Abidjan - Le Médiateur de la République, N’Golo Coulibaly exhorte à une prise de conscience de la communauté internationale, voire nationale, à une prise de conscience du mariage forcé des enfants, "phénomène dégradant".
Dans une déclaration, mardi, à l’occasion de la journée mondiale de l’Enfant africain, dont copie a été transmise à l’AIP, le Médiateur de la République a mis en relief les "conséquences dommageables" de cette pratique au détriment des enfants.
"Cette journée nous donne l’occasion de lancer un appel pressant pour une prise de conscience de ce phénomène dégradant qu’est le mariage précoce. Surtout qu’il peut avoir des conséquences dommageables pour les enfants", a indiqué M. N’Golo.
"Il s’agit notamment du refus de l’accès à l’éducation. En effet, ces filles mariées ne vont généralement plus à l’école et même si elles sont scolarisées, elles sont obligées d’abandonner le chemin de l’école ; du taux élevé de mortalité maternelle et infantile due à des grossesses prématurées consécutives au mariage précoce; de l’accroissement de la maltraitance dans les mariages d’enfants", a précisé le Médiateur de la République.
Se félicitant par ailleurs des actions du Gouvernement ivoirien ainsi que de celles de la Première Dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, en faveur de la promotion, la défense des droits des enfants et leur épanouissement, le Médiateur de la République a appelé à la responsabilité et à la vigilance de tous, adultes, parents, éducateurs, collectivités locales, maires, députés, autorités religieuses et laïques et ONG, afin que la défense des droits des enfants et leur protection soit l’affaire de tous et une réalité en Côte d’Ivoire.
Selon un rapport de l’Onu, parmi la quarantaine de pays dans le monde qui pratiquent les unions de mineures avec des hommes plus âgés, 30 se trouvent sur le continent africain dont, la Côte d’Ivoire, qui voit 12% de ses filles mariées avant l’âge de 15 ans et 36 % avant l’âge de 18 ans.
Cette journée dédiée à l’Enfant africain est l’occasion pour la communauté internationale de se remémorer, ce 16 juin 1976 à Soweto où des milliers d’élèves sud-africains noirs avaient manifesté pour protester contre la qualité inférieure de leur éducation et pour exiger que l’on respecte leur droit à un enseignement dispensé dans leur propre langue. Et à la suite des protestations qui ont suivi, une centaine de jeunes gens ont été massacrés ou blessés.
Le thème retenu cette année pour la journée de l’Enfant africain est "Accélérons les efforts collectifs pour mettre fin aux mariages des enfants en Afrique".
gak/ask
Dans une déclaration, mardi, à l’occasion de la journée mondiale de l’Enfant africain, dont copie a été transmise à l’AIP, le Médiateur de la République a mis en relief les "conséquences dommageables" de cette pratique au détriment des enfants.
"Cette journée nous donne l’occasion de lancer un appel pressant pour une prise de conscience de ce phénomène dégradant qu’est le mariage précoce. Surtout qu’il peut avoir des conséquences dommageables pour les enfants", a indiqué M. N’Golo.
"Il s’agit notamment du refus de l’accès à l’éducation. En effet, ces filles mariées ne vont généralement plus à l’école et même si elles sont scolarisées, elles sont obligées d’abandonner le chemin de l’école ; du taux élevé de mortalité maternelle et infantile due à des grossesses prématurées consécutives au mariage précoce; de l’accroissement de la maltraitance dans les mariages d’enfants", a précisé le Médiateur de la République.
Se félicitant par ailleurs des actions du Gouvernement ivoirien ainsi que de celles de la Première Dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, en faveur de la promotion, la défense des droits des enfants et leur épanouissement, le Médiateur de la République a appelé à la responsabilité et à la vigilance de tous, adultes, parents, éducateurs, collectivités locales, maires, députés, autorités religieuses et laïques et ONG, afin que la défense des droits des enfants et leur protection soit l’affaire de tous et une réalité en Côte d’Ivoire.
Selon un rapport de l’Onu, parmi la quarantaine de pays dans le monde qui pratiquent les unions de mineures avec des hommes plus âgés, 30 se trouvent sur le continent africain dont, la Côte d’Ivoire, qui voit 12% de ses filles mariées avant l’âge de 15 ans et 36 % avant l’âge de 18 ans.
Cette journée dédiée à l’Enfant africain est l’occasion pour la communauté internationale de se remémorer, ce 16 juin 1976 à Soweto où des milliers d’élèves sud-africains noirs avaient manifesté pour protester contre la qualité inférieure de leur éducation et pour exiger que l’on respecte leur droit à un enseignement dispensé dans leur propre langue. Et à la suite des protestations qui ont suivi, une centaine de jeunes gens ont été massacrés ou blessés.
Le thème retenu cette année pour la journée de l’Enfant africain est "Accélérons les efforts collectifs pour mettre fin aux mariages des enfants en Afrique".
gak/ask