Abidjan – Le ministre auprès du président de la République chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, a annoncé lundi le démarrage des travaux du comité de pilotage en vue de l’organisation de la première session de l’Institut d’études stratégiques et de défense (IESD) qui démarre jeudi pour s’achever le 25 juin, à la Fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro.
Vingt participants venant de 18 pays de la CEDEAO et de la Communauté des Etats de l’Afrique centre (CEAC) prendront part à cette session "test" qui se tient en prélude à l’ouverture de cet institut à vocation sous-régionale sous le thème "Les relations Armées-Nations, quel modèle pour l’Afrique ?".
"La session sera animée par des experts militaires et civils qui renforceront les réflexions sur la manière de développer les Etats africains sans que les forces armées soient perçues comme des menaces pour les institutions et ceux qui les incarnent", a indiqué Paul Koffi Koffi lors d’une rencontre à son cabinet en présence du comité de pilotage.
Les auditeurs et les animateurs plancheront sur divers sujets, notamment "Nations africaines : fondements, forces et faiblesses", "Armées africaines : évolution, composition et capacités", "Comment les armées s’intègrent dans la sphère politique", "Le rôle des médias dans les relations armées-nations", l’étude de cas pratiques de réformes et processus de désarmement.
"Centre d’excellence ne délivrant pas de diplôme, cet institut, à vocation sous-régionale, contribuera au renforcement des capacités sur des thèmes transversaux à travers des échanges d’expériences sur les conflits de plus en plus asymétriques comme le terrorisme", avait indiqué le ministre lors d’un déjeuner de presse, le 17 avril, au mess des officiers de l’Etat-major de l’armée.
"Il s’agit d’un instrument de réflexion et d’anticipation visant à préparer les cadres à l’exercice de fonctions stratégiques tout en suscitant l’intérêt des populations sur les questions de défense et de sécurité par la promotion du lien Armée-Nation", avait-il indiqué en présence du Chef d’Etat-major et de la haute hiérarchie des Forces républicaines.
Cette session de lancement qui précédera la création de l’institut, est organisée par le Conseil national de sécurité, le ministère de la Défense en collaboration avec la Direction de la Coopération et de la Sécurité de défense de la France, l’Institut français des hautes études de défense nationale et l’ONUCI.
L’IESD sera le dernier palier de la pyramide de formation des forces armées ivoiriennes après l’Ecole militaire préparatoire technique (EMPT) de Bingerville, l’Ecole des sous-officiers d’active (ENSOA) de Bouaké, les écoles de la gendarmerie de Toroguhé et Abidjan et l’Ecole des forces armées (EFA) de Zambakro à Yamoussoukro.
Sa création s’inscrit dans le cadre de la Réforme du secteur de la sécurité (RSS).
(AIP)
aaa/akn/ask
Vingt participants venant de 18 pays de la CEDEAO et de la Communauté des Etats de l’Afrique centre (CEAC) prendront part à cette session "test" qui se tient en prélude à l’ouverture de cet institut à vocation sous-régionale sous le thème "Les relations Armées-Nations, quel modèle pour l’Afrique ?".
"La session sera animée par des experts militaires et civils qui renforceront les réflexions sur la manière de développer les Etats africains sans que les forces armées soient perçues comme des menaces pour les institutions et ceux qui les incarnent", a indiqué Paul Koffi Koffi lors d’une rencontre à son cabinet en présence du comité de pilotage.
Les auditeurs et les animateurs plancheront sur divers sujets, notamment "Nations africaines : fondements, forces et faiblesses", "Armées africaines : évolution, composition et capacités", "Comment les armées s’intègrent dans la sphère politique", "Le rôle des médias dans les relations armées-nations", l’étude de cas pratiques de réformes et processus de désarmement.
"Centre d’excellence ne délivrant pas de diplôme, cet institut, à vocation sous-régionale, contribuera au renforcement des capacités sur des thèmes transversaux à travers des échanges d’expériences sur les conflits de plus en plus asymétriques comme le terrorisme", avait indiqué le ministre lors d’un déjeuner de presse, le 17 avril, au mess des officiers de l’Etat-major de l’armée.
"Il s’agit d’un instrument de réflexion et d’anticipation visant à préparer les cadres à l’exercice de fonctions stratégiques tout en suscitant l’intérêt des populations sur les questions de défense et de sécurité par la promotion du lien Armée-Nation", avait-il indiqué en présence du Chef d’Etat-major et de la haute hiérarchie des Forces républicaines.
Cette session de lancement qui précédera la création de l’institut, est organisée par le Conseil national de sécurité, le ministère de la Défense en collaboration avec la Direction de la Coopération et de la Sécurité de défense de la France, l’Institut français des hautes études de défense nationale et l’ONUCI.
L’IESD sera le dernier palier de la pyramide de formation des forces armées ivoiriennes après l’Ecole militaire préparatoire technique (EMPT) de Bingerville, l’Ecole des sous-officiers d’active (ENSOA) de Bouaké, les écoles de la gendarmerie de Toroguhé et Abidjan et l’Ecole des forces armées (EFA) de Zambakro à Yamoussoukro.
Sa création s’inscrit dans le cadre de la Réforme du secteur de la sécurité (RSS).
(AIP)
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