions relatives à l’élimination de toutes formes de discriminations à l’égard des femmes et la vulgarisation de la stratégie nationale de lutte contre les violences basées sur le genre (VBG).Toutefois, a-telle reconnu, "beaucoup reste encore à faire pour atteindre une amélioration significative de la situation des enfants en général, et en particulier des jeunes filles".
C’est pourquoi l’Etat s’inscrit dans la droite ligne du thème proposé, à juste titre cette année, par l’Union africaine, pour plaider en faveur d’une synergie d’actions de toutes les bonnes volontés et à tous les niveaux international, national, communautaire, individuel pour apporter une réponse globale et multisectorielle sur les causes et les conséquences du mariage précoce des jeunes filles, a soutenu la ministre de la solidarité.
"Le ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant perçoit le phénomène des mariages précoces, des mariages forcés que certaines pesanteurs culturelles rendent encore tenaces, comme un véritable défi à relever. Et c’est tous ensemble, avec vous, parents, que nous parviendrons", a-t-elle conclu.
La Côte d’Ivoire, à l’instar de la communauté africaine, célèbre chaque année, le 16 juin, la Journée de l’Enfant africain, instituée en juillet 1990, à travers la Résolution CMRes-1290 (XL) de la conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), aujourd’hui Union africaine (UA).
Cette journée célèbre la mémoire des écoliers innocents massacrés à SOWETO, en 1976, par le régime raciste de l’apartheid alors au pouvoir en Afrique du Sud.
Au-delà de cette commémoration, il s’agit pour les États africains préoccupés par le bien-être des enfants et partant, du devenir du continent, de marquer un temps de réflexion sur leurs conditions de vie, de faire le point sur la violation de leurs droits et de renouveler leurs engagements à prendre des mesures appropriées, afin d’assurer davantage leur mieux-être.
amak/ask
Dans le message du gouvernement, la ministre de la solidarité, de la famille, de la femme et de l’enfant, Anne Désirée Ouloto, indique qu’un certain nombre d’actions sont entreprises, en vue d’apporter des solutions idoines, à cette situation, notamment la vulgarisation de la loi n° 98-756 du 23 décembre 1998, réprimant le mariage précoce des jeunes filles et l’élaboration d’un plan accéléré de lutte ce phénomène.
"Selon une enquête menée par EDS/MICS 2011-2012, en Côte d’Ivoire, bien que la loi fixe l’âge minimum du mariage à 18 ans pour les femmes, 12% sont déjà en union avant même d’atteindre l’âge de 15 ans, et 36%des filles de 18 ans ont déjà contracté le mariage", relève Mme Ouloto dans ce message.
Elle y fait remarquer que "le mariage précoce, au-delà des conséquences graves qu’il provoque sur la santé de la jeune fille (lien avec grossesses précoces, VIH/SIDA, etc.), a des effets néfastes évidents sur son éducation, son épanouissement, son autonomisation, et sur sa vie tout entière", d’où la nécessité d’"une synergie d’actions", en vue de lutter contre ce phenomène au regard du sous-thème "protection des enfants: la responsabilité des parents".
Le gouvernement ivoirien, selon Anne Ouloto, a pris des dispositions relatives à l’élimination de toutes formes de discriminations à l’égard des femmes et la vulgarisation de la stratégie nationale de lutte contre les violences basées sur le genre (VBG).Toutefois, a-telle reconnu, "beaucoup reste encore à faire pour atteindre une amélioration significative de la situation des enfants en général, et en particulier des jeunes filles".
C’est pourquoi l’Etat s’inscrit dans la droite ligne du thème proposé, à juste titre cette année, par l’Union africaine, pour plaider en faveur d’une synergie d’actions de toutes les bonnes volontés et à tous les niveaux international, national, communautaire, individuel pour apporter une réponse globale et multisectorielle sur les causes et les conséquences du mariage précoce des jeunes filles, a soutenu la ministre de la solidarité.
"Le ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant perçoit le phénomène des mariages précoces, des mariages forcés que certaines pesanteurs culturelles rendent encore tenaces, comme un véritable défi à relever. Et c’est tous ensemble, avec vous, parents, que nous parviendrons", a-t-elle conclu.
La Côte d’Ivoire, à l’instar de la communauté africaine, célèbre chaque année, le 16 juin, la Journée de l’Enfant africain, instituée en juillet 1990, à travers la Résolution CMRes-1290 (XL) de la conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), aujourd’hui Union africaine (UA).
Cette journée célèbre la mémoire des écoliers innocents massacrés à SOWETO, en 1976, par le régime raciste de l’apartheid alors au pouvoir en Afrique du Sud.
Au-delà de cette commémoration, il s’agit pour les États africains préoccupés par le bien-être des enfants et partant, du devenir du continent, de marquer un temps de réflexion sur leurs conditions de vie, de faire le point sur la violation de leurs droits et de renouveler leurs engagements à prendre des mesures appropriées, afin d’assurer davantage leur mieux-être.
amak/ask