Dimbokro – Essé Yao Bah Vincent, prédicateur à l’église évangélique CMA de Bangokro (15 km de Dimbokro), a été condamné, mercredi, par le tribunal de Dimbokro, à 12 mois de prison avec sursis pour attentat à la pudeur consommé sans violence sur une mineure de 13 ans.
Essé Yao Bah Vincent, 29 ans, s’en est sorti grâce aux supplications de sa concubine avec qui il a trois enfants mais aussi pour avoir plaidé coupable et surtout le fait qu’il n’a pas participé à l’avortement suite à sa relation sexuelle avec Mlle G.A.R, élève en classe de 6ème au collège moderne de Djangokro à cinq km de Bangokro.
Le père de la mineure dit avoir confié sa progéniture au prédicateur de leur église, afin qu’il lui inculque une bonne éducation et qu’elle soit rapprochée de son établissement.
"Je suis en 6ème. Le tonton m’a demandé de sortir avec lui, j’ai refusé. Il insistait chaque fois et un jour quand sa femme est absente, il a frappé à la porte de la chambre où je dors avec ses trois enfants. C’est dans la chambre là même qu’il a couché avec moi. C’est une seule fois mais je suis tombée enceinte. Quand j’ai su ça, sans lui dire, j’ai écrasé 90 comprimés contraceptifs qu’on avait distribués et j’ai bu en une prise. Quand j’avais mal, je l’ai informé et il m’a demandé de le trouver dans l’église pour prier et c’est dans l’église que la grossesse est tombée", a relaté la mineure avec un brin de naïveté.
Interrogé à son tour, le prédicateur reconnait les faits. "J’ai demandé à son père de me la confier, afin qu’elle aide ma femme… Oui j’ai couché avec elle une seule fois. Elle ne m’a pas dit qu’elle était enceinte. Je demande pardon", a-t-il plaidé.
"Tu as violé la loi notamment l’article 366, alinéa 2 en te faisant avorter toi-même. Pour cela tu risques six mois à deux ans de prison", le procureur a fait savoir à la mineure avant de lui prodiguer des conseils.
Requalifiant le délit d’attentat à la pudeur consommé avec violence sur une mineure en celui consommé sans violence, la présidente du tribunal a condamné le prédicateur à 12 mois de prison avec sursis tout en l’invitant à honorer toutes les ordonnances médicales de la mineure consécutives à ce fait mais aussi à la conduire à l’hôpital pour un suivi médical suite à l’avortement provoqué.
(AIP)
Zgrp/ask
Essé Yao Bah Vincent, 29 ans, s’en est sorti grâce aux supplications de sa concubine avec qui il a trois enfants mais aussi pour avoir plaidé coupable et surtout le fait qu’il n’a pas participé à l’avortement suite à sa relation sexuelle avec Mlle G.A.R, élève en classe de 6ème au collège moderne de Djangokro à cinq km de Bangokro.
Le père de la mineure dit avoir confié sa progéniture au prédicateur de leur église, afin qu’il lui inculque une bonne éducation et qu’elle soit rapprochée de son établissement.
"Je suis en 6ème. Le tonton m’a demandé de sortir avec lui, j’ai refusé. Il insistait chaque fois et un jour quand sa femme est absente, il a frappé à la porte de la chambre où je dors avec ses trois enfants. C’est dans la chambre là même qu’il a couché avec moi. C’est une seule fois mais je suis tombée enceinte. Quand j’ai su ça, sans lui dire, j’ai écrasé 90 comprimés contraceptifs qu’on avait distribués et j’ai bu en une prise. Quand j’avais mal, je l’ai informé et il m’a demandé de le trouver dans l’église pour prier et c’est dans l’église que la grossesse est tombée", a relaté la mineure avec un brin de naïveté.
Interrogé à son tour, le prédicateur reconnait les faits. "J’ai demandé à son père de me la confier, afin qu’elle aide ma femme… Oui j’ai couché avec elle une seule fois. Elle ne m’a pas dit qu’elle était enceinte. Je demande pardon", a-t-il plaidé.
"Tu as violé la loi notamment l’article 366, alinéa 2 en te faisant avorter toi-même. Pour cela tu risques six mois à deux ans de prison", le procureur a fait savoir à la mineure avant de lui prodiguer des conseils.
Requalifiant le délit d’attentat à la pudeur consommé avec violence sur une mineure en celui consommé sans violence, la présidente du tribunal a condamné le prédicateur à 12 mois de prison avec sursis tout en l’invitant à honorer toutes les ordonnances médicales de la mineure consécutives à ce fait mais aussi à la conduire à l’hôpital pour un suivi médical suite à l’avortement provoqué.
(AIP)
Zgrp/ask