Instituée en 2002 par le Bureau international du travail (Bit), la 13ème édition de la Journée mondiale contre le travail des enfants a été célébrée dans le monde autour du thème : «Non au travail des enfants, oui à une éducation de qualité». En Côte d’Ivoire, la cérémonie officielle a consisté en une table ronde autour du thème : «L’importance d’une éducation de qualité dans la lutte contre le travail des enfants». Une occasion pour le représentant du Bit en côte d’Ivoire, Benjamin LakpLow, d’interpeller les parents sur leur rôle : «Les enfants à l’école, les parents au travail. Car, s’il est vrai que le travail est trésor, celui des enfants est une malédiction». Toutefois, il reconnait que la pauvreté des parents est la raison principale du travail des enfants. Il faut donc sortir les parents de la pauvreté pour extraire les enfants des travaux. « Autant qu’il faut développer une éducation de qualité avec des moyens conséquents pour motiver la scolarisation des enfants», au dire d’AguiéAmaffou directeur de cabinet du ministère de l’Emploi, de la Formation professionnelle et des Affaires sociales.
Selon les statistiques, ce sont 120 millions d’enfants de 5 à 14 ans qui travaillent dont plus de la moitié est victime des pires formes de travail. En Côte d’Ivoire, le gouvernement a pris une loi définissant les travaux interdits aux enfants. Notamment, l’abattage des arbres, le brulage des champs, la vente, le transport, la manipulation des produits agro-pharmaceutiques, la chasse, la pêche en mer et sur la lagune, la récolte traditionnelle de miel etc.
Bruno Kouadio
Selon les statistiques, ce sont 120 millions d’enfants de 5 à 14 ans qui travaillent dont plus de la moitié est victime des pires formes de travail. En Côte d’Ivoire, le gouvernement a pris une loi définissant les travaux interdits aux enfants. Notamment, l’abattage des arbres, le brulage des champs, la vente, le transport, la manipulation des produits agro-pharmaceutiques, la chasse, la pêche en mer et sur la lagune, la récolte traditionnelle de miel etc.
Bruno Kouadio